Cinq années de recherche, l'accès à une correspondance inédite. La biographie de référence acclamée par la presse internationale.
En observant les enfants, en testant différentes approches, en s'inspirant du matériel du pédagogue français Édouard Séguin, Maria Montessori a découvert des principes éducatifs qui sont aujourd'hui approuvés par les neurosciences. Ce qu'elle disait sur la vie prénatale, le fonctionnement du cerveau du nourrisson, la polarisation de l'attention, la faisait passer pour une folle. Maria Montessori croit en l'observation scientifique, mais aussi au miracle, à l'invisible, au pouvoir de la beauté.
Maria Montessori était une femme d'affaires redoutable : pour garder le contrôle, elle a breveté son matériel didactique et a créé des cours de formation internationaux.
Le livre évoque autre épisode : Maria Montessori a eu une relation positive avec le fascisme pendant toute une décennie, de l'arrivée de Mussolini à la tête du gouvernement italien en 1924 jusqu'en 1934, où elle rompra avec le régime.
Face au constat d'une France « fracturée », les auteurs ouvrent un dialogue autour de la notion, très vaste, de faire société. La question centrale de leurs échanges est l'éducation, et ses enjeux contemporains fondamentaux.
Quelle mission confèrent les citoyens à leur école ? Comment celle-ci parvient-elle à donner confiance à l'individualité tout en faisant la part belle au collectif ? Quels sont les bouleversements à l'oeuvre pour l'apprentissage avec l'arrivée du numérique ?
Avec « humanité » pour mot d'ordre, les deux auteurs appellent à une réflexion autour de ce qui constitue le socle du vivre-ensemble :
L'éducation. Ils tentent ainsi de proposer des pistes concrètes afin de se battre pour un avenir commun.
Qu'est-ce que la pédagogie Montessori et comment la mettre en oeuvre ? Si le nom, après des décennies d'oubli, est de nouveau très à la mode, la méthode et la pensée de Maria Montessori restent à découvrir. La théorie du développement naturel de Maria Montessori est de plus en plus validée par les neurosciences, l'éthologie, les sciences cognitives, et la psychologie. Exigeante dans sa pratique pour l'adulte, libératrice pour le développement personnel de l'enfant, sa pédagogie constitue également une contribution essentielle aux réponses à apporter aux défis de la paix et de la tolérance, de l'écologie et du développement durable.
Lors de sa conférence donnée pendant le Congrès national regroupant les enseignants des écoles Montessori, Marshall B.
Rosenberg a décrit les principes-clés de la Communication NonViolente en illustrant clairement la façon de les appliquer en classe.
Les propos de ce livre, la transcription de la conférence et de l'atelier, apporteront certainement de précieuses informations aux enseignants et parents qui souhaitent enseigner avec bienveillance, c'est-à-dire développer des relations saines avec les enfants, rompre avec des schémas passés négatifs et créer de nouvelles structures sociales satisfaisantes pour tous.
Les plus :
- La réédition d'un best-seller : 35'000 ex. vendus.
- L'auteur, Marshall B. Rosenberg, fondateur de la Communication NonViolente.
- Effets positifs démontrés sur le travail des élèves (meilleur apprentissage, créativité développée?) ainsi que sur le rapport qu'entretiennent les enseignants avec leur activité.
Le métier de professeur des écoles évolue constamment : réformes multiples, réorganisation des rythmes scolaires, laïcité, numérique, etc. Cet ouvrage a pour objectif d'aider concrètement les enseignants débutants à entrer dans le métier, mais également les enseignants plus chevronnés à faire un point sur l'évolution de leur métier.
Comment réussir sa rentrée ? organiser son temps ? gérer ses élèves au quotidien ? adapter les enseignements ? accompagner les élèves à besoins spécifiques ? travailler en équipe et en mode projet ? connaître le BA ba administratif ? Gérer sa carrière ? etc.
62 outils indispensables pour aider à exercer le métier de professeur des écoles répondront à toutes ces questions.
- Chaque outil est traité de façon synthétique et imagée sur 2 ou 4 pages.
- Des conseils méthodologiques, des remarques sur les contextes d'utilisation de ces outils, ainsi qu'un approfondissement des connaissances viennent compléter ces présentations.
- Des exemples d'application en classe, qui s'appuient sur une expérience de terrain des auteurs, renforcent la pédagogie de ce livre.
Remarquablement documenté, cet essai percutant dénonce les blocages persistants depuis le milieu du 20ème siècle qui ont empêché la démocratisation pourtant décidée et proclamée. L'imaginaire collectif qui s'est construit en matière d'éducation est en réalité source d'élitisme et d'injustice et surtout rend le système éducatif irréformable. Ainsi, quelles que soient les politiques menées, les réponses pour sortir de l'impasse ne font, en réalité qu'amplifier le phénomène d'inégalités scolaires.
Les auteurs proposent donc une révolution copernicienne de l'éducation qui passe par une volonté de repenser en profondeur les contenus des enseignements. Ils interrogent l'approche disciplinaire et promeuvent des savoirs pensés pour chaque élève. Ainsi, ils prônent une politique « curriculaire » qui engage tous les acteurs, dans la perspective de faire de l'école non pas un lieu de compétition mais un lieu d'apprentissage des savoirs humains indispensables.
Cet ouvrage propose d'aider les enseignant(e)s à mieux intégrer le doudou dans leurs pratiques en partant du principe que ce compagnon est une présence qui peut aider l'enfant dans son entrée à l'école et dans sa réussite scolaire, et permettre à l'enseignant(e) d'impulser un lien plus fort entre l'école et les familles.
En effet, l'importance du doudou pour les petits enfants n'est plus à démontrer ! Lorsqu'on se rend sur les forums de parents ou dans les réunions de parents à la rentrée, la question revient souvent : Mon enfant peut-il emporter son doudou à l'école ?. Et du côté des professeur(e)s, deux questions restent en suspens : quelle attitude dois-je avoir vis-à-vis de mes petits élèves à propos de leur doudou ? et comment préparer et aider les enfants à se détacher de leur doudou ?.
Et là, selon la réponse que chaque enseignant(e) apporte à cette question, la place du doudou change selon les classes...
L'organisation de l'ouvrage Partie 1 (théorique)Présentation de quelques ouvrages théoriques sur le doudou (Winnicott Les Objets transactionnels) et pistes de réflexionPrésentation de 45 albums qui parlent du doudou ou racontent une histoire avec le doudou (+ classement par thème) Partie 2 (pratique)3 séquences de travail organisées par niveau et quelques chants, poésies, comptines sur le thème du doudouTPS/PS : 8 séancesMS : 8 séancesGS : 9 séancesÀ chaque séance correspond une activité à faire le plus souvent à partir de la lecture d'un album. Elles sont présentées comme des fiches de préparation et pour chaque séance sont donnés :Le ou les objectifsLe ou les attendusLa description du dispositif : matériel, type d'activités (découverte, jeu, manipulation...)Le déroulement de l'activité : le rôle de l'enseignant(e), le ou les actions de l'élève...
Les auteuresFabienne Quibel-Périnelle est conseillère pédagogiqueSophie Briquet-Duhazé est Maîtresse de conférence HDR en sciences de l'éducation à Rouen (ses recherches portent sur la conscience phonologique et le nom des lettres). Elle a créé son blog Enseigner et apprendre à l'école maternelle.Elles participent toutes les deux à la préparation au CRPE.
Après avoir abordé des sujets liés à la pratique de classe (la différenciation avec Comme un poisson dans ma classe et l'évaluation positive avec Y a de l'éval' sur la toise) et un sujet lié à la relation des professeur(e)s avec leurs élèves (la gestion des élèves à comportement difficile avec Tu me fais une place à côté de toi ?), Vincent Paré aborde maintenant un sujet lié à la relation de l'enseignant(e) avec un autre acteur incontournable de l'école : les parents.
C'est un sujet qui préoccupe les enseignant(e)s car s'ils ont à coeur d'établir de bonnes relations avec les parents, ils ont très souvent à gérer des situations délicates : parents en colère, irrespectueux, contestataires... mais aussi parent seul, divorcé, absent... Les situations où il devient difficile d'établir une relation sereine sont multiples et variées.
Sans chercher à donner de leçons, ce roman pédagogique tend à éclairer les enseignant(e)s en passant par l'histoire de Caroline, maîtresse devenue directrice d'école, qui s'interroge sur ses expériences et, découvre des réponses au fur et à mesure du chemin qu'elle effectue à la fois, dans les montagnes de son enfance en Ariège et dans le temps en relisant des lettres du passé.
N'imposant aucune marche à suivre, l'auteur donne, à travers la fiction, des sources d'inspiration pour développer ses aptitudes à adopter une communication positive et bienveillante à l'école.
L'histoire se passe dans les Pyrénées ariégeoise où Caroline est partie se ressourcer. Elle raconte, à l'occasion de ses différents périples, ses expériences et réfléchit aux réponses à apporter pour mieux gérer ses relations aux autres.
Elle effectue une sorte de chemin initiatique en 9 épisodes :
Épisode 1 : Le vieux berger de l'òrri --> Identifier les rôles de chacun, parents et enseignant(e)s.
Épisode 2 : L'inconnue des étangs de pierre --> Questionner ses intentions avant de parler.
Épisode 3 : Le bavard de la cascade d'Ars --> Écouter sans conseiller.
Épisode 4 : Le montreur d'Ours d'Ercé --> Identifier les émotions et sentiments derrière les paroles.
Épisode 5 : Le guide de Montségur --> Accompagner sans interpréter.
Épisode 6 : Les supporters de rugby --> Communiquer avec clarté et précision.
Épisode 7 : Le « mauditeur » du canyon --> Communiquer positivement.
Épisode 8 : La Crô-mignonne du Mas d'Azil --> Accueillir et inclure sans condition.
Épisode 9 : Les danseurs de Port Salau --> Se former collectivement à la communication positive.
En fin d'ouvrage, le « carnet des impertinences » fait la synthèse des notions de communication positive sous forme de schémas.
Nouveau dans la collection : des fiches pratiques à télécharger pour mieux aider les enseignant(e)s à mettre en oeuvre les principes évoqués dans le roman.
Enseigner la philosophie en terminale participe à la formation de l'esprit critique et l'apprentissage de l'autonomie nécessaire aux citoyens. Cependant, cet exercice s'avère souvent difficile pour les élèves.
Denis de Casabianca envisage l'apprentissage de la philosophie autrement, à partir des principes de la pédagogie Freinet : texte libre, journal scolaire, etc.
Il décrit son propre cheminement vers cette méthode, ses tâtonnements, et il analyse ses pratiques éprouvées en classe. Il laisse également une grande place à la parole des élèves pour rester au plus près de l'expérience réelle du maître et des élèves.
Cet ouvrage riche de réflexion et d'humilité offre un nouveau regard sur l'apprentissage de la philosophie.
La nouvelle génération d'enfants vit une éducation d'intérieur. À l'école, l'enseignant(e) fait classe en classe et les sorties scolaires ou séjours de découverte se sont réduits en durée et en quantité. À la maison, les enfants jouent principalement dans leur chambre et la multiplication des écrans (télévision, téléphone portable, tablette, ordinateur) les renvoie à une image virtuelle du monde. Comment alors grandir dehors, avec la nature, sans jamais s'en approcher ?
Partant de ce constat, Crystèle Ferjou est allée faire classe dehors avec ses élèves de maternelle. Peu à peu, elle a intégré les apprentissages dehors dans sa pratique pédagogique et en a rapidement constaté les effets bénéfiques :les compétences méthodologiques de ses élèves se sont renforcéesen rencontrant une réalité concrète et riche de sens, ils ont montré plus d'énergie et de joie d'apprendre !
Riche de cette expérience, Crystèle Ferjou nous raconte son parcours dans ce livre témoignage et nous présente de façon concrète sa pratique de la classe dehors : de l'observation des « jeux libres » à la construction de scénarios pédagogiques complets. Consciente que la nature est une dimension essentielle du développement de l'enfant, elle espère ainsi participer à la progression de cette pratique et aider les enseignant(e)s à oser la mettre en oeuvre.
Les bases pour bien construire son cours ?
Un environnement propice à l'apprentissage ?
L'interactivité en séance ?
L'apport du numérique ?
Vers une amélioration continue ?
Découvrez 41 outils indispensables pour enseigner et former dans le supérieur à l'aide de stratégies interactives issues de la recherche.
Chaque outil est présenté de façon visuelle sur 2 pages : schéma de synthèse, résumé de l'outil, objectif et contexte d'utilisation, méthodologie à suivre, avantages et précautions à prendre.
Des exemples d'application en classe renforcent la pédagogie concrète du livre.
« Mon enfant est-il différent ? » (dys, précoce, autiste, TDAH) : cette question, et toutes celles qui suivent naturellement, les professionnels de l'enfance et de l'éducation les entendent de plus en plus souvent dans la bouche de parents inquiets. Or, ils sont fréquemment aussi désemparés qu'eux pour y répondre. C'est pour combler leur besoin d'explication et d'information que ce guide a été écrit. L'ouvrage explique de manière compréhensible comment identifier le problème ou le handicap que rencontre un enfant. C'est également un véritable guide professionnel et parental pour s'orienter dans le labyrinthe scolaire, administratif et médical, souvent incompréhensible. En plus de fournir de nombreux repères simples, il offre plein d'astuces pour s'en sortir plus facilement.
Les pratiques de bien-être sont de véritables apports pour aider les adolescents à accueillir leurs émotions, réguler leur stress et mieux se connaître.
Forte de son expérience auprès de collégiens, Mathilde Bernos développe une réflexion sur l'utilisation de techniques comme le yoga, le qi gong, la méditation de pleine conscience, la sophrologie, les ateliers philo, la CNV, l'art-thérapie... Elle propose de nombreuses activités pour les intégrer à des objectifs pédagogiques qui font sens au collège et au lycée.
Occasionnelles ou régulières, les séances peuvent durer cinq minutes ou plus, selon les contextes, les besoins des élèves ou vos envies et objectifs. Et parce qu'il est important de se sentir vous-même serein, l'autrice apporte des temps de respiration pour que vous vous appropriez la démarche.
Enseignant, éducateur et tout professionnel de l'adolescence, ce livre riche et concret accompagne les jeunes et vous-même vers plus de sérénité, d'attention et d'ouverture à soi-même et aux autres.
Il n'est, bien sûr, d'apprentissage que « personnalisé » : un élève apprend avec ce qu'il sait et ce qu'il est ; il l'apprend de manière singulière, en utilisant sa « méthode à lui » ; il apprend parce qu'il s'engage lui-même dans une activité qui lui permet de progresser... Et c'est précisément pour cela que nous ne pouvons pas laisser fonctionner la personnalisation des apprentissages de manière complètement aléatoire. C'est à l'enseignant de mettre en place des situations et de proposer des outils pour que chacun et chacune puissent travailler et progresser de manière personnalisée et exigeante à la fois.
Mais les enseignants le savent bien : cette « évidence pédagogique » - exigence absolue dans une classe hétérogène - n'est pas facile à mettre en oeuvre. Comment identifier ce qui convient à chacun sans, pour autant, l'assigner à la reproduction de ce qu'il sait déjà faire ? Comment « personnaliser » sans systématiquement « individualiser » et prendre le risque de faire éclater la classe ? Comment articuler le travail personnel, le travail en petits groupes et le cours collectif dans une pédagogie authentiquement coopérative ? Comment préparer en amont et gérer au quotidien une classe pour y « personnaliser » la pédagogie ?
Voilà quelques questions, parmi bien d'autres, auxquelles Sylvain Connac répond dans cet ouvrage. Il le fait avec l'expérience d'un praticien et l'expertise d'un chercheur. Il le fait en proposant aussi bien des repères théoriques que des exemples concrets. Il le fait - et c'est une des grandes originalités du livre - en mettant le lecteur en « situation personnalisée de formation pédagogique ». Chaque enseignant trouvera donc ici les moyens d'avancer, avec ses collègues, vers des pratiques pédagogiques plus justes et efficaces. Avec les propositions de Sylvain Connac, l'hétérogénéité de la classe n'est plus un problème insoluble, c'est une formidable ressource.
Philippe Meirieu
L'oral, en 2016, est entré au programme du collège. Depuis 2020, il est une épreuve du bac. Les changements de la société lui donne une place de plus en plus importante.
Pourtant l'oral est vécu par les élèves comme une prise de risque et par l'enseignant commune source de dissipation, de bavardage. Cet ouvrage explicite les enjeux théoriques des différentes formes d'oral et apporte de nombreuses pistes pratiques à mettre en place dans sa classe quelque soit la matière étudiée.
Un livre indispensable pour tous les enseignants de collège et lycée qui veulent placer l'oral au coeur des apprentissages et du développement des élèves.
Depuis sa création en 2018, le Conseil Scientifique de l'Éducation National (CSEN) préconise des approches de l'enseignement fondées sur la recherche en sciences cognitives. Jusqu'à présent, ces démarches sont encore peu connues des enseignants de langues vivantes et donc peu intégrées dans leur enseignement.
Cet ouvrage a pour ambition d'y remédier et de faire connaître l'importance des apports des sciences cognitives dans l'enseignement et l'apprentissage des langues.
Il présente à la fois une synthèse accessible de ce que les sciences cognitives apportent à l'enseignement d'une langue vivante et des pistes didactiques concrètes pouvant être déclinées pour différentes langues.
L'ouvrage comporte 3 grandes parties :La partie 1 explique de façon simple le fonctionnement du cerveau et les mécanismes d'apprentissage du langage et de la communication.La partie 2 présente les principes qui régissent :l'apprentissage d'une langue maternelle,l'apprentissage d'une langue seconde.La partie 3 propose des pistes concrètes d'enseignement
À la jeune Isabelle qui, dans la pièce de Jean Giraudoux Intermezzo (1933), a décidé de faire classe dehors, l'inspecteur explique doctement que « le plafond, dans l'enseignement, doit être compris de façon à faire ressortir la taille de l'adulte vis-à-vis de l'enfant. Un maître qui adopte le plein air avoue qu'il est plus petit que l'arbre, moins corpulent que le boeuf, moins mobile que l'abeille ; il sacrifie ainsi la meilleure preuve de sa dignité. » Or, Corine Martel et Sylvain Wagnon nous montrent précisément ici le contraire : enseigner dans la nature, faire entrer la nature dans l'école, accompagner l'élève dans la découverte du monde extérieur, le mettre en situation de l'observer et de le décrire, de faire des hypothèses et d'expérimenter, de comprendre la solidarité profonde qui unit les humains et la planète, c'est conférer au professeur d'aujourd'hui une mission essentielle : permettre à la génération qui vient de donner un avenir à son futur.
Certes, les tentatives pour éduquer dans et avec la nature ne datent pas d'aujourd'hui. Les auteurs expliquent qu'il s'agit d'une tradition pédagogique qui, de Rousseau à l'Éducation nouvelle, de classes-promenades aux Forests Schools, a largement démontré sa fécondité. Mais ils nous disent aussi que ce qui était utile hier devient aujourd'hui urgent pour former les citoyens de demain.
Certes, on a pu croire parfois, avec beaucoup de naïveté, que « la reconnexion » avec la nature s'opérait spontanément et résolvait miraculeusement tous les problèmes. Les auteurs démontrent que cela requiert, au contraire, une réflexion didactique dont ils nous livrent précisément les clés. Pour faire ses premiers pas comme pour mener des projets collectifs sur le long terme. Pour repenser son enseignement de manière à la fois vivante et rigoureuse.
Très documenté et concret, ce livre est, tout à la fois, un « précis de pédagogie » et un manifeste pour une éducation qui, par le contact avec la nature, permette à chacun et chacune de renouer le lien avec lui-même, avec les autres et avec le monde.
Philippe Meirieu
De Maria Montessori aux recherches récentes en Neurosciences, en passant par les nouveaux programmes de l'Éducation nationale, la bienveillance s'invite au coeur de l'enseignement. En effet, elle est essentielle au développement de l'enfant.
Cet ouvrage présente trois clés autour desquelles un climat d'apprentissage bienveillant peut s'instaurer : Respecter, Répéter, Réussir.
Des idées concrètes, pour les enseignants et les parents, en lien avec les programmes officiels.
Oui, la pédagogie coopérative, issue de « l'éducation nouvelle » et des « méthodes actives », a pour projet inlassable de transmettre des savoirs. Non, elle ne confond pas le bricolage permanent avec le véritable apprentissage... Oui, le maître y assume son autorité. Non, elle n'a rien à voir avec le spontanéisme libertaire... Oui, elle s'attache à construire des outils précis et des démarches rigoureuses. Non, elle ne s'enferme pas dans un jargon technocratique...
La pédagogie coopérative est totalement en phase avec les connaissances dont nous disposons aujourd'hui sur les apprentissages, le développement de la personne et le fonctionnement des groupes. C'est aussi un projet porteur des valeurs de solidarité et de liberté. Il faut souligner qu'il s'agit bien, ici, de travailler, en même temps, au quotidien et dans le moindre geste, à articuler transmission et émancipation.
Sylvain Connac propose un véritable manuel de pédagogie pour l'école primaire et va aussi plus loin : les apports théoriques et les exemples concrets s'y nourrissent réciproquement, un ensemble complet d'outils y est présenté couvrant aussi bien les objectifs d'apprentissage que l'organisation de la classe, la construction de l'autonomie que l'accès à la pensée réflexive. Des références historiques, des expériences de classes et d'école, des tableaux synthétiques, un lexique complet des principales notions complètent ce livre.
Philippe Meirieu.
Cet ouvrage fondamental est devenu une référence obligée pour les enseignants, comme pour les chercheurs et les formateurs.
Travailler ensemble, collaborer sont des injonctions de plus en plus présentes. Pourtant, coopérer entre pairs n'a rien de spontané ni pour les élèves, ni pour leurs professeurs. Car en effet, coopérer ça s'apprend.
Ce livre partage des réflexions et des pratiques pédagogiques menées par une équipe d'enseignants de lycée souhaitant « faire coopérer les élèves entre eux pour apprendre » et directement inspiré des travaux de Sylvain Connac et Bruno Robbes, experts reconnus sur le sujet.
Une source d'idées dans laquelle chacun puisera des inspirations de pratiques pour mettre la coopération au coeur des apprentissages.
La moitié des élèves du primaire public sont scolarisés dans une classe à plusieurs niveaux. Ce taux monte à 62 % en maternelle et 74 % en zone rurale. La forme de classe à plusieurs cours la plus répandue est la classe double (à 85 %) et les regroupements les plus fréquents sont CM1/CM2 ou CE1/CE2 en élémentaire.
Un grand nombre d'enseignants est donc confronté aux difficultés diverses d'un enseignement en classes multiniveaux : comment programmer son année ? comment proposer une différenciation réussie ? comment organiser et aménager l'espace et le temps ? comment parvenir à fédérer le groupe classe malgré les écarts ?
32 outils indispensables sont proposés pour accompagner les enseignants, en cycles 2 et 3, dans leur quotidien :
Chaque outil est traité de façon synthétique et visuelle sur 2 ou 4 pages.
Chaque outil renvoie à de nombreuses mises en oeuvre concrètes qui s'appuient sur une expérience de terrain des auteurs.
Des conseils méthodologiques et des remarques sur les contextes d'utilisation de ces outils viennent compléter ces présentations.
Dans cet ouvrage court et remarquablement écrit, Eirick Prairat nous rappelle que nous sommes tous héritiers de la philosophie des Lumières, philosophie fondée sur l'autonomie, la laïcité, la vérité, l'humanité et l'universalité.
L'école de la République est fille des Lumières et prend forme à la fin du 18ème siècle dans les travaux de Condorcet. Elle sera une école ouverte à toutes et tous, laïque et soucieuse de l'égalité des chances. Elle sera un lieu préservé car voué à éclairer et à émanciper les hommes.
Mais aujourd'hui, l'école républicaine doit faire face à cinq grands défis :
- comment rendre l'école plus hospitalière, plus efficace, plus juste ? : défis structurels auxquels l'école est sans cesse confrontée.
- faire face à la post-vérité : mal nouveau plus sournois qui abîme nos compétences cognitives et menace notre capacité à vivre ensemble ;
- répondre à l'urgence du vivant : question qui nous invite à repenser notre rapport à l'altérité, à tout ce qui est autre que nous et dont nous dépendons pour vivre.
Dans le champ de l'éducation, les textes et discours institutionnels et la formation pédagogique réservent principalement le critère de vulnérabilité aux élèves affectés par un handicap. Ainsi, sont encore négligées les blessures parfois profondes et souvent peu visibles que vivent un spectre considérablement plus large de jeunes, notamment a` l'école.
Tous les enfants, les adolescents sont vulnérables, et nombre d'entre eux vivent, de manière passagère ou durable, des expériences familiales, amicales et scolaires qui les fragilisent émotionnellement de manière très vive au point d'orienter radicalement leur rapport a` l'école, au savoir et leur parcours scolaire.
L'auteur invite a` mieux comprendre l'étendue et le poids des risques auxquels chaque élève se trouve plus ou moins exposé dans sa vie. Sur la base de nombreuses références scientifiques, il explicite les différents types de vulnérabilités, leurs contextes d'émergence et leurs facteurs. Il élargit le regard et la conscience vis -a`-vis des blessures psychologiques et de leurs enjeux. Cette attention agit comme une clé donnant accès a` l'amélioration des conditions de développement, de bienêtre, de réussite et de réalisation personnelle.
L'ouvrage aide a` repérer les signes de vulnérabilité et propose des solutions pour aider les élèves a` faire de leurs vulnérabilités des forces. Il montre comment de nombreux acteurs de l'éducation peuvent progresser en matière d'éthique de l'accompagnement des élèves et d'efficacité professionnelle.
L'Éducation Nouvelle est plus qu'une simple politique éducative.
Ce livre la présente à travers les principes qu'elle met en avant et des démarches concrètes à mettre en oeuvre en classe et dans les lieux de formation ou à s'approprier.
L'Éducation Nouvelle est un projet permanent de création et transmission de savoirs inscrits dans l'histoire et l'horizon d'une émancipation humaine, à la fois singulière et collective.
L'Éducation Nouvelle est une audace, le refus de la routine, l'invention. Les récits ici recueillis le prouvent : en témoignant de réalités analysées et partagées, ils visent à faire agir autrement. À changer de pratiques et de postures. À renouveler et approfondir le travail d'éducateur et de formateur.
L'Éducation Nouvelle est une histoire à partager. L'ouvrage donne à voir des pratiques où le faire au quotidien est lié aux valeurs d'équité et de justice sociale. Il traite de manière concrète de dispositifs de travail où savoirs et rapport au savoir, justice sociale et démocratisation, liberté et activité, individuation et socialisation, forment un tout. Coopération, défi, équipe, rupture, invention, indocilité, sont parmi les mots clefs de l'ouvrage.
L'Éducation Nouvelle, aujourd'hui si précieuse, interroge l'avenir. Elle lutte contre une sélection devenue permanente, les fatalismes, la servitude volontaire, les conceptions et pratiques liées aux systèmes autoritaires, à des oligarchies de toutes sortes y compris dans le champ des savoirs et des cultures. Elle invite à créer l'avenir, une culture de paix, une humanité « des jours heureux ».