Quand Maxence Latour s'installe comme médecin généraliste en milieu rural à Brielle, son village natal, il a des idées précises sur la pratique médicale qui a fortement évolué pendant la décennie de ses études : plus scientifique, plus rationnelle, elle est aussi tributaire de la société qui dicte les comportements. Reste cependant la part inaliénable du praticien et Maxence, catholique personnaliste convaincu, est bien décidé à changer les choses. Après la découverte, les premières années, de la richesse d'un exercice dans un milieu attachant, il lui faut prendre en compte les évolutions et les apparitions de nombreux éléments, ceux de la société (concepts, représentations, statuts...), ceux de l'environnement (milieu, institutions, groupes...) et ceux de sa personnalité (réflexions, tempérament, limites...). Alors, avec de nouvelles conditions d'exercice, il s'applique à actualiser son «art médical» dans un accompagnement de la personne malade.