« Le monde de l'éducation est une espèce d'île où les individus, déracinés du monde, se préparent à la vie en y restant étrangers. » Cette critique, radicale, que Maria Montessori adressait à l'école, l'a conduite à penser et à expérimenter une autre pédagogie.L'esprit absorbant de l'enfant est son dernier ouvrage. Elle le présentait elle-même comme « un chaînon dans le développement de notre pensée et de notre oeuvre pour la défense des forces de l'enfance ».
Une des premières femmes médecins d'Italie, Maria Montessori (1870-1952) est mondialement connue pour la pédagogie qui porte son nom.
Tout enseignant connaît ce moment où les élèves sont si attentifs que leurs yeux s'illuminent. Un moment où le contact entre esprits devient palpable. À l'inverse, il connaît aussi le sentiment de parler dans le vide. Ses efforts restent sans écho, rien ne répond. Enseignement et apprentissage ne sont en effet possibles que lorsque l'école devient un espace de résonance. Inversement, ils échouent là où les interactions restent muettes. Mais comment l'école peut-elle devenir cet espace ? Hartmut Rosa, le penseur de la résonance - concept qu'il a introduit pour répondre à l'accélération contemporaine -, s'interroge ici sur ce qui se passe quand, selon son expression, « la classe crépite ». En répondant aux questions de Wolfgang Endres, un pédagogue de profession, il expose concrètement en quoi pourrait consister une pédagogie de la résonance. Compétence, performance et résonance, relation de confiance, humour, retours d'expérience réciproque, « emmétamorphose »... Autant de pistes qui nourriront la réflexion des enseignants désireux de repenser les processus d'apprentissage, mais aussi de toute personne dans la situation d'apprendre quelque chose à quelqu'un - donc tous les parents !
Édité pour la première en français en 1968, épuisé depuis la fin des années 1970, ce classique oublié rappelle la relégation toujours d'actualité des enfants pauvres. Mais ici la critique de l'école reproductrice d'un ordre social injuste est formulée par ceux qui le subissent.
« Chère Madame, Vous ne vous rappellerez même pas mon nom. Il est vrai que vous en avez tellement recalés. Moi, par contre, j'ai souvent repensé à vous, à vos collègues, à cette institution que vous appelez l'«école», à tous les jeunes que vous «rejetez». Vous nous rejetez dans les champs et à l'usine, et puis vous nous oubliez.
Il y a deux ans, en première année à la Normale, vous m'intimidiez. J'ai d'abord pensé que c'était une maladie que j'avais, ou que peut-être ça tenait de ma famille. Plus tard j'ai cru que la timidité était un mal des pauvres, que les ouvriers laissent aux fils à papa tous les postes de commande dans les partis et tous les sièges au parlement. La timidité des pauvres est un mystère qui remonte à loin... » Extrait de l'avant-propos de Pier Paolo Pasolini.
C'est un livre qui m'a immensément plu parce qu'il m'a tenu constamment en haleine, entre éclats de rire, véritables, physiques, et noeuds à répétition dans la gorge. C'est ce qu'on ressent devant des livres qui redécouvrent quelque chose de manière inédite et neuve, et qui offrent comme un sens de vertige, de liberté, par leur jugement du monde qui nous entoure. Avec ce livre, je me suis retrouvé plongé dans l'un des plus beaux que j'ai lu ces dernières années : un texte extraordinaire, pour des raisons littéraires aussi. On y trouve d'ailleurs l'une des plus belles définitions de la littérature que j'ai jamais lues : la poésie serait une haine qui, une fois examinée en profondeur et clarifiée, devient de l'amour.
Dans son court avant-propos ( inédit en français), Pier Paolo Pasolini présente la singularité de l'école de Barbiana, fondée sur une culture rurale, pour en montrer les vertus et les limites.
Dans sa préface, Laurence De Cock revient sur l'histoire de ce livre, son contexte de production, sa réception en Italie et en France, analysant ce point de vue « de classe » sur le système scolaire, sa singularité et son universalité.
31 août 2018. J-3 avant la rentrée des classes. Au lycée Joliot-Curie de Nanterre, en banlieue parisienne, la colère gronde en salle des professeurs. À peine nommée à la tête d'un établissement qui a la réputation d'essorer ses proviseurs, Barbara Martin affronte une fronde des enseignants et une flambée de violence des élèves. Pourtant, la plus jeune lauréate du concours de chef d'établissement s'impose avec son style iconoclaste.
Sa méthode - bienveillance, écoute et dialogue - s'envisage comme une révolution de l'éducation, de l'apprentissage et de l'enseignement. Face à la mauvaise image du lycée, au défi de la réforme décriée du baccalauréat, à l'onde de choc causée par l'assassinat de Samuel Paty et à l'épidémie de Covid-19, Barbara Martin innove: elle tente l'arrêt des notes, conteste sa hiérarchie quand elle estime ne pas servir les élèves, et s'affranchit des convenances pour venir en aide aux plus fragiles.
En trois ans, la proviseure affine sa recette sur le terrain, jusqu'à sortir Joliot-Curie de l'impasse et faire de la direction scolaire une alliée pour tous les élèves. Celle qui métamorphose le lycée jour après jour raconte de l'intérieur l'école d'aujourd'hui et brosse un portrait résolument optimiste de la jeunesse.
Barbara Martin est aujourd'hui cheffe d'établissement du lycée français de Toronto (Canada).
Spécialiste du développement de l'enfant, Édouard Gentaz dresse le bilan des connaissances sur les mécanismes cognitifs et affectifs de l'apprentissage et propose des pistes concrètes pour favoriser l'acquisition de connaissances et compétences, dès le plus jeune âge.
Cet ouvrage donne des repères pour évaluer les recherches en éducation. Définir le geste pédagogique efficace pour chaque contexte, c'est un défi à relever grâce à une collaboration main dans la main entre chercheurs et praticiens.
Les neurosciences sont bien souvent brandies comme des preuves pour légitimer une méthode pédagogique. L'auteur met en garde contre les dérives d'une neuro-illusion collective qui fait perdre de vue le véritable apport de ces recherches.
Pour tous les acteurs du monde de l'éducation, ce livre fait la synthèse des données de la recherche pour interroger les pratiques pédagogiques et la formation des enseignants.
Qui s'intéresse réellement à la réussite de l'école ? On parle d'elle pour en souligner les manques ou encore pour la défendre, rarement pour en dire du bien. Casser les préjugés sur les quartiers populaires et leurs élèves, donner une autre image de cette jeunesse trop souvent stigmatisée, ou suspectée d'offenses aux valeurs de la République, battre en brèche le slogan devenu sens commun des « territoires perdus » ; écouter les enseignants qui, chaque jour, font leur métier, inventent, innovent, ne comptent pas leurs heures et accompagnent les enfants comme les familles ; dire ce que peut l'école contre les stéréotypes, les propos complotistes, les préjugés haineux, les adhésions religieuses toxiques : voilà le projet de cet ouvrage. Car ce travail existe, il est là. Et ce livre en témoigne. Des enseignants, parents et élèves y racontent des parcours, expériences et innovations pédagogiques qui font mentir tous les discours fatalistes : d'une enquête historique menée par une classe de 3e sur un convoi parti en 1944 pour le camp d'Auschwitz-Birkenau à un projet photographique d'une classe de CM2 sur l'image des jeunes dans les « quartiers », en passant par la création d'une maison des sciences ou d'ateliers de théâtre d'improvisation, le projet républicain de l'éducabilité de tous est bel et bien vivant ! Incarné par celles et ceux qui, envers et contre tout, continuent de penser et de prouver, jour après jour, que chaque élève compte.
Un avertissement implacable sur les dérives de notre système éducatif, qui questionne aussi bien les valeurs que les rôles imposés par l'institution.
Un cri d'alarme, mais aussi une promesse de réenchanter l'école, lieu fondateur de nos démocraties et de notre épanouissement.
« Il n'y a pas d'enfants stupides, il n'y a que des éducations imbéciles. ».
Ennui des élèves, découragement des enseignants... l'avertissement de Raoul Vaneigem détonne, questionnant les valeurs et le rôle majeur de l'école dans la société. Il appelle à réenchanter la salle de classe, refuser la soumission, et remettre l'humanité au coeur de l'éducation. À retrouver un lieu d'autonomie, de savoir heureux et de création épanouissante, c'est-à-dire « ouvrir l'école sur une société ouverte ».
Cet ouvrage explore les formes de luttes initiées au sein de l'école au cours des 150 dernières années. Les auteurs s'interrogent d'abord sur l'ambivalence du statut de fonctionnaire d'Etat: les enseignants sont-ils voués à l'institution qui les paie ou aux enfants dont ils ont la charge? L'école est-elle une structure de contrôle ou d'émancipation? Ils abordent deux formes de résistance: pédagogique (l'éducateur refuse de transmettre un contenu ou une méthode, à l'instar du mouvement des «désobéisseurs»); puis politique (les personnels protègent les enfants, juifs hier, sans papiers aujourd'hui; s'engagent aux côtés des maquisards, des indépendantistes, etc.). Ils questionnent finalement l'«effroyable échec de l'école publique à corriger l'injustice sociale».
«?À Bilal, petit-fils qui porte mes espoirs d'un monde de diversité et de tolérance.
À quoi bon se battre pour tenter de laisser à ceux qui arrivent une planète «vivable» si leurs esprits, privés de mémoire, incapables de questionnement et sans désir d'élévation, étaient condamnés à errer dans un désert culturel et spirituel, à la merci du premier mot d'ordre, trompés par le moindre mirage, impressionnés par l'image la plus dérisoire???» A. B.
Sans être un éducateur proprement dit, Élisée Reclus peut-être considéré comme une figure-clé de l'éducation libertaire et de la création d'écoles « libérées » et d'universités populaires entre le 19e et le 20e siècles. Son intérêt pour l'éducation traverse toute son oeuvre, et si les textes explicitement dédiés à cette question sont assez rares, sa langue même en fait un passeur de savoir formidable. Très largement diffusés, ses écrits vont littéralement ouvrir toutes les portes. Pour Reclus, le savoir permet non seulement de se construire, mais aussi de s'appartenir.
C'est selon lui à travers l'étude et l'observation de notre milieu que les contours de notre existence et de notre condition terrestres apparaissent le plus distinctement.
La personne humaine ne peut se connaître hors de son appartenance à la nature. Plutôt que d'opposer culture et nature, il choisit volontairement de les penser ensemble. « L'homme, écrira-t-il en tête de son dernier ouvrage, est la nature prenant conscience d'elle-même ».
Cet intérêt est largement partagé dans son cercle d'amis. Pierre Kropotkine et Charles Perron proposent eux aussi une éducation géographique en actes, une approche directe et complète du monde entièrement dédiée à la découverte d'un lieu non borné.
A l'heure où les repères proprement géographiques se brouillent, les écrits d'Élisée Reclus et de ses collaborateurs réunis dans La joie d'apprendre rappellent avec une insistance bienvenue que tout commence ici, autour de nous, dans cet espace de connivence entre lieu et monde, entre expérience et savoir. Sachant que savoir c'est enseigner, et qu'enseigner c'est rendre ce qui nous a été donné.
Le tissu social et éducatif est marqué par une pluralité dans les formes de socialisation, de culture, d'éducation, de langage, de modes d'être au monde et aux autres... L'autre, l'étranger, l'étrangéité sont omniprésents et font partie de l'environnement proche et du quotidien. L'école est devenue un lieu de confrontation symbolique entre les différentes normes. Elle était déjà au coeur des enjeux politiques et sociaux, elle est désormais aussi au centre des enjeux culturels.
Si la diversité culturelle s'impose dans les faits, l'éducation interculturelle se propose d'en comprendre et d'en maîtriser les effets en s'inscrivant non pas dans un paradigme différentialiste mais dans la perspective d'un humanisme du divers.
Vous passez un examen ou un concours, et vous vous retrouvez seul face à vos notes : comment faut-il s'y prendre pour réviser efficacement et intelligemment ? Laissez-vous guider par deux spécialistes des sciences de l'éducation et de la pédagogie. Le préalable indispensable ? Bien connaître la nature des épreuves et se fixer des objectifs en amont. Vous pouvez maintenant planifier vos révisions, calmement et progressivement, en apprenant à entraîner votre mémoire, faire les bons exercices, mais aussi développer votre assurance et ménager votre corps.
Découvrez des conseils pratiques et des exemples concrets pour optimiser votre temps de révision et, ainsi, mieux réussir vos examens et vos concours. Et pour les retardataires, une session commando !
À quoi pense un enseignant avant d'entrer dans sa salle de cours ? Répondre à cette question, c'est s'efforcer de rendre l'esprit qui préside à l'éducation et qui transcende tous les contenus particuliers que l'enseignement a pour vocation de transmettre. Il se pourrait que cet esprit soit plus important que tous les objets précis de l'enseignement parce que toute éducation digne de ce nom doit procurer une orientation fondamentale, que l'on peut dire métaphysique, qui est d'aider à vivre et à affronter l'existence avec confiance. C'est cet l'esprit de l'éducation que présente cet essai salutaire en rappelant qu'il a donné naissance à nos institutions d'enseignement et à notre civilisation elle-même. Fort d'une expérience d'enseignement de plus de quarante ans, dans plusieurs langues et de nombreux pays, un enseignant passionné réfléchit ici aux présupposés de sa pratique éducative et en tire des leçons pour notre temps.
Que ce soit par choix ou par défaut, les enseignants qui arrivent en Segpa peuvent se sentir démunis et se posent beaucoup de questions :
- Comment travaille-t-on avec des collégiens ?
- Comment enseigner à des élèves en grande difficulté ?
- Quels sont les objectifs scolaires et d'orientation ?
- Comment communiquer avec les parents et les autres intervenants ?
Toutes ces questions et bien d'autres, Maximilien Lambart se les est posées lors de sa nomination en Segpa trois jours avant la rentrée. Fort de son expérience, il souhaite aiguiller et rassurer les enseignants en proposant des pistes, des outils et un panorama complet de l'organisation de la Segpa. Il expose les spécificités de cette section, le rapport avec les adolescents, les difficultés d'apprentissage, l'orientation professionnelle...
Un guide opérationnel, réaliste et bienveillant pour accompagner les élèves à besoins éducatifs particuliers vers leur réussite.
Marie Soulié, enseignante expérimentée, vous ouvre grand les portes de sa classe inversée !
Dans ce livre, entre témoignage et conseils pratiques, vous découvrez son cheminement, ses essais erreurs et les fonctionnements de sa classe inversée. L'ouvrage répond aux principales questions que se posent un enseignant avant de démarrer :
- Pourquoi se lancer ?
- Comment amorcer une classe inversée ?
- Comment concevoir une capsule ?
- Comment mettre les élèves en activité ?
- Comment utiliser les outils numériques ?
- Comment communiquer sur son fonctionnement ?
L'autrice partage les points essentiels pour une bonne organisation, revient sur certaines idées reçues et ouvre des perspectives d'innovation et de créativité pédagogique. Mais surtout, elle donne à voir le cheminement essentiel vers un changement de posture qui doit être au service des apprentissages des élèves.
Ce livre est votre compagnon quotidien pour construire une classe inversée tournée vers la motivation et la réussite des élèves.
« On vole à l'enfant sa terre pour lui apprendre la géographie, sa langue pour lui apprendre la grammaire. Il a soif d'épopées, mais on lui donne des chroniques de faits et de dates. » Ainsi s'exprime Rabindranath Tagore (1861-1941), poète, romancier, dramaturge, peintre et compositeur mais surtout philosophe et éducateur. Première anthologie du genre en langue française, Une école sans murs est une incursion dans les idées en éducation du célèbre penseur indien. Il y défend une place centrale pour les arts dans le curriculum, un singulier concept de nature en pédagogie, une perspective universaliste originale appelée cosmopolitisme et qu'il associe à une ouverture au monde et à la diversité des cultures ou encore une volonté de bâtir des ponts entre Orient et Occident.
L'ouvrage permet de saisir les pratiques, les visées et les enjeux entourant l'expression personnelle à l'école élémentaire. Le premier chapitre définit l'expression de soi en tant que norme sociale visant à favoriser l'extériorisation des individus, traduite ensuite dans l'espace scolaire. Le second chapitre se concentre sur les pratiques de classe. Il montre que trois modèles d'enseignement sont identifiables, chacun poursuivant des visées éducatives différentes, et opérant une balance singulière entre liberté d'expression et contraintes imposées. Le troisième chapitre évoque le fonctionnement des critères d'évaluation expressifs en classe. Ces critères ne sont pas aussi bien compris par tous les élèves, ce qui souligne l'existence de dispositions à s'exprimer de la « bonne manière » en classe. Le quatrième chapitre se penche sur le « travail émotionnel » des élèves induit par la présence d'activités expressives, et met notamment en lumière un défi pour ceux-ci : la gestion de l'enthousiasme.
Véritables espaces publics miniatures, les cours de récréation sont le lieu des premières inégalités - en particulier entre filles et garçons.
L'aménagement des espaces peut en effet jouer un rôle déterminant dans la reproduction de schémas discriminants. L'absence de mixité, par exemple, est souvent favorisée par la configuration des lieux et le type d'activités qui y sont proposées.
En analysant ces espaces scolaires et les relations qui s'y nouent, Édith Maruéjouls aide les écoles à lutter concrètement contre les discriminations liées au genre. Elle nous invite dans cet ouvrage très abordable à découvrir ces « géographies scolaires du genre », sa méthode de travail et les solutions permettant de rendre l'école plus inclusive.
Car il est essentiel pour la réduction des inégalités et des violences de genre dans nos sociétés que tous et toutes puissent faire, au moins à l'école, je(u) égal.
L'objectif de cet ouvrage est de mettre en lumière les bienfaits et l'intérêt du livre dans la petite enfance. Il propose :- des fiches thématiques donnant des clefs de compréhension sur les bienfaits du livre dans la prime enfance, sur la manière de présenter le livre au tout-petit, etc.- des fiches pratiques présentant des créations autour de livres, des idées d'activités, détaillant les intérêts du support, mais aussi des astuces autour de comptines.Les fiches pratiques partent d'un livre de la littérature enfantine pour aller vers des jeux et activités : « du livre au jeu... » ; ou à l'inverse partent d'une activité pour les rattacher à un livre : « du jeu au livre... »
L'ouvrage brosse les portraits croisés de deux générations d'acteurs de l'Éducation nationale, représentées chacune par une dizaine de professionnels. La première génération née dans l'après-guerre entre dans la carrière autour de mai-68 ; la deuxième grandit dans les années 1970-1980 et commence à enseigner vers l'an 2000 : elle se présente symboliquement comme descendance de la première. Une mise en regard permet de dégager les spécificités de chacune d'elle ainsi que des continuités et des ruptures.
Les enseignants donnent à voir, à travers leurs récits, les liens complexes tissés entre monde familial et monde scolaire. Ces liens sont resitués à la fois dans un contexte socio-économique et rattachés aux événements de l'histoire nationale ou internationale qui participe de la construction des identités, depuis la Seconde guerre mondiale, jusqu'à la décolonisation, les flux migratoires post-coloniaux et la « crise des migrants » de 2015.
Près d'un enfant sur dix est confronté à un trouble Dys et un sur vingt à un TDAH : dyslexie, dyspraxie, dysphasie, dyscalculie, trouble déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité... À quoi correspondent ces troubles ? Comment distinguer un élève en difficulté d'un élève Dys ou TDAH ? Comment les soutenir dans leurs apprentissages ? Quelles sont les dispositifs institutionnels ? Comment accompagner les familles ?
Isabelle Ducos-Filippi répond aux nombreuses questions que se posent les enseignants de manière précise, concrète et pragmatique. Elle propose des outils et adaptations pédagogiques réalistes pour chaque type de difficulté (lecture, écriture, chiffre, oralité...), des pistes de réflexion pour l'évaluation, des aides à la mémorisation...
Ce livre est le compagnon quotidien complet pour un accompagnement épanouissant des élèves Dys et TDAH de la maternelle au lycée.
Parfois, une classe peut vous faire perdre pied, car vous avez l'impression de ne plus rien contrôler. Cet ouvrage vous accompagne pas à pas pour analyser vos gestes et les comportements de vos élèves afin de mettre en place un nouveau cadre pour des enfants plus autonomes et épanouis.
Ce compagnon quotidien de votre développement professionnel s'accompagne de documents téléchargeables et d'une communauté sur les réseaux sociaux.
Cette 3ème édition, complètement actualisée et considérablement augmentée, présente de manière exhaustive les travaux les plus récents menés en psychologie cognitive, issus tant de la recherche fondamentale que de la recherche appliquée, sur l'apprentissage de la lecture et ses difficultés.
Tout le monde s'accorde pour constater l'inadaptation du modèle traditionnel de l'enseignement au monde actuel. D'autres modèles existent, comme les pédagogies dites alternatives ou positives, qui ont fait leurs preuves depuis longtemps. Comment se fait-il alors que celles-ci ne soient pas plus appliquées ? La raison tient en ce qu'on tente de changer de paradigme... mais sans quitter l'ancien : on est d'accord pour « ne laisser personne au bord du chemin », mais on continue de s'inquiéter « du programme à finir ».
Cet ouvrage pointe ainsi 10 habitudes pédagogiques qu'il est urgent d'abandonner pour donner une chance de réussite au nouveau paradigme pédagogique dont notre société blessée a besoin. Ce paradigme, fondamentalement écologique, doit permettre à l'élève de se reconnecter avec l'ensemble de son environnement : avec les choses, avec ses semblables et avec la nature, c'est-à-dire avec la vie dans sa totalité et sa diversité. C'est à cette condition qu'une éducation redeviendra possible.