Pendant sa période oranaise, Robert Achor a fréquenté le lycée Lamoricière en même temps que le célèbre journaliste Jean-Pierre Elkabach, ce lycée même d'où est sorti le couturier Yves Saint-Laurent, de réputation mondiale, et où son professeur d'histoire était Marc Ferro, l'un des grands spécialistes de la Seconde Guerre mondiale. Là, il a vécu une jeunesse où les différentes confessions vivaient en harmonie.

Déjà sensibilisé au gaullisme en Algérie, dès son arrivée à Paris, Robert Achor milite pour ces idées.

Sa rencontre, début 1965, avec Pierre Messmer, ministre des Armées du général de Gaulle, puis Premier Ministre, et son épouse Gilberte, sera déterminante dans sa vie. Leur amitié, puis leur affection, jusqu'à leur disparition, lui ont permis de rencontrer la plupart des barons du gaullisme, en particulier Charles Pasqua, et des personnalités hors du commun, tels le général Kcenig, héros de Bir-Hakeim, le général Jean Simon, grand chancelier de l'ordre de la Libération, mais aussi Madame Golda Meir, alors Premier ministre d'Israël, le Président Ben Gourion, Aba Eban, ancien ambassadeur d'Israël en France.

Sa proximité étroite avec des hommes de pouvoir lui a permis de dégager un certain nombre de leçons qui éclairent le tragique de notre histoire contemporaine.