« D'après la tradition luba, la poule est l'animal le plus proche de l'homme. Pendant la journée, elle tourne en rond dans son enclos familial et, pendant la nuit, elle se faufile dans sa case pour voir et entendre tout ce qui s'y dit et s'y passe. Il n'y a donc pas plus fidèle témoin du déroulement de la vie de l'homme et de sa société. » S'inspirant de l'animal, l'auteur nous mène sur les chemins de l'histoire du Congo depuis 1885, moment où Léopold II ouvre, avec des soubresauts que l'on connaît peu, le pays au monde occidental et à l'évangélisation.
Une analyse remarquable, notamment par l'absence du ressentiment que l'on pourrait attendre de l'occupé envers l'occupant. Léopold II ne l'a peut-être pas voulu, mais il a noué entre les deux pays des liens éternels.
Une nomenklatura qui jouit de nombreux passe-droits, une Justice aux ordres, une police secrète paranoïaque, et évidemment des médias silencieux : bienvenue au Sarkozistan, étrange et fascinant Etat voyou. Certains de vos proches refusent encore sûrement de croire que nous sommes désormais au Sarkozistan. Plutôt que de vous épuiser à les convaincre dans les repas de fin d'année, offrez-leur Crise au Sarkozistan. Vous les verrez partagés entre le rire et l'effarement.
À la manière d'une enquête judiciaire, et afin d'appréhender avec objectivité et esprit critique les pathologies de l'Empereur à Sainte-Hélène, et la ou les causes de son décès, les auteurs ont étudié tous les témoignages des mémorialistes médecins et non-médecins l'ayant approché au quotidien ou épisodiquement à Longwood. Aucun des commentaires concernant la santé de l'Empereur n'a été rejeté ou accepté sans être confronté avec les autres sources sur le même sujet, permettant aux docteurs Bastien et Jeandel de cerner au mieux ce qui paraît le plus proche de la vérité, ou de conclure parfois à la persistance de leur ignorance. Si, pour de nombreux médecins, le second compte-rendu d'autopsie rédigé par Antommarchi en 1825 a servi de référence, les auteurs montrent que la véracité des descriptions doit être mise en cause. Il a été retrouvé des similitudes troublantes, caractéristiques de plagiat, entre les descriptions faites par Antommarchi dans ce second compte-rendu et un article publié deux ans auparavant par le docteur Rullier dans une revue médicale. Le texte, écrit dans un esprit de vulgarisation, s'adresse à tous les publics.
Sartre souhaitait être à la fois Stendhal et Spinoza. D'où lui vient cette fascination pour l'auteur du Rougeoe Paul Desalmand essaie de répondre à la question en comparant les métaphysiques et les morales. Pour en conclure que la réponse est ailleurs. Ce qu'il ajoute sur la revanche de Stendhal est une farcissure qu'il ne faudrait pas prendre pour la farce.