Samuel grandit sous l'Occupation dans la campagne cévenole, tiraillé entre une mère très pieuse et un père communiste intransigeant. Seule la compagnie de la petite Nelly, qui garde avec lui les troupeaux, lui apporte un peu de réconfort. À la Libération, la famille troque sa vie au grand air contre celle, harassante, d'Alès. Autre monde, autre enfer, même misère. Le père y endurera le sort des ouvriers de la mine.

À vingt ans, Samuel se retrouve soldat en Algérie, enrôlé dans une guerre dont il sort brisé. Mais l'engagement syndical et la lecture lui apprendront bientôt à se forger des armes contre l'injustice...

De la France occupée à Mai 68, Daniel Hébrard suit l'itinéraire chaotique d'un enfant des Cévennes. Dans la grande tradition des écrivains naturalistes, de Zola à Giono, il signe ici un roman âpre et dur. Avec son verbe haut en couleur et sa langue imagée, il compose une fresque sans concession d'une France ignorée et aujourd'hui disparue.

À propos de
Gorges chaudes

« Une langue physique, brute, où on respire la terre, les forêts clandestines, le velours de l'instant, où on entend le son flûté des ruisseaux [...]. La prose de Daniel Hébrard, c'est comme sa cuisine. Elle est riche de saveurs perdues, truculente, dynamique, impulsive et charnelle. J'en tremble encore de plaisir. »
Homéric, Le Nouvel Observateur

« Les amoureux du style seront comblés, et pas qu'eux. »
Vincent Engel, Blog à part

Tous soleils bus

« Un texte qui parle au coeur et vibre de colère, païen, trivial, violent, généreux. Une langue volcanique. »
Gilles Heuré, Télérama

« Une oeuvre qui vous bouscule. Tous soleils bus ne vous laissera pas tel que vous étiez avant de l'avoir ouvert. »
Pierre Bachy, Le Monde

« Une langue violente mais généreuse, guidée par la rage et l'indignation... Un livre beau et fort, à ne pas laisser passer. »
Midi libre

À propos de
Les Hommes forts

« Daniel Hébrard impose un style viril et sensuel. C'est un rabelaisien qui fait de l'oeil à Céline. Des pages stupéfiantes sur le désir, d'un érotisme gargantuesque qui fera rougir les âmes prudes. »
Anne Crignon, Le Nouvel Observateur

« Daniel Hébrard, auteur à poigne et vigoureux écrivain, nous donne dans ce roman la puissance des grands textes. Une offrande qui ne se refuse pas. »
Gilles Heuré, L'Humanité

« Il manie la plume à la baïonnette et nous entraîne dans une ronde épique noyée par la fatalité. Bien sûr on pourrait y voir l'empreinte lyrique d'un Giono. Mais c'est surtout l'apparition d'un écrivain hors mode, un écrivain de la force, peut-être celle de certains hommes. »
François Cérésa, Le Figaro littéraire

« Fort d'un réel talent pour évoquer un destin soumis aux drames de l'Histoire, Daniel Hébrard fait de son héros un prototype de cette race d'hommes qui, malgré la perte de leurs illusions, n'abdiquent jamais. »
Pierre-Robert Leclerc, Le Monde des livres