Dans le couloir de la mort, enfoui dans les entrailles de la prison, le temps s'écoule lentement. Coupés du monde, privés de lumière, de chaleur, de contact humain, les condamnés attendent leur heure. Le narrateur y croupit depuis longtemps. Il ne parle pas, n'a jamais parlé, mais il observe ce monde "enchanté" et toutes les âmes qui le peuplent : le prêtre déchu qui porte sa croix en s'occupant des prisonniers, le garçon aux cheveux blancs, seul, une proie facile.
Et surtout la dame, qui arrive comme un rayon de soleil, investie d'une mission : sauver l'un d'entre eux. Fouiller les dossiers, retrouver un détail négligé, renverser un jugement. A travers elle naissent une bribe d'espoir, un souffle d'humanité. Mais celui à qui elle pourrait redonner la vie n'en veut pas. Il a choisi de mourir. La rédemption peut-elle exister dans ce lieu ou règnent violence et haine ? L'amour, la beauté éclore au milieu des débris ?
Lady Charlotte règne en despote sur son domaine de Garonlea. Son mari, ses quatre filles et son fils Desmond lui obéissent au doigt et à l'oeil. Quand ce dernier décide de prendre pour épouse la merveilleuse Cynthia, belle, drôle, et redoutablement intelligente, Lady Charlotte sent le vent tourner. Et vite, Cynthia donne à la marâtre des raisons de craindre sa disgrâce ; elle emménage en face du domaine de sa belle-mère et redouble d'efforts pour rendre sa demeure plus accueillante que la sienne, à grand renfort de parties de chasse et de garden-parties. Quand la dernière fille de Lady Charlotte, Diana, sous le charme de Cynthia depuis le premier jour, décide de quitter Garonlea pour s'installer auprès du jeune couple, Lady Charlotte a définitivement perdu la partie. Mais, en s'acharnant à vaincre sa rivale jusque longtemps après sa mort, Cynthia se retrouve prise au piège de ses ambitions, et sa soif de séduire lui interdit toute perspective de bonheur.
À sept ans, Millie a déjà vu pas mal de Choses Mortes. La première, c'était Rambo, le chien. La vingt-neuvième, une mouche. Au numéro 28 de son Livre de Choses Mortes, Millie a écrit : « MON PAPA ».
Voilà deux jours que la fillette, cachée dans un rayon de supermarché, attend que sa mère revienne la chercher. Ce ne sera pas sa mère mais Karl, dit « le Dactylo », veuf en cavale depuis qu'il a fui sa maison de retraite. Et puis Agatha Pantha, la vieille voisine acariâtre qui a du poil au menton. Il faut bien l'avouer : ces trois perdus-là se sont trouvés.
Pour rattraper la mère de Millie, il n'est pas un vol, un incendie, une poursuite en bus, une bagarre de bar qui arrêtera ce trio infernal, quitte à mettre une jolie pagaille dans tout l'outback australien. Et, au passage, ré-enchanter la vie.
Parce que les pas perdus vont toujours quelque part.
Après une première expérience dans un monastère zen du Japon, Janwillen Van de Wetering conte ici son retour aux sources du zen - cette fois en Occident, dans une communauté religieuse où l'on retrouve curieusement mêlés les exigences de la vie monastique et les parfums de la contre-culture occidentale.
Il va partager, avec des condisciples très divers, les fatigues et les joies d'une recherche intérieure toujours empreinte de compassion et d'humour.