Le pensionnaire d'un hôpital psychiatrique tire au hasard sur la foule du centre commercial Métro-Centre, à Brooklands. trois morts. Le père de Richard Pearson, publiciste au chômage, est l'un d'entre eux. Hanté par ce meurtre, Richard plonge dans la vie quotidienne de cette morne cité, coincée entre une autoroute et un aéroport. Il tâtonne, à la recherche d'un indice, mais très vite, les pistes se brouillent. Témoin de manifestations de haine et de violence, de consumérisme obsessionnel, de déliquescence sociale, Pearson va découvrir une vérité effrayante, qui dort, enfouie, au fin fond de nos sociétés postmodernes.
Avec Que notre règne arrive, Ballard poursuit son exploration critique de nos sociétés, déshumanisées par le consumérisme morbide et la fascisation des esprits.
«Prisonnier (par la volonté de Dieu) du corps d'un écrivain fraîchement suicidé et chichement membré, moi, Lucifer, Ange Déchu, Porteur de Lumière, Prince des Ténèbres, de l'Enfer et de ce Monde, Seigneur des Mouches, Père du Mensonge, Suprême Apostat, Tentateur, Antique Serpent, Séducteur, Accusateur, Tourmenteur, Blasphémateur et, sans contestation possible, Meilleur Coup de l'Univers Visible et Invisible (demandez donc à Ève, cette petite garce), j'ai décidé - ta-daaah ! - de tout dire.
Tout? Presque. Le funk. Le swing. Le boogie. Le rock.
C'est moi qui ai inventé le rock. Si vous saviez tout ce que j'ai inventé : la sodomie, bien sûr, la fumette, l'astrologie, l'argent... Bon, on va gagner du temps : tout, absolument tout ce qui vous empêche de penser à Dieu. C'est-à-dire à peu près tout ce qui existe.» Moi, Lucifer est un hilarant portrait du diable, sous forme de confession pour le moins très intime.
«Adam Johnson est le plus excitant des jeunes écrivains qu'il m'ait été donné de lire. Ses textes font non seulement preuve d'une maîtrise éblouissante de la narration, mais aussi d'une authenticité permanente - paysages, descriptions météorologiques, vocabulaire technique, procédures policières -, tout y est, tous les petits détails qui permettent au lecteur de pénétrer dans les arcanes de l'activité humaine. Sans oublier l'authenticité du sentiment ; car Adam Johnson sait comment nous vivons, comment nous nous languissons. Et avec Emporium, il nous offre un recueil de fictions tout aussi extraordinaires qu'originales.» Robert Olen Butler, auteur de La nuit close de Saigon, M. Spaceman.
Un tireur d'élite surdoué, âgé de quinze ans, employé par la police de Palo Alto ; une virée de survivantes du cancer dans un bar de rencontres ringard ; un couple, propriétaire d'un petit magasin de locations de gilets pare-balles, menacé par la ruine depuis qu'une grande surface de l'autodéfense - l'Emporium - s'est installée non loin...
Bienvenue dans l'Amérique de demain, à la dérive et pourtant si touchante.
Ella Moreno séjourne à Venise, dans l'appartement de sa tante artiste, Valentina, qui habite un antique palazzo de la cité des Doges. Tandis qu'elle se promène à travers le dédale des ruelles et explore les multiples cafés et églises de la ville, elle trouve dans une boutique un mystérieux portrait représentant Augusta Franzi, fille d'un marchand de café du XVIIe siècle, et Luca Verzilini, un souffleur de verre. Frappée par la ressemblance entre Augusta et Valentina, Ella va découvrir des liens troublants entre le tableau et le passé de sa tante. Et le destin de la jeune femme pourrait bien en être bouleversé.