En France, en Europe, partout en Occident, la démographie est au point mort. Les hommes et les femmes n'enfantent plus. C'est une rupture historique dont les conséquences sont incertaines.

Alors que ce déclin semble inéluctable, le mouvement « No Kids » gagne du terrain. Et si derrière les arguments les plus vertueux se cachaient un égoïsme exacerbé et une quête de confort matériel que des enfants ne sauraient troubler ? Et si un discours qui se veut néoféministe, plutôt que d'affranchir les femmes, les aliénait ?

Face à ces assauts inédits, Aziliz Le Corre nous rappelle non seulement l'enchantement qu'est la maternité, mais en fait une condition existentielle de la vie en société. En devenant père et mère, il nous est donné de faire l'expérience de l'Autre, cette altérité qui est la clé de la lutte contre l'individualisme. Un plaidoyer vibrant en faveur de l'amour et de la transmission.