Femmes, mode et pouvoir politique

Femmes, mode et pouvoir politique

Editeur(s) : La Geste


Femmes, mode et pouvoir politique

La mode féminine est adossée au pouvoir politique. Pour leurs tenues vestimentaires, reines et impératrices ont été confrontées à un devoir de représentation ; il en est de même aujourd'hui des épouses de présidents de la République et des femmes politiques. La mode est ensuite perçue par le pouvoir comme un moteur de croissance économique et un instrument de prestige. Depuis Colbert, elle est l'un des fleurons de l'industrie française et, de nos jours, la fashion week de Paris est de renommée mondiale.

À l'intérieur de la mode, la haute couture est libertaire et chaque collection est une performance artistique. Des grands couturiers : Poiret, Chanel, Dior, Courrèges, Saint Laurent, Jean Paul Gaultier ont contribué à l'émancipation féminine. Grâce à eux, la femme a abandonné le corset ; elle est devenue maîtresse de son corps avec la minijupe et elle a emprunté le pantalon au vestiaire masculin.

De fait, les femmes revendiquent le droit de s'habiller comme elles l'entendent. Des polémiques sont nées toutefois dans les milieux politiques et les médias à propos de la mode « modeste » ou « pudique » : foulard, jupe longue ou pantalon, imposée par l'islam. Certains militants laïques et/ou féministes y voient un retour en arrière et une promotion en faveur de l'enfermement des femmes. Le critère devrait être pourtant la liberté du costume dans le respect d'autrui, proclamée par la Convention en 1793 : « chacun étant libre de porter tel vêtement que bon lui semblera ».

Épuisé chez l'éditeur
25,00 €
Ean : 9791035304881
Date de parution : 20 septembre 2019
Format et Reliure : Livre
Pages : 405