Roland Brasseur se souvient que le 20 janvier 1989, au théâtre Mogador, il a vu et entendu Sami Frey dire sur sa bicyclette les 480 «Je me souviens» de Georges Perec. Mais son plaisir a vite laissé place à de l'inquiétude: que pouvaient bien comprendre les lecteurs, les spectateurs de 20 ans? Pour ceux-là, l'essentiel des propos des «Je me souviens» est oublié ou en passe de disparaître. En rappelant à la vie les souvenirs de Perec, Roland Brasseur accomplit le miracle de rendre concrète la mémoire d'une génération.

Ludique avant tout, ce livre agit comme le révélateur des années 50 à 70. Il s'adresse autant aux jeunes qu'aux mélancoliques des années Bébé Cadum et Caram'bar. S'aventurer ici, c'est se laisser saisir par un fourmillement d'anecdotes, d'informations et de documents.

«Le travail de passion relève haut la main un défi impossible: faire tenir ensemble les pièces du puzzle et pourtant garder intacte la beauté et le mystère de l'oeuvre originale. Chapeau!» Télérama

«Une merveilleuse enquête! Roland Brasseur, ironique et poétique, rassemble une impressionnante documentation pour que chacun puisse parfaitement se souvenir.» France 3

«Un magnifique poème torrentiel sur notre inconscient collectif où sont stigmatisés les errements de la mémoire.» L'Événement

«Tout pour comprendre les souvenirs de Perec, avec des index à se mettre à genoux et 300 photos qui vous rappelleront un temps que vous n'avez peut-être pas même vécu...»

Le Nouvel Observateur

«Cet extraordinaire kaléidoscope perpétue joyeusement le souvenir de Perec et les nôtres.»

Le Canard Enchaîné

«Roland Brasseur a revu, enrichi et corrigé, quand besoin était, les «Je me souviens» de Georges Perec.» Libération

«Extraordinairement complet, richement illustré, muni de nombreux index. Est-ce à dire que Je me souviens de Je me souviens est un livre indispensable? Je pense que vous vous en souviendrez.» Les Inrockuptibles

«Truffé d'anecdotes et de clins d'oeil, ce livre propose une sorte de jeu de société. Les nostalgiques comme les néophytes tireront leur miel de cet ouvrage ludique.» Le Figaro