Un père qui invente une histoire pour son fils ? D'accord, mais à une condition : que l'histoire soit parfaite !

« Un jour se présentèrent, devant le château de Christiano le Grand, trois immenses Chinois...

- Dis, papa, m'a interrompu Youval.

Comment ils ont débarqué là, tes Chinois ? Elle devient quoi, l'histoire de départ ? Il y a mille ans au Kizikhistan ?

- J'ai toujours voulu commencer un récit par la phrase : « Un jour se présentèrent devant le château trois immenses Chinois. » C'est un début génial, vous ne trouvez pas ?

- Tu t'es retenu toutes ces années et c'est dans mon histoire à moi que t'as décidé de les placer, tes Chinois ? a demandé Youval.

- Je peux ? S'il te plaît ?

- Bon, d'accord, m'a accordé mon fils, dans sa grande miséricorde. Tu sais quoi ? On va essayer. »

Cette fois, c'est en Chine que se rend Christiano Junior. Il accompagne quatre Chinois, pressés de rentrer chez eux pour prévenir leur roi d'un danger imminent. Mais la tempête éclate au cours de leur voyage et, quand le ballon atterrit, ils sont faits prisonniers par Umbrio le Terrible, un roi bouzbekh à la tête d'une immense armée qui retient déjà Loumoumba, un empereur africain...