Les osselets

Roman

Gamin modeste de Billancourt, Jacquot, 8 ans, vit seul avec sa mère quand, en 1943, les bombardements font rage. Dans la cour de son nouvel immeuble, il fait la connaissance de Henry. Entre deux parties d'osselets, les enfants usent de stratagèmes pour glaner un peu de liberté. Ils sèchent l'école, créent des combines pour récolter de la nourriture, bravent la disette. Mais un matin, des bruits de pas résonnent dans les escaliers. Et puis, ce sont les grondements des policiers qu'on entend devant la porte de Henry et de sa famille. Quand son plus fidèle compagnon lui est enlevé, c'est la réalité d'un temps de guerre et d'une jeunesse avortée que le petit Jacquot devra affronter. Sans le sou mais riche de sa fureur de vivre, il ne cessera jamais de prétendre à son droit le plus fondamental : le bonheur d'être, osant provoquer sa chance, envers et contre tout, et parfois contre tous.

Porté par une grande justesse de ton, ce livre est une véritable ode à la vie, un cri de joie, d'espoir et de fraternité dans un monde parfois décourageant.