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Dupin est le roi de la déduction. Et quand il décide de mener l'enquête, c'est avant tout pour prouver que tout s'explique, même les histoires les plus extraordinaires. Afin d'illustrer ce propos, le narrateur nous raconte deux affaires que son jeune ami a résolues. D'abord, celle du double assassinat d'une mère et de sa fille, particulièrement affreux, survenu de nuit dans une rue sombre de Paris. Ensuite, celle de la cachette introuvable dans laquelle un maître chanteur avait placé une lettre volée fort compromettante pour sa propriétaire.
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Qui donc n'aurait pas lu Le chat noir, demande Baudelaire ?
Un de ces textes qui le décideront à se faire le traducteur d'Edgar Poe, et ont assuré l'immense célébrité de l'Américain.
Célébrité évidememment due à l'impacable cheminement de la nouvelle vers sa fin horrifique.
Le coeur révélateur fait partie de ces histoires où Poe joue délibérément avec le crime, l'horreur, le macabre - et en rit, sardoniquement.
Dans Le masque de la mort rouge, on rit moins.
Mais des trois, on se souvient longtemps.
FB
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Le cadavre d'une femme est repêché dans la Seine. L'affaire fait la une de tous les journaux. La police conclut à un meurtre sans être capable de démasquer le coupable. Auguste Dupin, qui a fait ses preuves sur le double assassinat de la rue Morgue, est alors appelé. Il résoudra toute l'enquête loin du théâtre du crime, rien qu'en analysant les rapports de presse... et sans quitter son fauteuil !
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