Depuis vingt mille ans que les hommes ont essaimé à travers la galaxie, ils n'ont jamais retrouvé leurs origines et ignorent tout de leur passé. Jusqu'au jour où la découverte fortuite d'une très ancienne sonde spatiale les met sur la trace probable de leur histoire. Une expédition va donc être lancée pour remonter cette piste et tenter de retrouver le berceau de l'humanité. Dans le plus grand secret, le vaisseau Genesis, avec à sa tête Randal Crabb accompagné de militaires et de scientifiques, quitte la planète Terra Nova pour un voyage de plusieurs milliers d'années-lumière vers la source probable de la sonde. Mais les premières difficultés ne vont pas tarder à apparaître lorsque le secteur de la galaxie d'où semble avoir émergé la sonde s'avère inaccessible. Il faudra déployer des trésors d'ingéniosité et affronter des risques insensés pour se rapprocher de ce système qui semble maudit... !
Qui connaît encore les mammouths, les pieuvres géantes, les lions noirs ? Qui soupçonnerait la survivance d'espèces préhistoriques disparues ? Et aussi, qui sait ce que seront les animaux, une fois que l'homme aura disparu de la surface de la Terre ?
L'action se passe dans l'ensemble de la Galaxie, qui est devenue un grand empire. Il est gouverné par deux souverains assistés d'une cour innombrable de dignitaires. Les simples sujets subissent une forme futuriste de dictature : dès leur naissance, on leur implante un CODE PSYCHIQUE qui leur interdit de faire autre chose que la fonction qui leur est destinée. En cas de rébellion, le code psychique les fait tomber malades ou les tue : tout dépend de l'ampleur de leur révolte interne ou externe. C'est une façon de garantir l'honnêteté des gens, mais aussi leur soumission absolue.
Les personnages principaux sont de jeunes gens destinés, toujours grâce au code psychique, à satisfaire les plaisirs intimes des dignitaires de la cour impériale. Appelés « éphèbes », ils sont d'abord ramassés de planète en planète pour être « éduqués » à bord d'un « éphébien » ou vaisseau spatial qui leur sert d'école. Puis, ils seront répartis sur différents mondes, naturels ou artificiels, comme le vaisseau ANDROCÉE, véritable centre de plaisirs qui voyage dans l'espace à travers tout l'empire.
Au début, ces malheureux estiment avoir de la chance, un avenir, des possibilités de promotion sociale, bien qu'ils soient des esclaves étroitement surveillés par leur code psychique. Parviendront-ils à recouvrer la liberté ? Ne leur faudra-t-il pas tout d'abord donner un sens à ce mot ?
En cette fin de 38ème siècle, la génétique semble ne plus avoir de secret pour l'Humanité. Il y a quelques décennies, a eu lieu le premier contact avec une civilisation extraterrestre. Alors que s'organise la première expédition vers la planète mère des Pterles, un fléau inconnu décime la population mondiale. Tous les gouvernements se mobilisent pour lutter contre la " dégénérescence " qui n'épargne désormais plus personne.
Alex, un homme du vingtième siècle, régénéré à partir de ses propres fragments d'ADN, attire la convoitise des Etats les plus puissants sans en comprendre les enjeux politiques et scientifiques.
L'humanité a connu des avancées technologiques majeures, les progrès les plus fous et les guerres les plus dévastatrices. Qu'a-t-elle donc perdu en chemin pour ne plus arriver à endiguer cette maladie qui ressemble de plus en plus à une malédiction ?
En ces temps où l'être humain a colonisé la Galaxie, il s'est rapproché du Créateur de l'univers, Éloha, au point de se trouver en contact quasi-permanent avec Lui. Mais les hommes restent tels quels, avec leurs faiblesses, leurs envies, leurs trahisons et aussi leurs passions... comme celle qui unit le prince Alvar d'Alsthor à la princesse Tirzi d'Amohab. Mais son père, le roi Thobar d'Amohab, s'est uni en secondes noces avec Horaya, la reine des Spires, qui apporte avec elle en Amohab le culte des faux dieux Haal et Askaré... Amohab, le royaume apostat, ne bénéficie plus de l'aide d'Éloha. Comment alors pourra-t-il se défendre contre l'invasion des principaux ennemis des humains, les Ozariens, ces êtres mi-végétaux mi-machines, prêts à envahir la Galaxie ? D'ailleurs, les Ozariens et les faux dieux d'Horaya ne constituent-ils pas, finalement, une seule et même menace, la plus terrifiante que les humains aient jamais eu à combattre ?
Ce recueil de Roald TAYLOR s'inscrit dans la tradition du renouvellement de l'inspiration satanique et gothique. Qui ne pourrait s'empêcher de trembler devant l'inexplicable ? Bien souvent, on reste sans voix et parfois sans réflexion devant un crime odieux, une attitude cynique et servile devant l'horreur ou la prétendue justification d'un génocide. N'est-ce pas le Diable et son train qui nous conduisent à ce genre de réflexion ? Mais parfois, l'auteur conduit alors son lecteur dans un cheminement sarcastique où le Diable fait peur mais sait aussi faire rire, jaune ou noir, selon les situations et les personnages évoqués. Ainsi, l'enterrement de l'aïeule sorcière n'a rien de triste : il est empreint d'une forme de terreur et d'humour grinçant. Le Puits de l'oncle Pavel plonge au coeur de l'âme vers un inconnu angoissant à souhait. La Première sortie d'un démon le révèle à lui-même, tandis qu'un pauvre garçon qui a connu les horreurs de la rue ne retrouve, dans une fausse sécurité, que des horreurs fanatiques pire encore que ses propres démons. Et le Testament du Diable, conte éponyme du recueil, nous rappelle que le modernisme peut engendrer la crainte et rappelle parfois la mort sous ses plus énigmatiques aspects...