La noblesse bretonne d'Ancien Régime

Preuves et généalogies

Les deux derniers siècles de l'Ancien régime ont vu la noblesse bretonne produire ses preuves en diverses occasions. D'abord d'une façon quasi systématique lors de la recherche des usurpateurs de noblesse des années 1668-1671 confiée à la Chambre de la réformation sise au Parlement de Bretagne à Rennes. Ensuite de façon complémentaire par l'Intendance, dans l'extrême fin du 17^e siècle et dans les premières années du siècle suivant, et par le Parlement de Bretagne, tout au long du 18^e siècle et ce quasiment jusqu'à la Révolution, lesquels maintinrent ensuite dans leur noblesse un certain nombre de familles absentes ou déboutées durant cette recherche. Parallèlement à ceci, l'accès réservé aux rejetons de la noblesse à un grand nombre d'écoles, de fonctions et de postes nécessita la confection de preuves réalisées par des généalogistes professionnels (les Berthier, Chérin, Clairambault, d'Hozier, ...), pour le compte d'institutions (ordre de Malte, de Saint-Lazare...), du roi ou des grands du royaume (reine, dauphin, princes de sang...).

Cette publication tend à mettre à disposition du public les preuves de noblesse de façon littérale et à établir à partir d'elles des généalogies sur titres. À ce propos elle se veut être un instrument de travail au service des spécialistes, généalogistes et autres amateurs d'histoire bretonne.