Dans son atelier de Londres, Andrew Garvie fabrique des poupées exquises, des oeuvres d'art. Comme lui, elles sont petites, mais gracieuses, uniques et d'une profondeur surprenante. C'est peut-être cet esprit particulier qui le pousse à entretenir une correspondance avec une femme étrange, Bramber Winters, qui lettre après lettre, lui dévoile son existence troublante au sein d'une institution dans les Cornouailles, où elle vit et travaille, et les terribles événements qui l'y ont conduite lorsqu'elle était enfant. Andrew sait ce que c'est que d'être pris au piège, et à mesure qu'ils se rapprochent, il ourdit un curieux plan pour la sauver...
« Une fiction fascinante entre fantastique et conte de fées. » L'Humanité « Le Créateur de poupées se lit d'une traite. » Libération « Nina Allan est une écrivaine précieuse. Chacune de ses histoires est ciselée comme un joyau d'orfèvrerie. » Le Soir « On s'y perd avec délice. » Télérama
Le 16 juillet 1994 dans la région de Manchester, Julie Rouane, dix-sept ans, prétexte un rendez-vous avec une copine pour s'absenter du domicile familial... et disparaît pendant plus de vingt ans.
Longtemps après l'abandon de l'enquête par la police, son père, Raymond Rouane, continue à explorer seul toutes les pistes possibles. En vain. La mère de Julie et sa soeur cadette, Selena, tentent elles aussi de faire front, chacune à sa manière.
Puis un soir, 20 ans après, une femme qui prétend être Julie contacte Selena. Alors qu'on avait soupçonné que l'adolescente ait pu être enlevée et assassinée - un homme de la région ayant avoué plusieurs meurtres de femmes -, l'histoire que Julie raconte à sa soeur est tout à fait différente, extravagante, impossible...
Le célèbre économiste Nouriel Roubini, qui fut le seul à clamer, contre l'opinion générale du monde de la finance, l'imminence de la crise des subprimes de 2008, soutient que nous nous dirigeons vers la pire catastrophe économique depuis la Seconde Guerre mondiale - à moins que nous n'anticipions et n'agissions pour nous défendre contre dix menaces à court et moyen terme.
Cet ouvrage explore ces dix « mégamenaces ». Roubini révèle comment elles se chevauchent et se renforcent mutuellement, et établit un lien entre l'accumulation des dettes, l'argent facile et les crises financières, l'intelligence artificielle et l'automatisation, l'inflation et la stagflation, l'inégalité des revenus et le populisme, les pandémies et le changement climatique... Cette nouvelle interconnectivité nous dirige-t-elle vers la « tempête parfaite » ?
Après avoir examiné chaque menace, Roubini propose d'élaborer un programme pour y faire face.
Il est urgent de nous débarrasser de tous nos a priori et de bâtir un monde différent.
Années 2050... S'il est maintenant possible de créer des copies informatiques de soi, cette technologie reste réservée aux plus riches ; les autres doivent se contenter d'avatars de moins bonne qualité, tournant moins vite. Des simulations informatiques imitant notre monde à la perfection, voilà ce que propose Paul Durham, expert en la matière, à ses clients. Du moins, ceux qui en ont les moyens.
Pour ce faire, Durham s'est adjoint les services de Maria Deluca, une biologiste dont le passe-temps favori se déroule dans le Cosmoplexe, une simulation en réalité virtuelle qui autorise la création de mondes se basant sur d'autres lois que celles sous-tendant notre univers. Car Durham vise plus loin : son objectif est d'atteindre une véritable immortalité numérique, accoucher d'une humanité libérée de toutes contraintes physiques...
Prenant à bras le corps le vieux problème philosophique de la coexistence de l'esprit et de la matière, La Cité des permutants mêle réflexions sur la technologie et la métaphysique avec une approche n'ayant pas pris une ride, près de trente après sa prime parution.
Un classique absolu de la SF contemporaine.
À Sapphire, sur la côte sud de l'Angleterre. Cette ville gazière a été ruinée par la pollution chimique après le boom du gaz de schiste. Elle vivote en attirant des touristes d'un jour, grâce aux courses de smartdogs, des lévriers transgéniques.
Del Hoolman est manager de smartdogs. Un jour, sa fille Luz Maree est victime d'un enlèvement. Del, compromis dans un trafic et endetté, doit tout rembourser pour espérer la récupérer. La solution : remporter la course du Delawarr Triple, avec son meilleur lévrier...
Mais qu'est-il arrivé exactement à Maree ? Et quel est le don particulier qui rend cette enfant si précieuse pour ses ravisseurs ?
Michael Gomez a treize ans, il est un prodige du jeu d'échecs. Lorsqu'il connaît pour la première fois l'épreuve traumatisante de la défaite, il se réfugie dans la fascination qu'exerce sur lui Ruby Castle, une beauté célèbre pour ses rôles dans des films d'épouvante... et pour le meurtre de son amant lors d'un accès de jalousie.
Mais le jeune joueur d'échecs n'est pas seul à nourrir des pensées secrètes à propos de Ruby Castle, ou à être visité par son souvenir. C'est aussi le cas d'un marchand de livres anciens qui s'égare dans le palais des glaces d'une fête foraine, de la maîtresse d'un poète qui fut lié jadis à Ruby, et d'une jeune fille russe qui assiste avec sa famille au lancement d'une fusée. Rien ne semble relier ces différents personnages, hormis l'emprise qu'exerce sur eux l'image de Ruby Castle - dont on ignore d'abord si elle est quelqu'un de réel ou bien un fantasme collectif.
Au beau milieu du Montana, une femme vit à l'écart de ses semblables et leur préfère la compagnie des animaux, des arbres et des livres. Ce récit autobiographique principalement écrit à la première personne s'apparente à un roman documentaire. Construit en 21 chapitres aux titres célébrant la faune sauvage, il raconte tout autant le choix de la solitude que de la vie au contact de la nature. En effet, cette naturaliste autodidacte vit une véritable initiation qui réparera, grâce à une relation privilégiée avec un renard et la lecture, ses blessures passées.
Les 28 histoires qui composent ce premier volume de l'intégrale des Nouvelles de J.G. Ballard, depuis longtemps introuvables en français, ont acquis une réputation mythique. Au tournant des années soixante, en déplaçant l'attention des espaces extérieurs - privilégiés par la science-fiction traditionnelle - vers l'espace intérieur de la psyché moderne, elles ont contribué à révolutionner la littérature d'anticipation. Retraduites ou révisées par Bernard Sigaud, elles permettent de comprendre pourquoi J.G. Ballard a été considéré dès ses débuts comme l'héritier (indiscipliné) de H.G.Wells, d'Aldous Huxley, de George Orwell, et pourquoi il est cité aujourd'hui comme un modèle par des auteurs comme Don DeLillo, Will Self ou Michel Houellebecq.
Mélange de Riviera et de Floride, Vermilion Sands est une station balnéaire sur le déclin, prise dans les sables, avec sa léthargie, son mal des plages, ses perspectives mouvantes. S'y côtoient milliardaires excentriques, artistes désoeuvrés, belles et riches héritières en proie à leurs névroses et leurs fantasmes, qui trompent leur ennui dans d'étranges passe-temps. On y rencontre - parmi d'autres inventions extraordinaires - des fleuristes qui cultivent des plantes douées pour l'art lyrique, des sculpteurs de nuages, des maisons psychotropiques, sensibles à l'humeur de leurs occupants...
Souvent considéré comme le plus parfait des livres de J G Ballard, Vermilion Sands était devenu introuvable. Aux neuf nouvelles, ou chapitres, composant le recueil original, s'ajoutent aujourd'hui un long inédit, "Le labyrinthe Hardoon", qui préfigurait dès 1955 tout l'univers de Vermilion Sands, ainsi que trois avant-propos qui montrent l'importance séminale de ces textes pour l'oeuvre future de l'auteur.
Les montres ne se contentent pas de donner l'heure. Elles peuvent chronométrer, servir de calendrier, fournir des indications astronomiques. C'est ce que l'on appelle, en horlogerie, des "complications".
Mais si les montres jouent un grand rôle dans chacune des histoires racontées ici, les " complications " très particulières qu'elles provoquent - ou révèlent - ne sont pas seulement horlogères. Dans une maison du sud de Londres, un garçon perd sa soeur bien-aimée dans des circonstances étranges, avant de la voir réapparaître. Sur la plage de Brighton, un autre garçon (le même ?) vit une surprenante expérience temporelle. À mesure que la lecture progresse, on découvre les subtils rouages qui relient toutes ces histoires - entre plaisir et effroi.
William S. Burroughs est, avec Jack Kerouac et Allen Ginsberg, l'une des trois grandes figures de la Beat Generation apparue aux Etats-Unis dans les années 1950.
Hormis son premier chef-d'oeuvre, Le Festin nu, publié en France par Gallimard (et adapté au cinéma par David Cronenberg) - presque toute son oeuvre a paru chez Christian Bourgois.
Le Porte-lame - son unique oeuvre encore inédite en français - s'inscrit dans la série des romans qui ont assuré sa popularité en France à partir des années 1970 : Les Garçons sauvages, Les Derniers Mots de Dutch Schutz, etc.
Recourant à la technique du scénario, Burroughs décrit un film imaginaire, tourné à Manhattan en 2014.
Les laboratoires, par purs cynisme et mercantilisme, entravent l'accès aux traitements les plus efficaces. Une médecine clandestine se développe, dont le fonctionnement est calqué sur celui du trafic de drogue, avec ses chimistes, ses revendeurs, ses praticiens, ses patients. Le porte-lame (the blade runner) est celui qui convoie la marchandise illégale dans les rues de la mégapole.
Il y a une puissante ironie à voir le drogué notoire William Burroughs ériger en modèle le trafic de stupéfiants, non plus pour détruire des vies, mais pour les sauver.
Son roman, bref, incisif, excitant, est aussi un magnifique hommage à la ville de New York.
Un bijou inédit de l'un des auteurs culte de l'Amérique d'après-guerre.
Le livre dont le titre original - Blade Runner : A movie - a inspiré celui du film de Ridley Scott (par ailleurs adapté d'un texte de Philip K. Dick).
J.G. Ballard est né en 1930 à Shanghai. À la suite de l'attaque sur Pearl Harbor, il est interné avec sa famille par l'armée japonaise dans un camp de prisonniers civils jusqu'à la fin de la guerre. De retour en Angleterre et après des études de médecine à Cambridge, il exerce divers métiers, notamment comme pilote de la RAF au Canada. Ses premières nouvelles paraissent en 1956 et dès lors il ne cesse plus d'écrire. Son premier roman, Le Monde englouti, est publié en 1962, suivi d'une trentaine d'autres livres de fiction. Deux d'entre eux ont été adaptés au cinéma par Steven Spielberg (Empire du Soleil) et David Cronenberg (Crash).
J.G. Ballard - souvent présenté outre-manche comme " le plus grand auteur anglais de son temps " - est mort à Londres il y a un an.
La centaine de nouvelles écrites par J.G Ballard représente environ la moitié de son oeuvre publiée, et l'on peut dire que se trouve, parmi elles, une part importante du meilleur de sa production.
Non seulement Ballard a longtemps été exclusivement nouvelliste - de 1956 à 1962 - mais c'est avec ses nouvelles, publiées dans les revues du monde entier, qu'il a révolutionné la littérature d'anticipation anglaise.
Introuvables en français depuis très longtemps, elles ont acquis une réputation mythique.
Retraduites ou révisées par Bernard Sigaud, elles permettent de comprendre pourquoi J.G. Ballard a été considéré dès ses débuts comme l'héritier de H.G. Wells, Huxley ou Orwell, et pourquoi il est cité aujourd'hui comme un modèle par Don DeLillo, Will Self ou Michel Houellebecq.
Spin : filer, tisser, tournoyer, fabriquer quelque chose, inventer. Léila Vargas, la jeune héroïne grecque de Spin, quitte un jour son village natal pour s'établir dans la grande cité moderne d'Atollville. Extraordinairement sensible et douée, Léila excelle dans l'art de la tapisserie et des panoramas. Cette sensibilité, doublée d'une forme aiguë de clairvoyance, lui vient peut-être de sa mère, disparue quand elle était enfant.
Dans le tourbillon de la vie citadine, Léila est abordée par une femme, Nashe Crawe, dont le fils Alkandros est frappé d'une maladie mortelle. Elle propose à Léila une importante somme d'argent, persuadée que ses dons lui permettront de "tisser un autre avenir" pour son fils... Réécriture du mythe d'Arachné et Athéna, le récit envoûtant de Spin est aussi une magistrale réflexion sur la création artistique et ses sortilèges.
Après Complications (Grand Prix de l'Imaginaire 2014) et Stardust, Spin confirme le talent hors normes de la Britannique Nina Allan.
Exploration de la table périodique de Mendeleïev à travers le portrait de personnalités ou le récit d'événements en rapport avec chacun des éléments qui la composent.
« Avec Cocaine Nights (précédemment paru sous le titre La Face cachée du soleil), Ballard s'en prend avec une férocité peu commune à un aspect méconnu de notre civilisation essouflée. Estralla del Mar est une enclace touristique proche de Marbella, une sorte de paradis imaginé par des promoteurs à l'intention de riches retraités. Charles Prentice, le narrateur, grand reporter blasé, vient d'apprendre avec stupeur que son jeune frère est accusé d'avoir incendié la villa d'un richissime producteur de cinéma. Dans les ruines fumantes de la « maison Hollinger » ont en effet été retrouvés les cadavres de cinq personnes, le couple Hollinger, leur secrétaire, une jeune bonne suédoise et leur nièce, Anne, morte une seringue à la main.
Ballard a tôt fait de transformer ce décor en une sorte de Cluedo fantasmatique soumis à une méthode d'investigation radicalement différente de celle d'Agatha Christie. Au travers d'un examen sarcastique de la faune d'Estrella del Mar - psychiatres libidineux, gigolos et maîtres-nageurs écervelés, ménagères cocaïnomanes, etc. - il traque les signes d'une décadence patente. Mais il entraîne aussi son lecteur par les sentiers d'une exploration métaphysique du vice et de ses diverses représentations. A commencer par une cassette vidéo pornographique amateur qui montre les images pathétiques d'un viol. » (François Rivière - Libération)
Commment un groupe de hackers, de génies et de geeks a crée la révolution numérique.
L'auteur de la biographie magistrale de Steve Jobs parue quelques mois après la mort du patron d'Apple et aujourd'hui adaptée au cinéma nous livre un nouveau travail monumental et unique.
Depuis le milieu du XIXe siècle et jusqu'à nos jours, Walter Isaacson dresse l'histoire des premières machines, de la naissance de l'ordinateur jusqu'à l'explosion de l'ère numérique. Une formidable saga qui met en scène des hommes et des femmes de génie, des intuitions spectaculaires, des aventures industrielles totalement hors du commun.
De la vision d'Ada Lovelace - fille de Byron - qui fut la première à imaginer que les calculatrices deviendraient des ordinateurs multitâches, aux nouvelles réflexions vertigineuses des créateurs de Google, Walter Isaacson nous offre la plus stimulante galerie de portraits. L'aventure numérique n'est pas uniquement associée à l'inventivité de quelques génies - c'est une aventure collective faite de centaines d'étapes, chacune associée à la créativité d'une équipe. Comment fonctionnaient leurs esprits, quel terrain économique et social les a rendus si inventifs, qui furent les pionniers de la programmation, des circuits intégrés, d'internet, du web. quelles idées ont inspiré des personnalités aussi fascinantes, que John Von Neumann, Alan Turing, Robert Noyce, Steve Jobs, Larry Page.
À partir d'un travail de recherche colossal, d'interviews avec les grands acteurs encore vivants, d'une réflexion puissante et originale sur cette révolution en marche, Walter Isaacson fait vivre avec force l'histoire de ces bâtisseurs d'un nouveau monde.
Lorsque nous nous penchons sur l'histoire humaine, nous nous intéressons surtout aux grandes figures, aux mouvements démographiques, politiques ou technologiques. Mais la Terre elle-même n'a-t-elle pas influencé notre destinée ?
Depuis les origines, notre espèce a été façonnée par notre environnement. Des forces géologiques ont impulsé notre évolution en Afrique orientale, des changements climatiques ont forcé la transition du nomadisme vers l'agriculture, la tectonique des plaques a permis l'implantation de cités-États de la Grèce et la Rome antique sur les rives nord de la Méditerranée, et même aujourd'hui le comportement des électeurs aux États-Unis suit le lit d'une mer ancienne...
À la croisée des sciences et de l'histoire, cet étonnant voyage dans le passé de notre planète nous fait envisager autrement l'avenir de l'humanité.
Depuis un demi-siècle, J.G. Ballard a publié vingt-cinq livres de fiction. Deux d'entre eux ont été adaptés au cinéma : Empire du Soleil par Steven Spielberg et Crash par David Cronenberg. Il rassemble aujourd'hui dans Millénaire mode d'emploi le meilleur de ses essais et articles, écrits depuis le milieu des années 50, sur tous les thèmes qui ont nourri son oeuvre : cinéma, art, science, littérature, vies des personnages publics, médias de masse, avenir de la société de consommation. On a pu dire, à l'occasion de la reparution de son chef-d'oeuvre La Foire aux atrocités, que si Ballard a écrit une littérature d'anticipation - force nous est de la lire à présent comme de la critique sociale. Comment J.G. Ballard a-t-il anticipé les mutations de notre temps ? On le comprendra en lisant la somme que composent les quatre-vingt-dix chapitres de ce " mode d'emploi du Millénaire ".
Einstein, Bohr. et le débat sur la nature de la réalitéDu 24 au 29 octobre 1927 se tint à Bruxelles le cinquième congrès Solvay sur le thème « Electrons et photons ». il résume la période la plus spectaculaire de l'histoire de la physique. Avec la présence de dix-sept titulaires ou futurs lauréats du Prix Nobel sur les vingt-neuf participants, ce congrès fut l'une des plus remarquables rencontres de cerveaux qui se soient jamais tenues. Il marquera aussi la fin d'une ère de créativité en physique comparable à la révolution scientifique du XVIIe menée par Galilée et Newton. Manjit Kuman fait revivre sous nos yeux les différentes confrontations de cette époque où la découverte de la double nature de la lumière et du rayonnement ébranla toute la communauté scientifique. Même si dès 1905, Einstein, avait déjà une idée de ce que pouvait être la mécanique quantique, il ne pouvait imaginer le chemin particulièrement nouveau qu'emprunterait Niles Bohr. Derrière les théories les plus abstraites, Kumar nous décrit l'affrontement des hommes qui, malgré leur intelligence hors norme, peuvent se comporter avec une extrême violence pour défendre leur conviction. Planck, de Broglie, Pauli, Heisenberg, Schrödinger, Dirac. Quelles visions de la réalité avaient-ils ? Certains partageaient l'esprit d'école de Copenhague et considéraient que le réalité dépendait des conditions expérimentales suivies. D'autres estimaient que « Dieu » ne jouait pas aux dés et que le fameux chat de Schrödinger était soit bien mort soit bien vivant ! Aujourd'hui encore la question n'est toujours pas réglée. C'est ce que nous raconte brillamment le livre de Manjit Kuman.traduit de l'anglais par Bernard Sigaud
On explique traditionnellement la naissance du christianisme par le miracle de la Résurrection. Après sa mort, Jésus apparaît à ses disciples pour leur dire de diffuser l'Évangile. En l'espace de quelques générations, le christianisme se répand au Moyen-Orient et dans toute l'Europe. Aujourd'hui, cette explication semble de plus en plus invraisemblable, et même de nombreux chrétiens ne peuvent se résoudre à croire à une résurrection littérale. Mais cela a mis les historiens dans l'incapacité de rendre compte du succès remarquable du christianisme. Si les disciples n'ont pas réellement vu Jésus ressuscité, comment furent-ils convaincus qu'il était le Messie qu'ils attendaient ? Thomas de Wesselow a consacré sept ans à trouver la réponse à cette énigme. En examinant d'un regard neuf une source historique familière, mais mal comprise et en renouvelant l'interprétation de nombreux passages de la Bible, il montre que la solution était patente depuis plus d'un siècle.
Questions pièges, énigmes métaphysiques, puzzles impossibles et autres techniques d´interviews pour trouver un travail dans la nouvelle écomonie.
O Vous rapetissez jusqu´à la taille d´une pièce de cinq centimes et êtes projeté dans un mixeur. Les lames entrent en action dans soixante secondes. Que faites-vous ? o Si vous étiez un personnage de BD, lequel seriez-vous, et pourquoi ? o Si vous aviez une pile de piécettes d´un cent aussi haute que l´Empire State Building, pourriez-vous toutes les faire tenir dans une seule pièce ? o Comment pèseriez-vous votre tête ? o Combien de flacons de shampoing sont produits dans le monde chaque année ? o Un homme a poussé sa voiture jusqu´à un hôtel et perdu sa fortune. Que s´est-il passé ? o Nage-t-on plus vite dans l´eau ou dans le sirop ? Avec plus de soixante-dix questions extraites d´entretiens aussi ardus que délirants - et leurs réponses -, Êtes-vous assez intelligent pour travailler chez Google ? vous enseignera les secrets qui vous permettront de décrocher un job de rêve dans la nouvelle économie ! Apple, Google, Microsoft... tous les ans, ces entreprises de pointe reçoivent des millions de C.V. Comment recrutent-ils ? Quelles questions pièges ont-ils inventé avec l´aide de psychologues à l´esprit tortueux pour sélectionner les profils les mieux adaptés, souvent les plus originaux ? Comment éviter que votre page Facebook effraie les recruteurs ? Comment utiliser au mieux les réseaux sociaux pour les convaincre ? Un guide fascinant, distrayant et indispensable ! Traduit de l´anglais par Bernard Sigaud
Le 20 mai 2010, les journaux du monde titrèrent sur l'un des exploits les plus extraordinaires de la science moderne : la création de la première forme de vie synthétique. Cette étape historique n'était pas seulement une remarquable prouesse technique ; elle plaçait aussi l'humanité au seuil d'une des phases les plus importantes et les plus passionnantes de la recherche biologique. Avec la capacité d'écrire véritablement le logiciel du vivant, nous avons maintenant les connaissances nécessaires non seulement pour guider notre propre développement mais aussi pour concevoir des espèces nouvelles qui nous aideront à nous adapter et à évoluer pour assurer notre survie à long terme.
Dans Créer la vie, J. Craig Venter nous livre un récit spectaculaire où il relate comment ces travaux auront un impact profond sur notre existence. Après avoir retracé l'histoire des découvertes capitales en génétique, J. Craig Venter décrit le long processus, qui consiste à créer une cellule bactérienne synthétique autoreproductrice. Le résultat est une technologie passionnante au potentiel vertigineux : substances chimiques synthétiques, génération d'énergie, purification de l'eau, production alimentaire, contrôle de l'environnement et traitements médicaux.
Alors que l'ère industrielle touche à sa fin, nous assistons à l'aube de l'ère du design biologique. L'humanité est sur le point d'entrer dans une nouvelle phase de son évolution.
1966. Sous la présidence de Richard Nixon, les États-Unis parviennent à ouvrir des portes vers des univers parallèles. L'Histoire y a suivi des cours différents : dans certains, l'Amérique est devenue communiste ; dans d'autres, elle a été envahie par diverses puissances... Autant d'uchronies que de mondes parallèles.
L'Amérique de Nixon, qui se considère comme la Réelle, entreprend de ramener à sa conception de la démocratie les plus proches de ces versions. Et pour ce faire, elle emploie des moyens musclés, en commençant par l'envoi d'agents spéciaux de la Compagnie, les Cowboy Angels.
Mais dans la Réelle, Jimmy Carter emporte l'élection suivante. Et il décrète la paix. Toutes les forces sont rapatriées et les Cowboy Angels mis à la retraite.
Adam Stone, ancien agent des Cowboy angels, en profite pour se retirer sur un monde paisible. Mais son répit sera de courte durée : Tom Wawerly, son vieux complice au sein de la Compagnie, est accusé de meurtre...
Commence alors un parcours labyrinthique, une sorte de road movie à travers les uchronies, dans une multitude de versions de l'Amérique, avec chacune son histoire, ses relations internationales plus ou moins compliquées, et son niveau de développement technologique...