«J'ai chaud», dit-il. Il enleva son manteau. Le spectacle accoutumé s'accomplit devant Martine amusée d'horreur. Un autre manteau, tout pareil aux précédents, fut révélé. La femme, alors, pour en finir, courut sur l'homme, pour arracher tous les manteaux, dépouiller l'animal. Mais ce manteau quatrième était bien le dernier... L'homme apparut en habit. Les manches de l'habit étaient graisseuses. Des rubans, dix ou quinze rubans d'ordres étrangers, ou simplement étranges, chargeaient le revers gauche. Avec ce sourire de chien arrogant qui fendait de tendresse le cœur de Martine, il déclara : «Pour faire honneur à la vie, à son mystère, à sa démence, je suis, quelle que soit la circonstance, sur mon trente et un. En Afrique, figurez-vous, je n'acceptais de dromadaires que tondus à la belle Suzon. Jamais comme aujourd'hui je ne me suis félicité de ma tenue. Elle est à peine digne, pourtant, de ce gala de la connaissance où votre extrême bonté me convie, Votre...»