Depuis les années 1990, la violence des jeunes est en augmentation constante. Comment expliquer ce phénomène ? Pourquoi ne trouve-t-on aucun remède alors qu'il est devenu en si peu de temps une préoccupation centrale ? Résisterait-il à toute analyse ou bien doit-on supposer que le problème n'est pas là où on le cherche ?

Le chômage, l'éclatement de la famille, la faillite de l'école, les médias et plus récemment la mondialisation ont tour à tour été désignés comme les responsables de la montée de cette violence, coupables «rêvés» et trop faciles.

Judith Lazar fait ici la part de nos fantasmes et dresse une analyse sans complaisance de la réalité. Les réponses existent. Encore faut-il poser les bonnes questions.