C'est un minuscule tableau de maître. Un oiseau fascinant. Inestimable.
La raison pour laquelle Theo Decker, 13 ans, s'est retrouvé en possession de ce chef-d'oeuvre de l'art flamand est une longue histoire... Un hasard qui, huit ans après ce jour tragique de pluie et de cendres à New York, l'obsède toujours autant. Des salons huppés de Manhattan aux bas-fonds mafieux d'Amsterdam ou de Las Vegas, Le Chardonneret surveille l'effroyable descente aux enfers de Theo et préside à son étrange destin...
Cet ouvrage a reçu le prix Pulitzer.
31 ans. Pour n'importe qui d'autre, c'est un bien jeune âge pour mourir. Mais pour Annie, c'est beaucoup plus que ça n'aurait dû l'être. Sans le vieil Eddie, l'homme qui la sauva jadis d'un accident de nacelle, au parc d'attraction de Ruby Pier, elle n'aurait jamais grandi. Jamais aimé. Ni n'aurait eu, le jour même de son mariage, cet accident de montgolfière. Une nacelle, encore. Le destin est joueur. Annie entame à son tour un voyage vers là-haut, où chaque personne qui a compté pour elle a quelque chose à lui dire. Parce que la fin n'est jamais qu'un début...
Pendant des années, le vieil Eddie, petit bonhomme trapu de 83 ans, a veillé au bon fonctionnement des attractions de la fête foraine de Ruby Pier. Comble de l'ironie, c'est ici qu'il vient tout juste de mourir, écrasé sous la nacelle d'un manège alors qu'il tentait de sauver la vie d'une fillette.
Arrivé dans l'au-delà, le défunt se retrouve embarqué sur un vaste océan multicolore et multiforme où, comme dans un rêve éveillé, il va faire cinq rencontres bouleversantes et déterminantes : avec Marguerite, son amour perdu, mais aussi son ancien capitaine d'infanterie, une vieille femme aux cheveux blancs, un mystérieux homme bleu et une toute jeune asiatique détenant, dans ses petits doigts atrocement brûlés, le secret d'Eddie et de sa destinée.
Landyn Midwinter et Vale, son fils, agriculteurs dans le Suffolk, sont des hommes du terroir. Les temps sont durs, et face à la concurrence des grandes entreprises ils doivent lutter pour garder leur propriété, leur gagne-pain et leur héritage. Mais un combat plus profond et plus brutal est à l'oeuvre en arrière-plan : un face-à-face à propos de l'horrible mort de Cecelia, épouse et mère adorée, dix années auparavant en Zambie ; un passé que tous deux ont refusé d'affronter jusque-là. Lors d'un hiver particulièrement éprouvant, Landyn et Vale se débattent avec leurs souvenirs et leur douleur, remuant ce qui reste de leur fragile unité familiale sans cesse menacée. Tandis que Vale prend des décisions de plus en plus désespérées, Landyn se réfugie auprès de sa terre et de ses bêtes.
Qui est ce gamin à l'étrange apparence que, par un beau jour de 1984, le vieux capitaine d'un caboteur ramène dans ses filets à Port Pallid ? Le chef de la police locale, seigneur blanc, décide : il est d'une race à part et il se nommera Jimfish. Ainsi commence l'extraordinaire destin d'un Candide de la fin de l'apartheid.
Épopée picaresque de l'enfant devenu jeune homme qui, accompagné de Malala le Soviet, jardinier noir, autodidacte et philosophe, veut voir le monde pour trouver le bon côté de l'Histoire. Battu, torturé, riche, pauvre, jouisseur, Jimfish assiste, prend part même aux massacres, révolutions, turpitudes et atrocités du monde postmoderne. Jusqu'au jour où il apprend que Nelson Mandela est intronisé président de la toute jeune nation arc-en-ciel qui est, les journaux le disent, du bon côté de l'Histoire.
On a dit de Frank O'Connor qu'il était un « Flaubert au milieu des bocages irlandais ». Ce premier recueil de nouvelles à paraître en français contient onze de ses plus célèbres histoires. Chacune met en scène cette mystérieuse ligne de force à partir de laquelle des in- dividus prédisposés à l'acquiescement se raidissent : le coeur se durcit au moment même où on l'imagine sur le point de s'adoucir. Dans la nouvelle éponyme, deux soldats britanniques emprisonnés se lient d'amitié avec leurs geôliers, qui reçoivent un jour l'ordre de les exécu- ter. Dans Les Lucey, un père refuse de serrer la main de son frère à cause de sa fierté blessée par la mort de son fils. Ces histoires généreuses d'esprit et fines de senti- ment mettent en scène coutumes, piétés, superstitions, amours et haines à un moment où les conditions de la vie moderne déchirent lentement le tissu de la société irlandaise.
Comment peut-on définir son identité ? Benna est tour à tour chanteuse dans un bar, professeur d'aérobic au chômage et professeur d'histoire de l'art. Elle est à la fois l'amie, la voisine, l'amante et le professeur de Gérard. Benna, entreprend ici de faire le récit de son existence - ou plutôt de la multiplicité de ses existences. Benna tente de réinventer sa vie afin de lui trouver un sens.
Voilà des années et des années que ce pull-over traîne en haut d'une armoire. Un cadeau dont on n'a pas voulu. Aujourd'hui, il est temps pour son propriétaire d'en raconter l'histoire.Depuis la mort de son père, Eddie, 12 ans, est l'homme de la maison. Sa mère enchaîne les petits boulots : la vie n'est pas toute rose. A l'approche de Noël, pourtant, tous les espoirs sont permis. Alors, pourquoi pas le plus beau des cadeaux, ce vélo rouge qu'Eddie convoite depuis longtemps ? Le matin tant attendu, c'est la consternation. En fait de vélo, un pull-over ! Et fait maison, en plus. Déçu, Eddie s'enferme dans le mutisme ? Son facétieux grand-père n'y pourra rien. Bientôt, le malheur s'abat sur la famille, et sous le tapis blanc de neige grondent colère et désespoir. Mais la magie de Noël leur réserve bien des miracles.
Mary jongle entre deux amants. Reclus au-dessus d'un peep-show, un écrivain se fait voler ses idées. Jane aimerait chanter mais n'ose pas. Zoé, prof excentrique, ne sait plus flirter. Artistes ratés, intellectuels perdus dans une Amérique brutale, ils combattent l'ennui par l'humour et la folie douce.
Lucy De Bourgh, fille d'une des familles les plus en vue de Rhode Island, épouse dans les années 1950 Thomas Snow, fils d'un garagiste alors en pleine ascension sociale grâce à sa réussite foudroyante dans les affaires. Bien des années plus tard, Philip, veuf maintenant âgé, croise par hasard Lucy qu'il a autrefois fréquentée. Elle lui dévoile les détails saisissants de son mariage raté avec le « monstre » et Philip peine à concilier avec ses propres souvenirs ce flot inattendu d'amertume et de ressentiments qui remet en cause tout ce qu'il a pu imaginer jusqu'ici sur ces gens qu'il a connus, admirés ou encore désirés. Entre Paris et Manhattan, Long Island et Newport, Louis Begley pose un regard acéré sur les classes sociales aisées dans un roman intimiste au style élégant.
Mercia Murray est une femme de cinquante-deux ans qui vient d'être quittée. Nous le savons, elle aussi, d'ailleurs, cette situation pour le moins banale équivaut à une forme de mort... Son coeur est en mille morceaux, elle verse un nombre incalculable de larmes et se repasse chaque geste, chaque mot prononcé sur le moment en quête d'une ambiguïté possible. Cela ne révèle aucun indice qui aurait pu lui échapper... L'homme qui a parlé et agi n'était pas le Craig qu'elle connaissait, c'est un inconnu. Ce qui devrait signifier que son chagrin a quelque chose d'irréel, sauf que cela n'empêche pas les larmes de couler et son coeur d'exploser.
Effondrée, Mercia s'interroge. Professeur de littérature à l'université de Glasgow, elle vient de loin, d'Afrique du Sud. Métisse, née sous le régime de l'apartheid, elle a eu un parcours exemplaire, fait de brillantes études, obtenu un poste prestigieux. Est-ce à cause de ses origines, de sa couleur de peau, que Craig est parti ? Lui qui, elle l'apprend vite, va avoir un enfant d'une jolie Écossaise blonde.
Alors, où est sa place ? Sa vraie place ? On est en octobre, l'automne en Écosse, le printemps "au pays" - mais est-ce encore tout à fait le sien ? Recevant une lettre de son frère qui ressemble à un appel au secours, elle décide de repartir au moins pour une longue visite, de renouer avec ses racines. De trouver où elle peut se dire vraiment "chez elle".
Mercia ira d'espoirs en déconvenues, de découvertes en interrogations, un peu à l'image de cette Afrique du Sud qui se cherche encore, entre progrès, certes, mais aussi flambées de violence.
Madeleine Altimari, 10 ans dans deux jours. Un grand nez, plus de maman, un vocabulaire de docker, mais une voix d'ange et le rêve absolu de devenir chanteuse.
Jack Francis Lorca, le propriétaire du Cat's Pajamas. Des tatouages, de moins en moins d'envies face à la menace de perdre son club de jazz.
Sarina Greene, la prof de dessin de Madeleine. Une sonnerie embarrassante à son portable, un sentiment d'échec persistant depuis son divorce et le désir avoué de retrouver l'amour.
Trois destins boiteux que cette nuit de Noël à Richmond Street pourrait bien bouleverser.
C'est la rencontre de trois personnes que tout aurait dû séparer.
Un pasteur excentrique et incroyablement attachant qui a commis des actes impardonnables et tente de se racheter ; un vieux rabbin, drôle et généreux, qui sait qu'il va mourir, et qui, avant, doit accomplir une dernière mission ; un brillant écrivain, rattrapé par son passé. Cette rencontre a changé la vie de ces trois hommes. Et leur histoire va changer la vôtre. Porté par la justesse d'écriture et d'émotion que l'on connaît à Mitch Albom, Le vieil homme qui m â appris la vie est une réflexion sur la vie, la foi, la sagesse.
C'est un message d'espoir et de tolérance qui fait du bien et nous rappelle que le bonheur est à la portée de tous.
2010, dans une Amérique en pleine récession économique, une bombe explose dans une tour de bureaux à Manhattan.
Quatre jours plus tard, toujours aucun coupable en vue, la métropole est sur les dents. Adrian Cole, un journaliste raté reconverti en bloggeur people, ouvre un e-mail anonyme et découvre la photo d'une jeune Américaine, accompagnée d'un message laconique : "Voici la responsable : Paige Roderick". Un conte moral à la voix ingénieuse, réaliste et pleine d'humour.
En 1982, à l'âge de quatre ans, Kamran Nazeer s'est retrouvé dans une petite école primaire spécialisée new-yorkaise en compagnie d'autres enfants autistes.
Aujourd'hui, il décide de retrouver ses amis, un rendez-vous 20 ans après. Il revoit quatre de ses camarades, quatre de ceux qui s'étaient surnommés " les idiots ", quatre autistes aux vies surprenantes, déconcertantes, différentes.
Kamran a voulu découvrir le genre de vies qu'ils mènent, ce qu'ils ont été capables de surmonter et ce qui leur reste encore à faire.
André, Randall, Elisabeth et Craig : Un rédacteur de discours incapable de croiser un regard ; un coursier qui se met en colère si l'on touche à son vélo ; une pianiste surdouée ; et un informaticien qui communique ses émotions difficiles par le biais de marionnettes.
Quatre vies et autant de parcours étonnants depuis l'école jusqu'à aujourd'hui.
Laissez entrer les idiots est le récit de ce rendez-vous 20 après, des retrouvailles émouvantes entre Kamran et ses amis autistes.
Laissez entrer les idiots est un récit étonnant et formidable, une exploration rare de la façon dont les gens, tous les gens, apprennent à penser et à ressentir.
Écrit avec une perspicacité hors pair et un sens du témoignage très personnel, le récit de Kamran Nazeer offre une contribution soufflante, majeure.
Après de longues démarches médicales, Judith et son mari Frank décident d'adopter un enfant.
La mère de Judith, qui souffre d'une tumeur au cerveau, comprend que le moment est venu de révéler à sa fille des éléments de son passé familial restés jusqu'alors secrets. La veille de son hospitalisation, elle confie à Judith une boîte contenant des lettres de sa propre mère qui datent de la Seconde Guerre mondiale. Désireuse d'en savoir davantage, Judith interroge ses proches et découvre que les enfants des deux générations précédentes ont perdu très tôt leur mère et ont dû appeler une autre femme "maman".
En adoptant un enfant, Judith, qui pensait briser la lignée, s'est au contraire inscrite dans une tradition dont elle ignorait absolument tout.
Nom de famille : Salmon (saumon, comme le poisson) ; prénom : Susie. Assassinée à l'âge de quatorze ans, le 6 décembre 1973... Au-delà de l'horreur, de la souffrance, Alice Sebold raconte aussi et surtout le pardon, la renaissance et la vie. Susie est au Paradis. Elle vient d'être violée et assassinée. Or, son aventure ne fait que commencer. Depuis le Ciel, elle observe avec tendresse et ironie ceux qui restent et se déchirent autour de sa mort : son meurtrier et le policier chargé de l'enquête, sa mère qui fuit au loin ou son père anéanti, sa soeur chérie qui découvre l'amour ou encore l'adolescent avec qui Susie n'a pu qu'échanger un premier baiser... Plus encore qu'un thriller, un roman d'amour à la fois déchirant, émouvant, surprenant..., un livre plein de grâce et d'une subtilité envoûtante, où l'humour n'est pas absent. Susie égrène son histoire de douleur et d'espoir d'une voix à la fois naïve et omnisciente. Elle a la sérénité d'un ange mais la nostalgie d'une enfant morte trop jeune. L'intensité de ses mots est celle d'un être privé de chair qui vit à travers d'autres ce qui lui est désormais interdit : la douleur absolue, la rage, la passion, le désir et le plaisir, et, enfin, l'amour absolu. Ce ton unique dans la littérature fait de Susie un fantôme inoubliable.
Robert Mérivel, médecin renommé et ami du roi Charles II d'Angleterre, n'est désormais plus un jeune homme en âge de batifoler à sa guise. Désespéré à cette idée, il se rend en France pour tenter de se faire une place à la cour du Roi-Soleil.
Mais Versailles - aux décors si brillants et aux réalités parfois si sordides - n'est qu'un monde d'illusions. Heureusement, la rencontre fortuite avec Madame de Flamanville, une botaniste expérimentée va l'entraîner sur les sentiers de l'amour érotique.
Déchiré entre le bonheur des plaisirs retrouvés et le désir de donner un sens à sa vie, Merivel se lance dans les sciences et notamment dans l'étude originale de l'âme des animaux, s'il s'efforce d'être assidu, il se laisse souvent aller à la paresse et au rire. Car Merivel reste avant tout un épicurien, qui peut concevoir la vie sans amour ni sans joie.
Que faire lorsqu'un ange sonne à votre porte et menace de s'incruster ? C'est le cas de conscience qui se présente à Grace, l'héroïne de ce truculent roman, mais qui ne la hante pas très longtemps.
Car quand un ange est aussi charmant que Stephen, on ne lui résiste pas beaucoup... On pourrait même se retrouver à lui faire des avances... C'est sur ce ton ironique et poétique à la fois qu'Anne Enright nous entraîne dans son univers bien particulier avec, en toile de fond, les vicissitudes d'une chaîne de télévision où notre héroïne est responsable d'un jeu télévisé et les élucubrations d'un père qui a perdu la boule.
Les choses vont se corser lorsque Stephen, tout ange qu'il est, décide de participer à " Question d'amour ", l'émission de Grace. Et là il se pourrait bien que la fiction dépasse la réalité. Rondement mené, ce roman tout en verve et humour décalé sait émouvoir et faire rêver. Ancré dans la réalité irlandaise, il sait cependant s'en échapper pour nous livrer ce qu'il a de plus contemporain, et aussi d'humain.
1922, à Londres, éclate une affaire qui bouleverse l'Angleterre.
Edith Thompson et son amant, Frederick Bywaters, sont convaincus de meurtre sur la personne du mari d'Edith et condamnés à la peine capitale. Durant le procès, Fred clame l'innocence d'Edie. Elle n'a jamais comploté contre son mari, ni tenté de l'empoisonner, ni incité son amant à le tuer. Pourtant les jurés - neuf hommes et une femme - ne l'entendront pas de cette manière. C'est la femme qu'ils vont juger à travers les lettres d'Edie à Fred.
Une femme dynamique qui se moque des conventions. Une femme qui travaille et gagne plus d'argent que son mari. Une femme qui, à vingt-huit ans, n'a toujours pas d'enfant et qui considère que la vie maritale, lorsqu'elle est monotone, ne vaut pas la peine d'être vécue. Une femme qui vit une extraordinaire histoire d'amour avec un homme de sept ans son cadet. A l'annonce de sa condamnation, une multitude de voix, dont celle de Virginia Woolf, s'éleva pour réclamer la révision du procès et l'abolition de la peine de mort.
Malgré une pétition signée par plusieurs centaines de milliers de Britanniques, Fred et Edie seront pendus le 9 janvier 1923. Le bourreau d'Edie se suicidera par la suite. Le directeur et l'aumônier de la prison démissionneront et passeront leur vie à militer contre la peine de mort. Fred et Edie est le troisième roman (finaliste aux prix Whitbread et Orange en Angleterre) de Jill Dawson, poète, anthologiste et éditeur.
Fascinée par le personnage et le caractère enjoué et confiant d'Edie, elle s'est inspirée de ses lettres et de la presse de l'époque pour composer le portrait saisissant de cette jeune femme hors du commun. " Le résultat est autant un commentaire sur les femmes et la société anglaise des années vingt, qu'un témoignage émouvant sur le désespoir de l'amour sans retour ".