Aucun ouvrage de cette ampleur n'avait été jusqu'alors consacré à l'histoire de la Compagnie de Jésus. Fruit d'un long travail collectif, ce volume est constitué tout à la fois d'une « Histoire », retraçant le destin de l'institution au cours de ses presque cinq siècles d'existence (de 1540 à aujourd'hui), et d'un « Dictionnaire », éclairant des thématiques précises, toutes essentielles - collèges, esclavage, exil, islam, papauté, théâtre, tyrannicide... Il présente dans leur singularité et le dynamisme de leur individualité chacun des personnages marquants de la Compagnie de Jésus. Et celle-ci en a compté beaucoup, de ses pères fondateurs à ses figures spirituelles, intellectuelles, savantes, philosophiques, artistiques - Christoph Clavius, Michel de Certeau, Teilhard de Chardin, Pedro Arrupe... Autant d'inventeurs et d'inspirateurs déployés sur tous les terrains de la pensée et de l'action.
Une telle entreprise historiographique s'imposait d'autant plus que la Compagnie de Jésus a vu, pour la première fois de son histoire, l'un des siens accéder au trône de saint Pierre, le pape François. Elle aide à mieux comprendre pourquoi cet Ordre aussi redouté qu'admiré, proscrit au XVIIIe siècle sur décision du Vatican puis restauré par la même autorité pontificale, continue de nous fasciner aujourd'hui, après avoir fait l'objet depuis sa fondation de tant de fantasmes et de préjugés. Quel est le ressort de son ambition, le secret de son influence et de son intelligence du monde ? Ces interrogations jalonnent l'itinéraire d'une institution unique, tout aussi puissante et féconde qu'invariablement exposée à tous les mythes.
Un coffret qui réunit deux ouvrages collectifs Jésus, l'encyclopédie et Après Jésus en édition brochée, assorties d'une riche iconographie commentée par de grands spécialistes de l'art et de l'archéologie, de la volonté de « démocratiser » un savoir souvent complexe à travers les regards croisés d'historiens, d'exégètes, de philosophes, etc.
Jésus, l'encyclopédie : Malgré les progrès confirmés de la sécularisation, la figure de Jésus suscite toujours l'intérêt de nos contemporains. Mais la lecture effective des Évangiles demeure une entreprise complexe vis-à-vis de laquelle beaucoup se sentent démunis. Un décryptage des évangiles au plus près du texte par plus de 70 spécialistes internationaux prestigieux, exégètes, historiens, psychanalystes, philosophes.
Après Jésus : Jésus n'avait laissé aucun écrit. Il n'avait institué aucune nouvelle religion, aucun credo singulier, aucun clergé, encore moins une quelconque théorie morale ou sociale. Tout était à inventer... C'est ce temps des commencements, très peu connu du public, même chrétien, qui est ici reconstitué par 80 auteurs, tous spécialistes de l'Empire romain et du christianisme antique.
Voici plus de mille ans que, de l'Europe entière, des femmes et des hommes quittent un jour leur logis, pour rejoindre au plus lointain de l'horizon le sanctuaire sacré de Galice, Saint-Jacquesde-Compostelle et y vénérer le tombeau de l'apôtre Jacques le Majeur. Comment est né ce pèlerinage ? Quel fut le rôle réel de Beatus de Liébana et Alphonse II le Chaste ? Quelles voies les jacquets empruntaient-ils à l'époque médiévale ? Quels dangers devaient-ils affronter ? Pourquoi le pèlerinage subit-il une lente décadence du XVIe au XIXe siècle ? Cet ouvrage retrace toute l'histoire de ce pèlerinage, de sa fondation au IXe siècle à sa renaissance au XXe siècle. Pour la première fois également, la parole est donnée aux « pionniers » de l'après-guerre, ceux qui, comme Dominique Paladilhe en 1948, Louis Janin en 1956, l'équipée d'étudiants en 1958... sont partis à l'aventure sur el Camino de Santiago plus qu'incertain, nous invitant par là même à suivre leur exemple. Découvrez à présent leur fabuleuse épopée ! - L'apôtre Jacques, un saint patron prestigieux - Ces pèlerins, en quête de reliques et corps saints - Ils ont ouvert les voies : les premiers pèlerins (IXe -XIe siècle) - Confrères et coquillards (XVIe -XIXe siècle) - Le pèlerinage de Compostelle au XXe siècle.
En embrassant les deux millénaires qui composent l'histoire du catholicisme, cet ouvrage relève les continuités de l'Église catholique, l'originalité de cette religion comparée aux autres grandes religions, comme celle de l'identité du catholicisme par rapport aux autres confessions chrétiennes. Cette synthèse montre aussi le rôle crucial du christianisme dans l'histoire mondiale, depuis le retournement religieux de l'Antiquité gréco-romaine jusqu'à nos jours, en passant par l'ordre sacré du monde chrétien médiéval ou par la naissance de la modernité et de la laïcité.
Cette synthèse, remarquable et accessible, sur les débuts du christianisme nous conduit des années de prédication de Jésus en Galilée et en Judée, de sa mort ignominieuse, et de la diffusion complexe et diverse de son souvenir et de son héritage dans l'Empire romain, jusqu'à la constitution d'une «mémoire officielle» et institutionnelle qui donnera un corpus canonique d'écritures.
Pour quelles raisons la mort infamante de Jésus n'a-t-elle pas mis fin à ce mouvement à l'intérieur du judaïsme de l'époque ni arrêté la diffusion de son message aux frontières d'Israël? Comment, à partir du second siècle, s'est constitué un système doctrinal et spirituel qui a pu s'imposer à l'Empire romain? Enrico Norelli montre la diversité étonnante des modèles de foi qui aura permis la naissance et surtout le développement de la doctrine chrétienne. Il explique pourquoi certains de ces modèles se sont imposés au détriment d'autres. Il aborde de nombreuses questions relatives à cette construction : la lecture de la Bible, la constitution de l'Église, Marcion, le judéo-christianisme, l'influence et le rôle de Paul, la constitution d'un canon écrit à la confluence de mémoires plurielles...
Jésus n'a laissé aucun écrit, il se référait aux Ecritures juives. Il n'a institué ni religion, ni credo, ni clergé, ni rite, hormis un repas « en mémoire de lui », et une prière, le « notre Père ». Comment ses disciples ont-ils donc fait pour exprimer et mettre en pratique leur foi en lui ? Comment ont-ils prié, communiqué entre eux, interagi avec les peuples qu'ils côtoyaient ? Tout cela restait à inventer...
Le tout premier christianisme était sans image, sans « Nouveau Testament », sans prêtres, sans pape... et pendant plus de deux siècles il y eut des communautés chrétiennes très diverses, voire divergentes, certaines proches du judaïsme, d'autres le rejetant absolument. Il faudra beaucoup de temps pour qu'émerge une Eglise unifiée autour d'un début d'orthodoxie. C'est alors, en 250, que les chrétiens subiront la première persécution générale dans un Empire en pleine crise.
Ce temps des commencements encore trop peu connu, ce temps tumultueux de tous les possibles est ici reconstitué de façon accessible et vivante par 80 des meilleurs spécialistes des premiers siècles de notre ère.
Inquisition ! Le mot seul charrie tout un imaginaire de peur, d'obscurantisme, de tortures insoutenables (la « question ») et de bûchers... Mais qu'était réellement l'Inquisition ? Un tribunal punissant l'hérésie pour préserver l'unité du monde catholique romain. Détenant son pouvoir du pape, qui contrôlait ainsi la régularité de son action, l'« inquisiteur » - du latin inquisitor (« celui qui examine, recherche ») - était d'abord chargé d'instruire des enquêtes. Secondé par les laïcs du district qui signalaient la présence de tel hérétique avéré ou suspect, il devait, dans l'exercice de sa fonction judiciaire, faire preuve d'honnêteté, de prudence, de fermeté certes, mais aussi d'érudition. Par-delà la légende noire héritée de l'historiographie romantique ou anticléricale du XIXe siècle, Marie-France Schmidt se propose de revisiter l'histoire d'une institution controversée en s'appuyant sur les travaux des historiens des XXe et XXIe siècles qui en ont beaucoup relativisé le caractère répressif.
- Qu'est-ce que la vérité ? lui dit Pilate.
- La vérité est du ciel, répondit Jésus. Pilate reprit : « Et sur terre, il n'y a pas de vérité ? » Jésus dit à Pilate : « Tu vois comment les maîtres du pouvoir sur terre jugent ceux qui disent la vérité ! »
Adam et Ève - Noé - Abraham - Jacob - Joseph le Patriarche Moïse - Ruth - David - Salomon - Élie - Ézéchias - Jérémie Job - Jean le Baptiste - Marie - Jésus - Pierre - Paul de Tarse Marie-Madeleine - Jean le Disciple .
La Bible est le livre le plus vendu au monde depuis l'invention de l'imprimerie. Texte de référence pour les juifs et les chrétiens, il est aussi essentiel à la compréhension de la littérature et de l'art occidental. Voici vingt portraits des plus grandes figures de cette saga incomparable.
D'Adam et Ève à Jésus, d'Abraham à Marie, de Moïse à saint Pierre, du roi David à Marie-Madeleine, les personnages les plus fondamentaux des traditions juive et chrétienne défilent devant nous avec un souci constant de la narration, mais aussi une fine contextualisation historique et une recherche du sens spirituel de leur destinée.
Sous la plume de dix-huit spécialistes juifs ou chrétiens, rabbins, prêtres, pasteurs, historiens, philosophes ou écrivains (Marc-Alain Ouaknin, Fabrice Hadjadj, Jean-Christian Petitfils, Michel-Marie Zanotti-Sorkine...), le coeur de la Bible se déploie dans la pluralité de ses interprétations et la diversité de ses approches.
À l'heure où le fait religieux ne cesse d'interroger, ce livre est à la fois une contribution à un dialogue paisible entre les religions et au sein de la société, et une manière plaisante et sérieuse de découvrir le Dieu des juifs et des chrétiens.
Aucune apparition passagère n'épuise la divinité ; dieu s'était révélé avant jésus, dieu se révélera après lui.
Les manifestations du dieu caché au fond de la conscience humaine sont toutes du même ordre. jésus ne saurait donc appartenir uniquement à ceux qui se disent ses disciples ; on lui rend un culte plus vrai en montrant que l'histoire entière est incompréhensible sans lui.
Un portrait de garçonnet en vêtements du XVIIIe siècle, perdu parmi les objets hétéroclites d'une vente aux enchères de l'hôtel Drouot à Paris, provenant de la Cour de Danemark, indique le nom de l'enfant, Louis XVII.
Ce dernier tourne son visage quelque peu boursouflé, vers un public inconnu, celui de l'Histoire. Archives, vêtements, jouets, objets témoignent de l'existence de ce petit prince que la littérature, la peinture la sculpture ont idéalisée. Peut-être parce que le récit de sa courte vie a prêté vie à tant d'affabulations que la triste et froide réalité, un coeur desséché dans un reposoir de cristal, est devenue légende ?
Peut-être parce que les circonstances de sa vie et de sa mort en ont fait un symbole politique ? Peut-être parce qu'il ne possède aucune sépulture sur laquelle se recueillir ? Peut-être...
La justice française n'a enregistré ni plainte, ni délit, ni accusation, ni défense, ni réquisitoire, ni plaidoirie pour ou contre Louis-Charles de France, mort en prison à l'âge de 10 ans. Dominique Sabourdin-Perrin en restitue ici la mémoire sans parti pris politique. Simplement au nom des droits de l'enfant...
Qu'est-ce qu'une hérésie ? Quelles ont été les grandes hérésies du passé ? Quel profit pouvons-nous encore tirer de leur étude ?
Cet ouvrage nous offre sans doute la meilleure synthèse jamais publiée sur le sujet. La confusion et le manque de sens des proportions propres à l'esprit moderne ont rendu la question obscure voire inintelligible ; elle demeure pourtant essentielle pour qui voudrait non seulement comprendre les ressorts profonds de notre histoire, mais aussi identifier les sources de nos convulsions présentes.
Servi par l'écriture claire et limpide, l'érudition colossale et le souffle prophétique de l'auteur, cet essai condense et met en scène les plus redoutables tentatives de subversion dont a fait l'objet l'Église catholique, depuis ses origines jusqu'à nos jours :
- L'hérésie arienne et sa cristallisation au coeur de l'Empire romain.
- L'islam, dont Belloc annonce l'inévitable résurgence.
- L'hérésie albigeoise, forme médiévale de l'affection manichéenne.
- La Réforme et l'implosion moderne de la Chrétienté.
- L'entreprise de destruction contemporaine, manifeste à tous les plans de la vie sociale.
«Que Dieu tout-puissant daigne envelopper notre oeuvre de sa grâce, forger en nous une volonté juste, bénir notre discernement et nous rendre heureux dans la confiance de nos peuples. Amen.».
Tenus lors d'un discours radiodiffusé en 1933, ces propos d'Adolf Hitler illustrent toute l'ambiguïté du régime hitlérien à l'égard du christianisme: le nazisme était-il une idéologie fondamentalement hostile à la religion chrétienne ou a-t-il au contraire su exploiter les tendances les plus profondes de l'âme religieuse allemande? Quant aux Églises chrétiennes, ont-elles été ces lieux de résistance au totalitarisme dont les historiens d'après-guerre ont si volontiers chanté les louanges ou bien n'ont-elles été finalement que l'un des nombreux rouages d'une société dévouée tout entière à son Führer?
Ce sont ces questions que l'historien allemand Christoph Strohm aborde dans ce petit livre, devenu un classique outre-Rhin depuis sa publication en 2011. Sans compromission mais sans non plus entamer le procès des acteurs historiques, son propos se veut également une introduction simple d'accès à cette page sombre de l'histoire du christianisme au XXe siècle.
L'auteur spécialiste des Templiers a examiné les origines du Temple avant 1118, son expansion, son originalité, sa dissolution, sa dispersion. Il se penche avec force références de recherches sur les mystérieuses suites spirituelles. Cet ouvrage met donc le focus sur le phénomène templier qui, après son apogée et une éclipse relative, a connu une sorte de renaissance depuis le 18e siècle et connaît un succès d'apparence irrationnelle mais bien réelle en ce 21e siècle. La question est de savoir pourquoi. De manière inédite, le livre se penche donc sur les Ordres qui ont jalonné l'Histoire, de manière contemporaine aux Templiers dont l'Ordre est dissout en 1312 et sur les autres structures et mouvances ultérieurs et actuels. Y aurait-il un esprit templier ?
Il existe plusieurs filiations templières.
Aujourd'hui, les néo-Templiers se multiplient. Pourtant, par bulle papale de 1312, il a été et demeure interdit de porter l'habit, le blanc manteau, la croix pattée et de se revendiquer de l'Ordre du Temple sous peine d'excommunication. Cela étant, d'autres bulles permettront l'existence d'autres Ordres, que ce soit en Espagne ou au Portugal par exemple. Au fil du temps, le mystère des Templiers ne faiblira pas. Le 18e siècle connaîtra même un engouement templier fulgurant en Europe et ailleurs, particulièrement dans les milieux maçonniques, notamment sous l'impulsion d'un discours de 1736 prononcé à Paris par Michel de Ramsay. Toutefois, en 1782, un convent se réunit à Wilhelmsbad et met fin à l'idée que les Francs-Maçons sont les héritiers du Temple, et pourtant vont demeurer bien des références que l'on dira pudiquement chevaleresques ou symboliques. Des mouvances nouvelles seront nées et connaîtront des fortunes diverses, au sein de familles et de groupes religieux et philosophiques très différents les uns des autres. De nos jours l'esprit du Temple semble se trouver partout.
Que se passe-t-il ? L'ouvrage entre dans les détails. Qu'ont transmis les Templiers qui leur survive à ce point ? Au demeurant, serions-nous de potentiels Templiers ? L'intérêt et le succès templiers ne se démentent pas. L'auteur e explique les raisons et examine à la loupe l'évolution depuis 1312 jusqu'à nos jours. Il y a des Templiers modernes sur les deux hémisphères. Lesquels et pourquoi portent-ils et se réfèrent-ils à cet Ordre qui n 'existe officiellement plus ?
Ce livre narre l'histoire d'une rencontre, celle de Dieu et de l'homme. Des Évangiles, aux Pères de l'Église et aux Confessions d'Augustin, des ermites orientaux à la théologie monastique, de saint Anselme à Bonaventure, Thomas d'Aquin et Duns Scot, de la Réforme protestante à Vatican II, ce sont les écoles, les doctrines, les courants et les contre-courants de la théologie chrétienne qui, ici, sont mis en perspective et étudiés.
Le grand mérite de ce livre est d'offrir un panorama complet et accessible de l'histoire de la théologie, des fondements bibliques à nos jours.
Avec la collaboration de Gilles Berceville, Patrick Descourtieux, Pierre Gibert, Marc Ozilou.
Pour la première fois, cet ouvrage raconte l'histoire des « traditionalistes », catholiques qui critiquent ou rejettent le concile Vatican II et la réforme liturgique qui s'ensuivit. Il décrit aussi l'histoire de ces prêtres ou de ces laïcs qui, en France, aux États-Unis et dans d'autres pays, sans s'opposer au concile et à la « nouvelle messe », restent attachés à la liturgie traditionnelle et sont soucieux d'une défense de l'orthodoxie de la foi. En historien de l'Église, Yves Chiron dévoile les origines de ce mouvement à l'époque de Pie X. En fin connaisseur du catholicisme contemporain, il met en perspective son actualité au cours des pontificats de Benoît XVI et de François. Cette recherche, engagée depuis plus de vingt ans, se fonde sur de nombreuses archives et sources inédites, et sur une large enquête menée auprès de personnalités des communautés traditionalistes ou de sensibilité traditionnelle. Un dictionnaire biographique recensant plus d'une centaine de personnalités montre combien cet univers, traversé de tendances variées, est loin d'être monochrome. Un livre de référence qui fera date sur le sujet.
« Chaque homme a besoin de trouver un jour son lyrisme » écrit André Malraux.
C'est aux côtés des chrétiens d'orient que j'ai trouvé le mien. Une odyssée. Des chrétiens comme fil conducteur. Et l'Orient, le grand Orient, une vaste étendue géographique aux bornes floues comprenant la Syrie, l'Irak et l'Iran, avec le Caucase et le Golfe Persique inclus. J'hésite à y introduire le Yémen. Y'a-t-il des églises en Afghanistan ? Et la Corne de l'Afrique ?...
Parti de Paris au volant d'une 4L, Vincent Gelot, 26 ans, se lance ainsi pendant plus de deux ans sur les routes à la découverte des «chrétiens d'Orient»... Rattrapé par l'Histoire et dépassé par sa propre aventure, il devient le témoin de l'appel à l'aide de ces communautés terriblement menacées, cachant un livre clandestin qui recueille tous leurs témoignages en arabe, farsi, russe, amharique... jusqu'à celui du pape François lui-même.
Illustré des photos inédites de l'auteur et des plus beaux témoignages manuscrits, ce livre raconte cette incroyable épopée, au coeur du martyr des Chrétiens d'Orient.
Voici une contribution à ces fabriques de l'identité dont le XIXe siècle a été si prodigue. Les huguenots, sortis très affaiblis des siècles de persécution (ils ne représentent plus que 2% de la population), mais toujours là, peuvent puiser dans leur histoire des titres de durée, de légitimité, d'enseignement et de «gloire».
Ces protestants français deviennent des spécialistes de la commémoration, de la fabrique de lieux et de mots de mémoire, de musées, mais aussi de héros et d'héroïnes (toujours victimaires, mais nous savons, en France, que les vaincus sont autant des fondateurs que les vainqueurs). Ce faisant, ils transforment l'identité du groupe: elle n'est plus seulement religieuse, comme c'était le cas depuis trois siècles; elle devient historique, mémorielle, culturelle. Elle est de plus en plus déconnectée de la pratique et de la croyance, voire de l'endogamie, et capable de se transmettre sur des générations.
C'est aussi un produit de la sécularisation de la société française que cette «huguenotisation» des protestants, ou leur transformation en «protestants de mémoire». On peut avancer qu'elle a contribué à sauver le protestantisme français, qui aurait probablement connu plus de difficultés à survivre dans la société pluraliste globalisée s'il n'avait été qu'une différence religieuse.
En juillet 1941, l'Assemblée des cardinaux et archevêques de France, sous l'impulsion du cardinal Emmanuel Suhard, archevêque de Paris, décide de fonder la Mission de France en ouvrant un séminaire à Lisieux. Son but : former des prêtres séculiers qui veulent se consacrer à l'évangélisation des diocèses de France pauvres en vocations sacerdotales.
La première promotion de ce séminaire missionnaire arrive à Lisieux en septembre 1942. Quatre-vingts ans après, la Mission de France accueille en son sein, en plus des prêtres, des laïcs hommes ou femmes, mariés ou non, qui portent ensemble la responsabilité missionnaire. Ce sont ses principales intuitions et pratiques dont il est question dans ce livre. Elles s'enracinent toutes dans une recherche spirituelle en résonance avec le monde contemporain.
Dans le tragique de l'existence, attentifs aux diverses situations de fractures et de pauvreté, les membres de la communauté Mission de France partagent aux lecteurs l'originalité de leur spiritualité missionnaire, pour vivre au coeur du monde l'espérance évangélique.
La communauté, l'abbé et la Règle sont les trois piliers du monachisme repris et enrichis par saint Benoît de Nursie, fondateur du Mont-Cassin au milieu du VIe siècle.
Quinze siècles plus tard, des dizaines de milliers de moines et de moniales continuent à se réclamer de cette tradition et à vivre selon ces mêmes principes sur les cinq continents, qu'il s'agisse des Bénédictins, des Cisterciens, des Olivétains et de bien d'autres...
Dans le monastère, tous, moines ou moniales, abbés et abbesses, sont soumis à ce petit texte, la Règle de saint Benoît. Constamment lu et relu, commenté et expliqué, puisque l'on compte plus de 1 500 éditions depuis le XVIe siècle, il forme le coeur de cet ouvrage. Chacun de ses 73 chapitres ainsi que son prologue sont analysés par des spécialistes, chercheurs et moines qui présentent ainsi l'histoire des pratiques bénédictines du vie au XXIe siècle.
Quel est le rôle du supérieur ? Quelle est la forme de la prière ? Comment les moines et moniales se nourrissent-ils ? Où dorment-ils ? Comment s'habillent-ils ? Quel sens donnent-ils à leur séparation d'avec le monde ? Comment conduisent-ils la gestion économique des communautés ? Comment ont-ils appréhendé l'arrivée du téléphone puis d'Internet et des réseaux sociaux ? Comment vivent-ils la pauvreté individuelle ? Voici quelques-unes des questions auxquelles ce livre répond à travers l'étude des chapitres de la Règle.
Cette Règle, véritable ADN de la vie monastique occidentale, devient ainsi accessible à un large lectorat, au-delà des seuls habitués des monastères, et cela sans doute pour la première fois depuis l'invention de l'imprimerie.
À l'occasion du quatrième centenaire de la mort de saint François de Sales, le pape François évoque, dans cette courte lettre apostolique, le parcours, le message et l'héritage de celui que saint Jean-Paul II avait surnommé « le docteur de l'amour divin ». Pasteur infatigable, prédicateur hors pair, évêque proche de son troupeau, François de Sales puisait son énergie apostolique avant tout dans la prière, expression de son amour pour Dieu. Sans celui-ci notre mission de chrétiens ne peut se déployer de manière authentique. Saint François de Sales a su frayer un chemin à l'Évangile dans une période de crises et de bouleversements divers. À son école, nous inspirant de son action, nous pouvons contribuer à bâtir une Église à l'écoute du monde, toujours plus fidèle au Christ et à l'Évangile. AUTEUR Depuis son élection en 2013, le pape François ne cesse d'interpeller les chrétiens et les personnes de bonne volonté à oeuvrer pour plus de justice sociale et de fraternité, engageant l'Église sur la voie de la conversion missionnaire.
Un an avec les saints Quel cadeau de vivre avec les saints ! 45 saints célèbres avec biographie et prière Les vies de saints élèvent nos âmes ! J´ai toujours eu un amour particulier pour les saints. Regardez-les vivre, aucune histoire simple et cela nous rejoint tellement, car nous avons aussi des parcours compliqués. Malgré leurs épreuves et ils sont toujours victorieux finalement. Leurs amitiés est un trésor ! Demandons-leurs de nous aider dans nos difficultés et nos soucis. Ils sont là pour nous et avec nous. Ce livre nous apprend à mieux les prier. Leur prière est puissante ! Les saints ont chacun une manière particulière et efficace de s´adresser à Dieu. Nous vous proposons de prier avec eux, quel cadeau de les avoir comme intercesseurs ! Belle année avec nos chers amis du Ciel ! Qu´ils nous bénissent ! Thierry Fourchaud
Le sujet de la liturgie, de la messe est devenu de plus en plus brûlant au cours des dernières décennies. Il agite les esprits des clercs et ceux des laïcs, partisans de la réforme conciliaire ou adeptes de la liturgie traditionnelle. Monseigneur Schneider place le débat à son juste niveau, s'attachant à approfondir la réalité du mystère eucharistique à la lumière de l'Écriture sainte et de la Tradition de l'Église. La richesse doctrinale de ce travail n'est surpassée que par sa profondeur spirituelle. Tous ceux qui aiment la liturgie, la messe, l'Église et sa Tradition tireront, en ces temps de confusion générale, grand profit de cette lecture à la fois très argumentée, profondément surnaturelle et néanmoins abordable. Traduit par Smits Jeanne