Au début de ce siècle, on s'est souvenu que des bêtes à cornes avaient été présentes de façon notable dans la ville de Paris. Leur destin était de produire du lait pour la consommation des Parisiens dans le cadre des « vacheries ». Il a fallu attendre la fin du XIXe siècle pour avoir des notions circonstanciées sur la situation des éleveurs et connaître leurs propres témoignages sur leur activité. Qu'en était-il auparavant ? C'est grâce à une enquête fournie que l'ouvrage nous offre ici un éclairage sur des temps plus lointains, en s'intéressant à la période du développement initial de cette activité laitière parisienne (de 1715 à 1830).
Certains lieux emblématiques de Paris furent les malheureux témoins, parfois aussi les victimes, des événements de la Commune de 1871 : le Sacré-Coeur ? Un dépôt d'artillerie. Le jardin du Luxembourg ? Un abattoir à la chaîne. Le square de la Tour Saint-Jacques ? Un immense charnier. Les douze promenades proposées dans ce livre permettent de visiter ces lieux en suivant le fil rouge de l'histoire de la Commune. On retrouvera les endroits où les barricades furent dressées, où les institutions de la Commune se réunissaient, où les combattants communards furent massacrés et inhumés à la hâte. Les promenades sont replacées dans leur contexte historique et sont illustrées par des plans au format numérique ainsi que par des photos qui comparent l'état des lieux au printemps 1871 et d'aujourd'hui.
Le bois a été longtemps une matière première essentielle à Paris pour le chauffage et pour la construction. Et Paris ne produisait pas de bois de façon significative sur son territoire et ses environs immédiats, comme les autres grandes villes. L'économie du bois à Paris suscitait donc l'intérêt pour une recherche particulière, surtout en se consacrant à l'étude des acteurs parisiens, les marchands de bois, au XVIIIe siècle et au XIXe siècle. Nous présentons dans un premier temps, les caractéristiques du marché parisien du bois et de l'activité des marchands de bois et son évolution. Puis nous décrivons et situons ces marchands dans la population parisienne ou plutôt dans la bourgeoisie parisienne.
Secrétaire général de la Société historique du VIe arrondissement, Jean-Pierre Duquesne retrace le parcours d'exception de Catherine de Bar (connue sous le nom de Mère Mectilde), de la guerre de Trente ans et de la communauté qu'elle a fondée avec le soutien d'Anne d'Autriche, du rayonnement de ce monastère au Grand Siècle puis de ses vicissitudes pendant et après la révolution française, et enfin de la rocambolesque recherche du cercueil de cette femme par les religieuses de son ordre, entreprise par deux fois dans le sous-sol du monastère d'où elles furent chassées, rue Cassette, à Paris.