Le droit de chercher et de dire
Editeur(s) : Panthéon-Assas
Il existe (encore) dans le monde des femmes et des hommes qui n'ont pas le droit de chercher et de dire.
La matière à recherches (ou la matière de la recherche) est délicate et complexe. Elle est également inégale et injuste.
Le droit français et le droit européen n'échappent pas à ces constatations.
Pour ce qui concerne la recherche mondiale, on peut alors schématiser des stratégies concevables : « 1) La trentaine de pays qui assurent aujourd'hui 98 % de la production scientifique restent entre eux ; 2) Ces pays gardent leur rôle dominant en puisant dans les pays pauvres des scientifiques qui augmentent leur potentiel (profitant de l'exil des élites scientifiques de ces pays) ; 3) Ils favorisent l'inclusion de nouveaux membres dans leur réseau ; 4) Les pays pauvres mobilisent leurs propres ressources pour se doter d'institutions de recherche et d'enseignement supérieur avec a) de façon à accroître leur réceptivité aux travaux faits ailleurs ; b) et à augmenter leur créativité (par des recherches libres et par des recherches appliquées) »
* Sous réserve éditeur