Affolement des marchés, des médias, des responsables politiques, réactions aveugles, emballements des dettes souveraines, spéculations financières, révolte des peuples et répressions : et si la succession des crises et des impasses où elles semblent nous conduire résultaient d´un vide stratégique ?
Produit d´une lente construction qui, depuis la Guerre froide, a remplacé l´art de la stratégie par celui de la seule tactique, le vide stratégique est aujourd´hui la conséquence d´une information surabondante, d´un culte exagéré du calcul, de la dictature de l´immédiat.
Il crée des situations où les modèles, comme les idéologies, se révèlent incapables d´expliquer, de comprendre et de prédire ce qui survient.
Après avoir rappelé les évolutions de la pensée stratégique, de Sun Zi et des strategoi athéniens à Clausewitz et Galula, l´auteur montre comment la disparition du stratégique au début du xxie siècle empêche de penser le futur pour se limiter au seul contrôle du présent. Synonyme d´ignorance, de défaillance et d´absence de discernement, le vide stratégique est devenu une source extraordinaire de profits pour la grande criminalité, les sociétés militaires privées, les trafiquants, les intermédiaires financiers.
Ce monde qui a perdu sa capacité à définir et à expliquer l´état des choses n´a, paradoxalement, jamais créé autant de richesses. Ni autant de pauvreté...
Un essai qui sonne comme un avertissement.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Le comportement de choix relevant d'un système complexe d'interrelation entre différents processus de connaissance et les centres d'intérêt de chaque agent, de l'ensemble des agents et des structures sociales considérées.
Pourquoi et comment innove-t-on? Les contributions de cet ouvrage portent sur l'expérience de quelques-unes des plus grandes entreprises françaises (Pechiney, Rhône-Poulenc, Saint-Gobain, Bouygues...), les acteurs individuels de l'innovation, les problèmes d'une profession et ceux touchant à l'éducation ou au système social national.