Fallait pas m'adopter !

Ce témoignage émouvant sur les difficultés post-adoption internationale - en effet, de plus en plus, les enfants qui sont proposés ne sont plus des bébés - est aussi un message d'espoir : celui de voir se renforcer le travail entre professionnels et adoptants.

L'auteure ouvre un débat :

Comment éviter que l'adoption d'enfants dits « grands » ou « à risques » fragilisés par leur vécu, ne chavire dans un flot de souffrance ? Le travail de préparation des adoptants et de ces enfants dont les cicatrices risquent de se rouvrir un jour, est-il suffisant ? Les familles sont-elles assez averties et préparées à une problématique particulière ?

Il faut éviter à tout prix que des familles adoptantes ne se trouvent confrontées à des situations insupportables face à des enfants désorientés en situation d'extrême souffrance.

Comme d'autres pays, c'est aussi en amont que la France, consciente des droits et besoins de l'enfant, doit rendre plus performantes les diverses structures dont elles disposent pour la mise en place de l'adoption afin de répondre avec efficacité à l'appel des adoptants soucieux de réussir dans leur démarche de rendre un enfant heureux.