Tout l'art du prédicateur est de restituer la force de persuasion qui se dégage des paraboles. Celles-ci valent pour tous les temps. Elles sont toujours actuelles, même s'il faut les resituer dans le contexte de la culture rurale de la Galilée et de la Judée du temps de Jésus. Les paraboles s'adressent au coeur des hommes qui, lui, ne change pas.

Comme toute l'Ecriture sainte, les paraboles se prêtent à divers degrés de lecture. Les Pères de l'Eglise parlaient des quatre sens de l'Ecriture (littéral, allégorique, moral, mystique). L'Abbé Xavier Garban privilégie, dans sa prédication, le message moral des paraboles. Les paraboles parlent de nous, de nos fragilités et, en même temps, de l'amour miséricordieux de Dieu qui nous guérit et nous relève. Elles nous parlent de l'urgence de notre conversion maintenant (Le riche et Lazare, Lc 16, 19-31) pour nous tenir prêts lorsque, de manière inopinée, l'Epoux viendra (cf. Mt 25, 1-13).