Jean Calvin publie en 1532 une édition commentée du De clementia de Sénèque. Produit de l'humanisme juridique, cet ouvrage constitue un document essentiel sur le jeune Calvin. Le texte de Calvin est traduit pour la première fois en langue française et il est proposé dans une édition bilingue.
Cet ouvrage offre une synthèse actualisée de l'oeuvre monumentale de l'Histoire du droit public en Allemagne (4 vol., 1998-2012), du même auteur. Ancrée dans l'histoire politique et constitutionnelle, il présente un panorama critique de la scène intellectuelle allemande.
Ce florilège honore le magistère scientifique du professeur Jean-Louis Thireau en mettant à la disposition du public, à travers quatre grandes thématiques, ses contributions les plus significatives, qui s'étendent du Moyen Âge central au xixe siècle, de la coutume angevine au Code civil des Français.
Au croisement de la philosophie du droit et de la philosophie sociale, cet ouvrage défend contre nombre de théories contemporaines du contrat et de la promesse, une conception institutionnaliste de l'acte de contracter.
Dix ans après le début de la crise des subprimes, la conjoncture des premières années du troisième millénaire demande un regard ample sur les dynamiques de l'économie sans travail, entendue comme l'ensemble des opérations financières qui ne rémunèrent directement ni le travail humain ni l'échange d'un bien.
La raison d'État de la Renaissance émerge à partir de la transformation de l'ordre juridique médiéval. Sur les ruines du droit naturel, s'affirme une première raison d'État qui se revendique comme un droit fondé dans la nécessité. À l'opposé, le traité Della Ragione di Stato de Giovanni Botero refonde l'ordre juridique pour maîtriser cette nécessité. La raison d'État botérienne se rattache ainsi à un mouvement général de reconstruction de l'ordre juridique, auquel participent Machiavel ou Bodin.
En étudiant la conception juridique des faits au prisme des interprétations scolastiques puis romantiques du droit romain de la possession, cette étude croise l'histoire du droit savant et la philosophie contemporaine, au gré d'une critique de l'idéalisme allemand.
Par le biais d'une autofiction audacieusement novatrice, Étienne Forcadel narrativise, dans L'Amour juriste, non seulement son adhésion aux fondamentaux de la uera philosophia et son profond amour du Droit, mais aussi, allégoriquement, sa consécration comme juriste humaniste accompli.
Le commissaire au Châtelet, Nicolas Delamare (1639-1722) que ni son origine sociale, ni son niveau d'étude ne préparaient à cette tâche, a mené indépendamment des devoirs de sa charge, une oeuvre théorique destinée à établir les fondements juridiques de la police, « portion importante du droit public ».
Cet ouvrage collectif apporte des réponses à la question suivante : dans quelle mesure les juges ont-ils accompagné le mouvement d'unification conceptuelle du droit au profit du pouvoir royal, soit pour s'en faire les critiques, soit pour s'en faire les initiateurs ?
Cet ouvrage collectif apporte des réponses à la question suivante : dans quelle mesure les juges ont-ils accompagné le mouvement d'unification conceptuelle du droit au profit du pouvoir royal, soit pour s'en faire les critiques, soit pour s'en faire les initiateurs ?
L'Islande est le sanctuaire d'une mémoire juridique singulière et le diseur de droit en est l'incarnation. Ce livre suit l'histoire de ce personnage emblématique situé aux sources mythiques du droit ancien, il cerne ce que furent son rôle et son devenir dans l'Islande médiévale.
La revue entend ouvrir le droit sur l'étude de l'imaginaire pour construire un nouvel objet de recherche - le droit imaginé - et en permettre une appréhension interdisciplinaire.
Dix ans après le début de la crise des subprimes, la conjoncture des premières années du troisième millénaire demande un regard ample sur les dynamiques de l'économie sans travail, entendue comme l'ensemble des opérations financières qui ne rémunèrent directement ni le travail humain ni l'échange d'un bien.
Ce livre propose une généalogie de la souveraineté qui met au jour ses sources, ses ressorts et la tension qui lui est inhérente. Il dresse ainsi un portrait intime de notre modernité politique.
La Première Loi du royaume analyse la loi de fixation de la majorité des rois de France à quatorze ans (1374). Elle en dévoile les sources juridiques, théologiques, historiques et philosophiques inconnues et les mécanismes conceptuels extraordinairement complexes qui présidèrent à sa création.
Cette édition monumentale de la Correspondance de George Sand apporte des documents sans nombre à l'histoire du xixe siècle, l'histoire littéraire, l'histoire des idées et fournit des informations de première main sur les contemporains.
Du Moyen Âge aux Lumières, des écrivains opposent à l'ordre de la loi celui qui se fonde sur les valeurs plus délicates à définir, mais non moins impérieuses, qui relèvent de l'éthique. Cet ouvrage collectif réunit les contributions de littéraires, d'historiens et de juristes. Il interroge la culture juridique des écrivains et tente de situer l'un par rapport à l'autre ces deux lieux de pouvoir que sont le droit et la littérature.
Sous l'intitulé métaphorique de La Sphère du Droit, Étienne Forcadel nous a laissé en fait deux textes autonomes, qui, couvrant sa carrière du début à la fin, illustrent de façon exemplaire l'originalité de sa démarche, pleinement jurislittéraire. Manifeste d'elegantia doctrinale, nourri des controverses qui ont accompagné l'essor de l'Humanisme juridique, l'ouvrage procède en effet à une esthétisation mûrement réfléchie de l'Histoire et de l'épistémologie du Droit.
Cet ouvrage propose un réexamen des fondements du libéralisme contemporain. Les incertitudes qui entourent le libéralisme et son évolution témoignent de conflits de valeurs qui sont ici abordés en lien avec les problèmes de description de l'action humaine et de compréhension des interactions sociales. La théorie avancée aborde les normes libérales comme des formes provisoires de l'arrêt réciproque des revendications; elle pose des jalons pour l'étude du rapport politique aux significations.
À travers la confrontation théorique des deux auteurs radicalement antagonistes que sont Hans Kelsen (1881-1973) et Carl Schmitt (1888-1985) - le premier, ardent défenseur de la démocratie libérale et de la justice internationale ; l'autre, penseur de la dictature, gravement compromis avec le régime nazi - cet ouvrage cherche à restituer les tensions fondatrices du droit international, d'une guerre mondiale à l'autre, entre son idéal normatif et la réalité des rapports de force.