Un voyage de deux siècles au coeur du Panthéon, son histoire, ses héros, ses grands hommes et quelques stars... Philippe Bélaval a été en charge durant dix ans de la conservation de ce monument qui a une place toute particulière dans notre identité collective, et nous invite à une lecture passionnante de notre Histoire.
Le Panthéon, célèbre monument mal connu, n'a pas trouvé facilement sa place dans le paysage politique et la société. En témoignent les controverses suscitées par les entrées d'Émile Zola ou de Jean Jaurès, et, très récemment encore, les débats soulevés par l'opportunité d'une entrée d'Arthur Rimbaud ou de Molière. La notion même de " grand homme " ne suffit plus à donner une image consensuelle du monument dans une société qui se veut de plus en plus égalitaire et où la place des femmes, scandaleusement sous-représentées au Panthéon, fait désormais l'objet d'une attention soutenue.
Pourtant, que de liens le Panthéon entretient-il avec la grande et la petite Histoire, avec l'architecture et l'art, que de péripéties et d'anecdotes, que de secrets aussi ! C'est à une sorte de parcours libre dans deux siècles de controverses politiques, religieuses et esthétiques que le lecteur est convié : qui décide de l'entrée au Panthéon d'une personnalité ? Comment une cérémonie est-elle organisée ? Pourquoi voit-on encore des symboles religieux dans ce monument laïque? Pourquoi n'y-at-il pas davantage de femmes au Panthéon ? Comment la solidité de l'énorme coupole est-elle assurée ? Est-il exact que des personnages entrés au Panthéon en ont été retirés ? Pourquoi tant de panthéonisés inconnus et d'absents célèbres ?
Ces questions sont abordées à partir de l'expérience de l'auteur - en charge pendant plus de dix années de la conservation et de l'animation du Panthéon et auteur en 2014 d'un rapport destiné à mettre davantage ce monument en valeur - sur le mode d'un itinéraire sentimental et sensible, où l'on rencontrera plusieurs présidents de la République et un empereur, des architectes plus ou moins célèbres, de grands écrivains, des femmes admirables, des artistes d'hier et d'aujourd'hui, quelques assassins, un maréchal d'Empire, et même une joyeuse bande d'horlogers clandestins.
Autant d'invitations à entreprendre la découverte ou à approfondir l'exploration de l'un des lieux qui expriment le mieux la complexité de notre identité collective, mais qui, en nous montrant de quelle évolution et de quels apports notre époque est le produit, nous permet assurément de mieux la comprendre et peut-être de nous y attacher davantage.
Du site néolithique aux vingt arrondissements actuels, des fondations de Lutèce à la nouvelle BnF en passant par la construction de Notre-Dame, l'histoire de Paris a toujours été un peu plus que celle de la capitale de la France. Comme le démontre Yvan Combeau, Paris pèse en effet d'un poids particulier, politique, économique et culturel, dans l'édification et l'activité du pays. Au coeur d'une agglomération de plus de dix millions d'habitants, elle connaît un très large rayonnement international.
Paris, capitale mystique ? On pense plus volontiers à des contrées exotiques, en Asie, ou alors aux chemins de Compostelle. Et pourtant, Paris a vu son histoire façonnée par les hommes et les dieux, du paganisme des origines jusqu'au christianisme. On découvrira au travers de cet itinéraire les traces laissées par l'hindouisme, le bouddhisme, et bien évidemment par le judaïsme et l'islam. C'est un récit de voyage singulier que livre ici Cyprien Mycinski : à travers l'évocation de lieux célèbres (Notre-Dame ou le Sacré-Coeur) ou secrets (le pilier des Nautes, l'église Saint-Bernard-de-la-Chapelle, le quartier Couronnes...), il révèle la face mystique souvent méconnue de Paris, l'histoire sacrée de la capitale et de son territoire (Saint-Denis, Port-Royal-des-Champs, Evry, Bussy-Saint-Georges, Le Raincy...).
En 1789, Paris comptait moins de 600 000 habitants. A partir de la Restauration, sa population bondit sous l'effet des migrations très fortes : elle double en cinquante ans, quadruple en un siècle. Déjà centre politique et culturel, la capitale devient aussi le principal centre économique et financier : sa puissance inquiète, sa richesse fait envie. Effrayés par la grande métropole, les régimes successifs lui ont tous refusé l'autonomie et l'ont quasi administrée directement. Les monarchies du XIXe siècle ont essayé d'aménager la capitale. La Troisième République, appuyée sur des notables ruraux, l'a négligée. A partir du régime de vichy, Paris semble être devenu le bouc émissaire de l'aménagement. Derrière les critiques mal fondées et les politiques antiparisiennes, on devine toute une doctrine anti urbaine, apparue avec les fascismes des années 1930, qui s'oppose encore aujourd'hui à la grande ville.
« Les aventures qui figurent dans ce livre ont été écrites comme une histoire de Paris racontée par de nombreuses voix différentes. Elles débutent à l'aube de la Révolution française et s'achèvent à l'époque actuelle, s'autorisant parfois quelques incursions dans le passé médiéval et préhistorique. Par cette entreprise, je me proposais de composer une mini Comédie humaine de Paris, dans laquelle l'histoire de la ville serait éclairée par l'expérience vécue de ses habitants. Rien n'a été artificiellement ajouté et personne - mis à part le baron Haussmann, Adolf Hitler et quelques présidents de la République - ne disserte sur l'évolution du système d'égouts ou du réseau de transports. »
Au lecteur, amoureux de Paris ou curieux d'Histoire, de se délecter de ce merveilleux livre, pour y rencontrer une foule de personnages inconnus ou illustres : le tout jeune lieutenant Buonaparte, en goguette au Palais-Royal ; l'architecte Guillaumot, l'homme qui sauva Paris, dont aucune rue de la capitale ne porte le nom aujourd'hui ; Marie Antoinette, reine en détresse, perdue un certain jour de 1791 aux abords du palais des Tuileries ; le grand Vidocq, qui pouvait se changer à loisir en botte de foin ; mais aussi Proust, Charles de Gaulle, Juliette Gréco, et tant d'autres...
En couverture : Illustration Éric Doxat © Flammarion
Paris, capitale de l'amour ? En tout cas, c'est probablement la seule ville au monde dont on puisse dire qu'elle provoque tous les fantasmes, au point qu'on a pu parler, en 1869, de "parisine", le parfum sensuel qui émane du sol de Paris. On trouvera dans ce livre de l'historien Dominique Kalifa une foule d'anecdotes et de faits curieux : la carte imaginaire des adultères, arrondissement par arrondissement, établie en 1928 ; Léon Blum suivant une femme dans la rue ; Landru repérant ses victimes dans le métro ; ou encore des sections consacrées aux petits salons des restaurants, à l'amour dans les fiacres ou sous les portes cochères, aux rencontres amoureuses dans le métro ou, comme Marguerite Duras dans les années 1930, dans les piscines municipales, etc. Mais on pourra également lire ce Paris comme l'histoire sur un siècle, de 1860 aux années 1960, de la conquête de la ville, de l'espace public, par les femmes.
Issus d'une quinzaine d'ouvrages majeurs de Charles Virmaître, les textes réunis dans cette édition forment une saisissante anthologie du Paris du vice et du crime au XIXe siècle. Dans une capitale en pleine métamorphose, vice, délits et crimes s'organisent sur les trottoirs, dans les demeures cossues ou les tripots. Observateur de la pègre et de ses combines comme des salons feutrés, Charles Virmaître porte un regard quasi documentaire sur les moeurs de son époque. On côtoie dans ce tableau pittoresque toute une galerie de personnages insolites : "cocottes", tireuses de cartes, indicateurs, "truqueurs"... Et c'est aussi toute la richesse de l'argot parisien que l'on retrouve dans ce recueil truculent.
Charles Virmaître (1835-1903) était historien, journaliste et lexicographe. L'un des auteurs les plus productifs et les plus doués de sa génération, il a notamment publié Paris police, Paris escarpe, Paris galant et Trottoirs et lupanars. Laurent Portes est conservateur en chef du département Philosophie, histoire, sciences de l'homme de la Bibliothèque nationale de France.
Neuf historiens ont mis leur science au service de l'histoire de Paris, pour en éclairer un aspect à la lueur de leurs propres travaux et des derniers acquis de la recherche. C'est ainsi que sont tour à tour abordées la question de la place des saints fondateurs dans la ville, celle de l'évêque, des enceintes, de la justice, de la bourgeoisie, de l'assistance, des femmes, de l'université, de l'aristotélisme, du roi en son palais et de la guerre civile. Ce sont autant de portraits d'une ville aux visages multiples qu'il est difficile de saisir dans son ensemble, mais leur mise en série permet ici de s'en faire une idée. Il en ressort néanmoins que Paris cumule déjà à cette époque les fonctions économiques, religieuses, intellectuelles, curiales et politiques, ce qui est unique en Occident où les villes peuvent rarement s'enorgueillir de plus de deux ou trois fonctions : Gand est avant tout une cité industrielle, Bologne une ville universitaire, Venise un pôle commercial... Cet épais feuilletage de fonctions variées est probablement l'explication de l'exceptionnel développement de Paris au Moyen Âge.
Au cabaret du Boeuf sur le toit, les mondes de la littérature, de la peinture, de la sculpture, de la mode se mêlent aux univers de la chanson, de la musique, de la danse. Le mythique cabaret attire le Tout-Paris. Toutes les musiques, initiées par le fameux « Groupe des six », se jouent au Boeuf, et les plus grands talents viennent enchanter un auditoire en quête de rêves. C'est un îlot de liberté au coeur de Paris, une bouffée d'oxygène dans des périodes difficiles de l'histoire de la France et de l'Europe. Un témoignage de toutes les gloires, bien souvent oubliées, de nos jours qui enchantèrent les publics de ce cabaret vraiment différent des autres.
Les incendies de la Commune ont-ils été aussi destructeurs que le prétend la version officielle ? Les communards sont-ils les seuls responsables de ce bilan ? Et si ce vandalisme avait offert à la bourgeoisie l'opportunité de métamorphoser Paris en capita
Tout Paris dans la poche... NE mise à jour.
Avec 32 millions de visiteurs français et étrangers en 2015 (chiffres comité du tourisme de la Région Ile de France), Paris est l'une des premières destinations touristiques au monde. Pourtant, son histoire, ses quartiers, ses monuments et ses trésors cachés restent encore méconnus de la plupart de ses visiteurs... et de ses habitants.
Héritier d'un lointain passé, qui commence avec les Celtes et la tribu des Parisis, chaque quartier de la capitale a sa " couleur ", son identité propre : les cafés littéraires de Saint-Germain-des-Prés, la bohème montmartroise, les anciens entrepôts à vin ou la nouvelle Cinémathèque du quartier de Bercy, etc. Cet ouvrage
entièrement mis à jour décortique cette immense mosaïque parisienne et met en valeur le patrimoine culturel, artistique et architectural de la " Ville lumière " au travers d'anecdotes et de récits.
Des portraits de personnages célèbres, intimement liés à la vie de la capitale, et des témoignages d'écrivains comme Balzac, Zola, Hugo, enrichissennt cette description vivante et détaillée de Paris l'éternelle.
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le trésor de Nicolas Flamel, le fantôme de l'Opéra, l'ange de la rue Turbigo et le crocodile des égouts... Entre autres ! Voici les contes sans lesquels Paris ne serait pas Paris. Étincelant.
Le trésor de Nicolas Flamel, le fantôme de l'Opéra, l'ange de la rue Turbigo et le crocodile des égouts... Entre autres ! Paris frémit de ces mystères terribles qui se racontent de génération en génération, de bouche-à-oreille et de grimoire en recueil. Contes, drames, légendes s'entremêlent pour écrire une histoire parallèle de la ville, qui n'est pas moins vraie que l'autre.
Survivances d'un passé que l'on croyait enfoui, trente mystères spectaculaires ou méconnus se déploient dans cette anthologie irrésistible.
Offrez-vous une promenade dans le temps et l'espace, à la redécouverte de la plus belle ville au monde - et de la plus mystérieuse.
Voici les contes sans lesquels Paris ne serait pas Paris.
NB : version epub uniquement en "Mise en page fixe".
Marcel Aubert, qui est l'auteur de cette notice, n'a pas prétendu édifier la monographie complète et définitive de la cathédrale, mais bien présenter au public curieux un travail aussi clair et précis que possible, tout en restant accessible à tous. On se contente en effet de moins en moins facilement aujourd'hui des traditions vagues, des descriptions approximatives des guides d'autrefois. On a renoncé à y raconter l'histoire anecdotique de Notre-Dame de Paris, à décrire même les cérémonies et les événements dont elle a été le théâtre ; on s'est seulement efforcé d'y présenter une histoire suivie et complète de l'édifice pris en lui-même, de ses origines lointaines qui se confondent avec celles mêmes de la capitale et de la monarchie française, de son élévation triomphante au plus beau moment du développement de notre architecture nationale, de ses transformations et de ses altérations au cours des siècles qui suivirent, de sa restauration enfin, intelligente et raisonnée, au siècle dernier... » (extrait de l'Introduction, édition originale de 1909)
Marcel Aubert (1884-1962), né à Paris, historien, archiviste-paléographe à la Bibliothèque Nationale, doyen des conservateurs des musées nationaux. On lui doit nombre de monographies historiques, notamment La Cathédrale de Senlis, La Cathédrale Notre-Dame de Paris, Notre-Dame de Paris. Architecture et sculpture, L'Art français à l'époque romane. Architecture et sculpture (4 vol.), La Sculpture française au début de l'époque gothique, L'Abbaye des Vaux-de-Cernay, Le Mont-Saint-Michel. L'abbaye, Vitraux des cathédrales de France aux xiie et xiiie siècles, L'Église de Conques, etc.
Un ouvrage clair, précis, abondamment illustré, qui permet, à 100 ans d'intervalle, de retrouver toute l'histoire ancienne et récente de la cathédrale de Paris et d'en connaître et comprendre tous les tenants et aboutissants au moment où ce monument est entré si dramatiquement au coeur de l'actualité mondialisée.
L'actualité de la création de la Métropole du Grand Paris qui redéfinit le périmètre de la capitale, resté inchangé depuis sa dernière modification en 1860, invite à une réflexion historique sur les limites de la ville. S'il s'agit d'un thème de recherches faisant l'objet de continuels renouvellements en géographie et en sociologie urbaine, la question des découpages parisiens reste relativement peu étudiée pour les périodes médiévale et moderne. Qu'elles circonscrivent la ville ou qu'elles la sillonnent, les limites constituent des facteurs essentiels à la compréhension et à l'interprétation des dynamiques urbaines. Étudier la façon dont elles sont vécues et perçues par les citadins permet en outre d'observer les fonctions diverses qu'elles jouent dans la construction des rapports sociaux et dans la territorialisation des pratiques.
Paris dans tous ses états.Avec la Révolution française, l'histoire de la capitale était le sujet de prédilection du maître de la " petite histoire ".
En conjuguant talent d'enquêteur et art de la narration, Saïd Mahrane a sélectionné ses meilleures contributions qu'il présente dans une préface très personnelle. Il y raconte le Paris de son enfance tout en expliquant en quoi G. Lenotre demeure un passeur d'exception pour connaître et comprendre l'histoire et les métamorphoses d'une ville-monde dont il a exploré tous les arcanes.
En trente chapitres, qui vont du Gaulois Camulogène au zouave du pont de l'Alma, défilent les illustres et les oubliés, les lieux emblématiques comme l'Elysée, les ponts de la Seine ou les cimetières, les événements à commencer par les révolutions ; enfin, les aléas de la vie quotidienne, dont certains restent d'actualité à l'instar de la salubrité, des embarras et des dangers de la circulation, des inondations ou du coût de la vie, notamment en matière de loyer. En regard, la gastronomie règne en maître, tandis que la cité grandit sans perdre son âme.
Un festival d'anecdotes au service d'un vrai bonheur de lecture.
A la veille de l'élection présidentielle, une plongée au centre du pouvoir de la Ve République, l'Elysée, doublée d'un balayage de 170 ans d'histoire.
Qui aurait imaginé qu'un palais bâti sous la Régence pour les besoins d'une chasse serait un jour le coeur du pouvoir ? Il est vrai que l'Élysée, avant d'être la citadelle du monarque élu de la Ve République, fut le miroir de l'impuissance des régimes précédents. Près de cent soixante-dix années, entrecoupées de coups de force, d'émeutes et de guerres, séparent en effet l'entrée de Louis Napoléon Bonaparte dans la nouvelle résidence d'État jusqu'à celle, au printemps prochain, du huitième président de la Ve République. Faut-il que le premier des Français soit élu, et par qui ? Quelle est la réalité de son pouvoir sous la IIIe République ? En est-il réduit à " inaugurer les chrysanthèmes " dans les années 1950 ? Pourquoi de Gaulle n'aime-t-il pas ce palais ? Ce dernier est-il si peu fonctionnel et onéreux ? Pourquoi changer la durée du mandat ? À quoi servent les premières dames ? Y a-t-il une vie après l'Élysée ? C'est à toutes ces questions, entre roman national, querelles institutionnelles, rivalités des hommes, et parfois théâtre de boulevard, que répondent ces récits vifs et ces portraits à la pointe sèche.
Au début de ce siècle, on s'est souvenu que des bêtes à cornes avaient été présentes de façon notable dans la ville de Paris. Leur destin était de produire du lait pour la consommation des Parisiens dans le cadre des « vacheries ». Il a fallu attendre la fin du XIXe siècle pour avoir des notions circonstanciées sur la situation des éleveurs et connaître leurs propres témoignages sur leur activité. Qu'en était-il auparavant ? C'est grâce à une enquête fournie que l'ouvrage nous offre ici un éclairage sur des temps plus lointains, en s'intéressant à la période du développement initial de cette activité laitière parisienne (de 1715 à 1830).
Vincennes est un lieu magique, un site unique où dialoguent les souvenirs de dix siècles d'histoire de France. Il est aussi un des grands centres de pouvoir où s'est construit l'État. Château situé « près Paris », il est plus qu'une maison royale : il ne peut se comprendre sans la capitale dont il est un prolongement, sans le Bois de Vincennes dont il tire son origine et sans le village qui est devenu la ville de Vincennes.
Au fil d'une trentaine de dates-clés, on découvre le cadre prestigieux de Vincennes, les événements marquants qui s'y sont déroulés - de la guerre de Cent Ans à la Libération de Paris, en passant par la Révolution et la Commune - ainsi que les personnalités liées au château, qu'il s'agisse de Charles V, de Mazarin, du marquis de Sade, de Napoléon Ier ou du duc d'Enghien.
Le livre tire parti des recherches les plus récentes des archéologues et des historiens sur le château médiéval, la demeure de Louis XIV et la « ville militaire » du XIXe siècle. Il apporte par ailleurs des informations totalement inédites sur les projets d'installation de la présidence de la République à Vincennes lors du premier mandat de Charles de Gaulle.
Vincennes : mille ans d'histoire de France est la première synthèse d'ensemble consacrée à un château qui par son importance historique et artistique égale Fontainebleau et Versailles.
Qui a eu l'idée de murer les fenêtres du Panthéon ? Qu'était le Val-de-Grâce avant d'être un lieu consacré à la médecine ? Qui sont les Innocents de la belle fontaine des Halles ? Le Palais-Royal est-il vraiment d'origine... royale ?À Paris, au fil des rues, au détour des places ou des allées, de mystérieux indices inspirent des questions surprenantes. Ces traces que l'on finit par ne plus voir, ces noms dont l'explication se perd, ces monuments aux évidences trompeuses nous racontent une époque, des personnages hors du commun, et de sombres spéculations immobilières. Comme dans une enquête policière, avec ses mystères, mais aussi ses preuves et ses témoignages, ce livre revisite 23 hauts lieux de la capitale : autant d'endroits que l'on croit connaître, mais dont la véritable histoire nous échappe. De traces d'histoire, en histoires de traces, ressuscite sous nos yeux, en nous faisant voyager dans le temps et dans l'espace, un passé caché. Celui d'un Paris énigmatique...
L'histoire des "jeux de balle et de paume" commence en Grèce puis se propoage un peu partout en Europe. Au Moyen Âge et à la Renaissance, on joue à la paume en France et dans une partie de l'Europe. Le jeu de paume a donc longtemps été le sport favori de nos populations, qu'une ordonnance royale interdira de pratiquer pendant la journée, "en abandonnant son travail"... ce qui montre l'incroyable ferveur pour ce sport. Un ouvrage sur un sport oublié mais profondément inscrit dans l'imaginaire national, fondé sur un corpus d'archives exceptionnel.
Certains lieux emblématiques de Paris furent les malheureux témoins, parfois aussi les victimes, des événements de la Commune de 1871 : le Sacré-Coeur ? Un dépôt d'artillerie. Le jardin du Luxembourg ? Un abattoir à la chaîne. Le square de la Tour Saint-Jacques ? Un immense charnier. Les douze promenades proposées dans ce livre permettent de visiter ces lieux en suivant le fil rouge de l'histoire de la Commune. On retrouvera les endroits où les barricades furent dressées, où les institutions de la Commune se réunissaient, où les combattants communards furent massacrés et inhumés à la hâte. Les promenades sont replacées dans leur contexte historique et sont illustrées par des plans au format numérique ainsi que par des photos qui comparent l'état des lieux au printemps 1871 et d'aujourd'hui.
Le bois a été longtemps une matière première essentielle à Paris pour le chauffage et pour la construction. Et Paris ne produisait pas de bois de façon significative sur son territoire et ses environs immédiats, comme les autres grandes villes. L'économie du bois à Paris suscitait donc l'intérêt pour une recherche particulière, surtout en se consacrant à l'étude des acteurs parisiens, les marchands de bois, au XVIIIe siècle et au XIXe siècle. Nous présentons dans un premier temps, les caractéristiques du marché parisien du bois et de l'activité des marchands de bois et son évolution. Puis nous décrivons et situons ces marchands dans la population parisienne ou plutôt dans la bourgeoisie parisienne.
Entrez de plain-pied dans la grande histoire !Havre de paix dédié aux muses, les Tuileries furent cet écrin où se jouèrent les grandes heures de l'histoire de France. Une destinée à la fois sublime et tragique pour ce palais, fondé en 1564 par Catherine de Médicis et achevé par Louis XIV à l'aube de son règne.Frappée à l'effigie du Roi-Soleil, la demeure captive les regards éblouis des visiteurs. Comment s'en étonner ? Les Tuileries sont une cité des arts, le haut lieu de la vie culturelle française. Mais c'est aussi une réserve de verdure en plein coeur de Paris, un don gracieux du monarque qui dispense à ses sujets bon air et douce lumière. Dans les jardins dus au génie de Le Nôtre, Précieuses et petits marquis s'y prélassent dans des tenues ébouriffantes devant un peuple bouche bée. Vient la Révolution qui sonne le glas des frivolités. Louis XVI et Marie-Antoinette subissent, sous les lambris dorés, les outrages des révolutionnaires. « Triste comme la grandeur », murmure Napoléon, en parcourant les salles glaciales du palais. Peut-être...Et pourtant il demeure le symbole de la puissance souveraine, réaménagé au fil des régimes qui se succèdent tout au long du XIXe siècle. Avant de sombrer tristement dans l'incendie allumé par les communards, en mai 1871. « Le palais des rois brûle. L'oiseau ne reviendra plus au nid », chantonnèrent les incendiaires, en soupant à la lueur des flammes...
Le premier
Métronome, c'était le grand souffle de l'histoire de France sur la capitale.
Métronome 2 C'est tout le passé des Parisiens qui se déroule au fil de nos pas jusqu'à nous projeter dans notre réalité d'aujourd'hui.
Tout a commencé rue Saint-Jacques. Puis, à chaque siècle, une nouvelle voie fondatrice a matérialisé le développement de la ville, s'éparpillant bientôt en un maillage de rues, carrefours et ruelles où le temps nous échappe dans un flot de souvenirs... La chambre de François Villon à l'arrière de la Sorbonne, Ravaillac en embuscade rue de la Ferronnerie, la Pompadour enterrée place Vendôme, les fripes du Carreau du Temple, des homosexuels brûlés vifs place de Grève, l'invention des champignons de Paris, du baba au rhum et des godillots ! Et tout un monde qui frissonne de créativité pour modeler l'avenir. Ici on crée l'art de demain, là on fomente une révolution. Des mots naissent sur le trottoir, " guillemet ", " argot ", " bistro " ; des petits métiers s'y installent : premiers marchands de lunettes, claqueurs de théâtre ou ramasseurs de mégots. Notre
Paris intime, c'est celui des poètes et des chiffonniers, des artisans et des inventeurs. Le Paris de tous ceux qui ont fait sa magie et son âme.