C'est d'abord une histoire simple. Juste la poésie primale d'une rencontre. Et ce minimalisme se fait hymne à l'universel, à l'irréductible.
1997. Un soir de mai. Deux garçons. C'est devant la mer, océan Indien, à Saint-Pierre de la Réunion. Le mauricien se raconte. Le français est sous le charme. C'est le début d'une liaison. Ils décident de vivre ensemble. Aucune loi ne le leur permet, nulle part. Alors commence un interminable chassé-croisé entre les deux îles. Ce récit réfracte les impacts du no man's land sur leurs existences. Contraints à la rébellion et à l'insoumission, ils larguent les amarres.
Amour, engagement, fraternité, amitié, solidarité, citoyenneté du monde : autant de caps à franchir.
En cette fin de millénaire, des missels étaient infiltrés et brandis illégalement dans les hémicycles de la République par des fanatiques intégristes. C'était le temps du débat sur le Pacs. Aussi, cette ode à la liberté est dédiée à Gisèle Halimi et Roselyne Bachelot, à tous ceux et toutes celles qui ont eu le courage de fronder ces oriflammes menaçantes et immuniser, un temps, contre leurs sauvageries doctrinaires d'un autre âge.
Cette histoire ne soutient aucune idéologie. Simple témoignage pour plaider l'abolition des aliénations imposées par les tyrans, les prêtres et les esclaves, tous impuissants selon Spinoza.
Suzanne n'a pas dix-huit ans, lorsqu'elle croise, dans une fête, un homme dont l'âge frise déjà la trentaine. En l'éveillant à l'amour, il fait prématurément passer la jeune fille de l'adolescence au monde des adultes. Une relation charnelle pleinement consentie, voire revendiquée, qui la comble au plus haut point, jusqu'à ce qu'un choc inattendu ne signe la fin de cette liaison.
En dépit d'une entrée fortuite dans des univers non conventionnels, la jeune femme ne renonce jamais à sa quête, ô combien prégnante, d'une passion exhaustive. Un sentiment que l'on écrit avec un grand « A », même si, comme le chantent les Rita Mitsouko, ces histoires « finissent mal en général ». Cela ne suffit pourtant pas à décourager la persévérance de qui, comme l'héroïne, désire avec ardeur nouer de nouveaux liens.
Autour de cette récurrence, l'auteur explore, dans ce roman, la psychologie d'une âme vertueuse, lorsqu'elle se trouve confrontée à des personnages en marge de la bien-pensance, comme aussi, ici, à ses propres contradictions.
« Je veux voir le monde et étudier ce qui est différent d'ici, dit Nazuka d'une voix claire et assurée. Je veux comprendre la nature humaine, ce qui fait qu'un être est bon et un autre mauvais. Les autres peuples, les autres pays, les autres coutumes. Je veux aller là où le soleil se lève et là où il se couche, je veux parcourir la Terre entière et étudier les différences des autres peuples, leurs mécanismes et leurs origines. » Nazuka est une jeune fille bien singulière ; ses os transcrivent ses émotions, se brisant au gré des déconvenues et se renforçant avec la joie, la colère et la haine. Bien entendu, comme dans tout conte digne de ce nom, ses parents sont décédés à sa naissance, et Tante, une amie de ces-derniers, s'est occupé d'elle avec une attention et un amour rares, la protégeant de l'extérieur afin que son état jamais ne se déclare. Pour Nazuka, l'horizon se limite à la colline qu'elle voit depuis sa fenêtre, et le soleil se couche derrière le lac qui se trouve non loin.
Un jour cependant, une chose étrange se produit. Sous l'effet d'une émotion ressentie lors de la lecture d'un roman, son petit doigt se brise... Début d'une grande aventure pour la jeune fille qui se rend ainsi compte des limitations de son monde.
Nazuka quitte alors son cocon et part à la découverte du vaste monde. Naïve, innocente, comme Candide se confrontant à la réalité des Hommes, elle s'intéresse tout particulièrement à l'étude du mensonge et à ses origines au sein du langage, cherchant, tout au long de son voyage, les réponses à ses questions et la compréhension de cet état qui la caractérise. Au fur et à mesure des expériences, Nazuka grandit, s'étoffe, et découvre la personne qu'elle souhaite devenir.
Adam vit dans un monde dévasté par la pollution. Le soleil brûle tout sur son passage, la végétation a disparu, l'eau noire est constellée de particules de plastique, et plus aucune technologie ne subsiste. Avec pour seule boussole les enseignements éclairés de ses parents décédés, il tente de survivre et de trouver un sens à sa vie.
Dans le monde d'Ève, l'environnement, la vie et les moindres désirs des habitants sont régis par les hautes technologies. Un monde parfait, où la pensée négative n'a pas lieu d'être, et où le bonheur est universel. Habitée d'une intuition dérangeante, Ève essaie de comprendre ce qui la différencie de ses pairs.
Chacun de leur côté, ces deux héros d'un autre temps partent à la poursuite d'une vie qu'ils imaginent meilleure. Deux quêtes qui nous interrogent sur l'avenir de notre planète, deux visions de l'effondrement de notre civilisation, aussi sombres que réalistes.
Indochine, Saïgon, 1923. La jeune Hoa Nhài Hoang se prépare, elle se rend au bal du gouverneur. Le Commandant de la canonnière le Doudart de Lagrée et ses officiers y sont invités...
Luberon, Robion, 2016. L'âme du « Clos des Jasmins » s'est envolée.
Les descendants de la famille Montazel ne sont plus que cinq ombres évoluant dans un monde fantasmé. Aurore Valmer, romancière en vacances, découvre la bastide délaissée. Dans le salon jaune, un grand portrait en pied suspendu au-dessus de la cheminée présente une jeune femme asiatique à la beauté fascinante, vêtue d'une robe du soir des années vingt. Sans doute la maîtresse de maison, de l'époque ! Au coeur du parc, les vestiges d'un jardin d'hiver parlent encore d'un incendie qui a défrayé la chronique dans les années 30.
Qui était cette éblouissante femme ?
Que s'est-il donc passé en ces lieux ?
Pour certains, ce qui leur réussit, c'est la conduite du changement ; pour d'autres, c'est l'art du récit. N'est-ce pas le cas de Françoise Delmon ? Ses romans nous emmènent dans des contrées improbables, des maisonnées étranges, des jardins fantastiques, le tout rythmé tambour battant par des héroïnes qui, férues d'art et de poésie, fouillent le passé certes, mais pas sans raison. Au lecteur de se laisser glisser au fil des pages de son huitième roman « L'enveloppe rouge », et faire la connaissance d'une famille pas tout à fait comme les autres !
Myriam Mas
Un donjon tenant lieu de logement, au faîte du plus luxueux hôtel de Buenos Aires. « Là vous serez bien » avait assuré don Alvaro, généreux mécène, à Etienne, un auteur français venu en Argentine écrire un livre sur le tango.
La plus inattendue des résidences littéraires, qui, pour cet amoureux de la capitale porteña, s'avérera le plus fertile des creusets.
Grâce aux relations établies avec le propriétaire, sa fille et le chef réceptionniste dont il deviendra le confident, l'hôte du Palacio pénétrera chacun de leurs mystères en y retrouvant, étrangement, les fragments d'un passé enfoui.
Un moment de l'existence qui ira de pair avec une investigation sur le tango, objet comme le reste de la société argentine, d'une déliquescence grandissante.
« Si tu veux voir la vie en rose, mets vingt centimes dans la fente », dit un proverbe argentin. Ce sera l'axiome d'Etienne, électron libre d'une errance qui de Buenos Aires à Ushuaia, via Sant Martí d'Empúries, lui fera alterner l'insolite et la félicité.
À l'image de la plainte lancinante du bandonéon, comme un petit bonheur arraché à la vie...
Rodolphe Schlaffer a tout quitté après le tragique accident qui a rendu son ami d'enfance paraplégique. Ce drame ne se serait peut-être jamais produit si les deux garçons ne s'étaient pas disputés à cause d'Angie, la fille dont Adrien était amoureux.
Sept années s'écoulent. Sept ans d'errance pour Rodolphe et de solitude pour Adrien.
Un soir d'été, alors que Rod revient dans sa région natale des Pyrénées- Orientales pour rendre visite à sa mère - propriétaire d'un domaine hôtelier en bord de mer -, sa route croise par hasard celle d'Olivia Jones, une jeune femme qui voyage en solitaire. Leur rencontre inattendue est une éclaircie dans la grisaille du quotidien de Rodolphe mais Olivia disparaît brusquement, dans d'étranges circonstances, et le doute s'installe. Pourquoi lui a-t-elle menti sur ses origines et sur son identité ? Que lui a-t-elle caché quant au passé qu'il essaie de surmonter ? Son silence et ses secrets seraient-ils la clé de ses retrouvailles avec Adrien ?
La vérité a un prix, et elle pourrait tout changer...
Louis Faure, adolescent a quitté le toit familial. Entre des parents qui vivent égoïstement leur vie et lui qui n'aspire qu'à faire un métier de la mer, peu de sentiments les unissent.
Arrivé à Saint Cyprien plage en pleine saison estivale, il n'aura d'yeux que pour les pêcheurs. Un jour la chance lui sourira enfin et il pourra compléter un équipage. Peu à peu de par son assiduité et sa gentillesse, il deviendra la mascotte du groupe. Il aime ce village calme, sa vie simple, ses traditions comme entre autres la sardinade géante.
Pourtant, un soir, lors d'une pêche au large du Cap-Béar, il sera l'unique témoin d'un reflet dans le phare. Il en fera part à ses amis, et l'on songera plutôt à un jeu de la lune. Finalement, à trop insister on lui conseillera de laisser tomber. Lui, par contre, n'en démordra pas ; d'autant plus qu'il s'agit du vieux phare, celui qui n'est plus en service depuis longtemps. Sa curiosité, sa jeunesse, sa vivacité d'esprit n'auront de cesse de le pousser à mener une enquête.
Il fera la connaissance de Maurice un vieil original vivant non loin du sémaphore qui sait des choses... et aussi de sa superbe petite fille Sylvie.
Mais la beauté du paysage cache parfois certaines choses au risque de devenir un témoin gênant...
La mer n'en sera que plus dangereuse désormais !
Alexandre Glière ne se supporte plus vieux. Il refuse sa décrépitude présente et appréhende le naufrage qu'il perçoit proche. Un article scientifique sur le rajeunissement l'interpelle, lui laissant percevoir une lueur d'espoir. Il décide donc de tenter de participer aux expériences en cours que poursuit une jeune chercheuse, Neige Bonvin qui vit à l'écart du monde avec sa fille, son intendant, Ernest, ses souris et un bonobo. Cette quête l'entraîne dans une aventure physique, psychologique et amoureuse où les bonheurs côtoient les déceptions.
« Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait », devient, un temps, un idéal réalisé...
L'histoire se déroule en 2100 en Occitanie, entre Toulouse, la côte méditerranéenne et les Pyrénées.
Défiant les lois autoritaires en vigueur, cinq amis, au parcours bien différent, vont quitter la ville pour échapper à un système en perdition dans un contexte environnemental de plus en plus hostile marqué par le réchauffement climatique.
Au cours de leur aventure, ils découvrent de nombreuses communautés clandestines qui cherchent d'autres modes de vie en se réfugiant dans d'étranges croyances, en adoptant de nouvelles valeurs ou tout simplement en essayant de survivre dans les no man's lands aux abords des villes, dans des forêts lointaines ou encore sur d'étranges îles de déchets.
Leur quête de renouveau et leurs rencontres leur permettront-elles de survivre dans ce monde qui s'effondre ? Pour le savoir, laissez-vous transporter dans l'univers d'Alice, Raoul, Diego, Meryl et Billy où réalisme et fiction se mêlent parfois avec humour.
Sur le point d'être diplômés de leur école de journalisme, deux amis, Hugo et Antoine, rêvent d'allier leurs deux passions, la littérature et le voyage. Ils y emploient en concevant un projet radiophonique inédit: immerger l'auditeur dans l'oeuvre d'un écrivain en se rendant en autostop dans la ville qui l'a vu naître. Ce roman retrace leur premier trajet, entre Paris et Saint-Malo, sur les traces de François René de Châteaubriant.
Un savant jardinier, une chanteuse hollandaise, un militaire à la retraite, un écrivain ermite... chacun des conducteurs que le hasard dispose sur leur route transforme l'exercice en un authentique voyage initiatique. En tendant leur micro, curieux des autres et du monde, le binôme donne la parole à ceux qui en sont souvent privés. De la Vallée-aux-Loups en région parisienne aux remparts de la cité malouine en passant par les villages du Perche, il glane au fil des kilomètres une matière sonore rare et précieuse.
Du regard porté sur la pratique de l'autostop, celle du journalisme et de l'écriture, « Carte mémoire » est un roman rempli d'humanité, un portrait de la France d'hier et aujourd'hui, un hymne aux chemins de traverse et à la fantaisie de ceux qui savent les emprunter.
Après avoir arpenté des chemins de la peinture avec son premier roman La Pastorale retrouvée, publié aux Presses Littéraires en 2020, l'écrivain et réalisateur Romain Arazm poursuit avec « Carte mémoire » l'exploration des facettes de sa personnalité plurielle. Formé à l'Histoire de l'art, à la philosophie et au journalisme, cet auteur flâne de part et d'autre des frontières. Celles qui séparent les pays, mais également celles plus poreuses qui distinguant les disciplines et les pratiques artistiques pour affûter son regard, nécessairement émerveillé, sur le monde et ses beautés.
Il y a les rêves et puis les réalités de la vie. Du haut de ses 26 ans, Thomas oscille et compose avec les deux. Photographe amateur, guitariste amateur, petits jobs en amateur, il survole sans jamais se poser nulle part. En s'inscrivant au prestigieux concours photo « Le Catalan », Thomas s'imaginait heureux vainqueur. Peut-être en aurait-il été ainsi s'il ne s'était aventuré à « Mata Mala », le bois mauvais. Une étrange découverte va bouleverser ses plans et l'entrainer sur des chemins inconnus, certains clandestins, d'autres mystiques. L'extraordinaire n'est pas une voie mais une épreuve aux exigences parfois aliénantes...
Avec ce quatrième roman, Pascale Oriot s'immisce à nouveau au coeur de l'être humain afin d'en exposer les parts contradictoires. De la lune au soleil, de l'ombre à la lumière, du « je suis » au « je montre », elle souligne nuances et mouvements. En plus de ses romans, Pascale Oriot écrit poésies, paroles de chansons et articles culturels. Elle a reçu le Prix Méditerranée des lycéens en 2011 pour « Vous me reconnaîtrez » et le Prix Ramon Juncosa (diffusion et journalisme transfrontalier) en 2017. Quand elle n'écrit pas, elle enseigne l'astrologie. Son Métissage Catalano-Guadeloupéen pimente habilement l'histoire et l'intrigue de ce roman.
Mars 2020, premier confinement : Leonor relit ses classiques et s'assoupit au milieu de Madame Bovary. Elle se réveille en 1843, sur la place de Yonville-l'Abbaye où sa cousine Emma est venue l'accueillir. Voici Leonor convertie malgré elle en voyageuse littéraire et temporelle, mais elle ne se fait pas longtemps prier pour intégrer la team « Emma B. ».
De Charles à Homais, en passant par Belle-Maman, Rodolphe et Binet, elle fait la connaissance de tous ceux que la Bovary aurait mieux fait de laisser patienter un peu plus longtemps sur le banc de touche.
Vous aussi, rejoignez l'odyssée ! Laissez Leonor vous raconter sa rencontre abracadabrante - mais aussi miraculeuse - avec son personnage romanesque préféré, dans un choc des cultures qui lui rappelle le Portugal de son enfance et lui fait redécouvrir une héroïne plus attachante que jamais.
Été 1905 à Collioure : Autour d'Henry Matisse et André Derain, une poignée de peintres tente de bousculer tous les académismes qui s'imposent au monde de l'art post-impressionniste. On les nommera bientôt « Les Fauves ».
Mais qui est, parmi eux, cet Anatole Simac ? Ce peintre qui n'expose pas et ne vend ses toiles qu'à de riches russes anonymes. Un artiste aussi génial que ses confrères ou un imposteur dissimulant un conspirateur engagé dans l'action politique de cette époque violente et flamboyante ? Et pourquoi cet artiste va disparaître de l'histoire de l'art pendant plus d'un siècle ?
C'est ce que vont découvrir sa fille Éléonore, jeune bourgeoise parisienne moderne qui s'est donné pour mission de retrouver son père jusqu'aux rives de la Méditerranée ; et cent quatorze ans plus tard, son arrière-arrière petit-fils, Pascal, poussé, à son corps défendant, à la recherche des mystérieux tableaux de son aïeul. Malmenés par une organisation secrète et ses ramifications du sud de la France aux confins de la Russie, leur existence sera bouleversée, à l'image des soubresauts qui ont agité le monde au cours de ce siècle.
Un petit village perdu dans les montagnes du Canigou. La vieille communauté de paysans s'éteint peu à peu sous le regard du vieil oncle Michel del Freixe, le narrateur. Défile une galerie de personnages singuliers, émouvants, pittoresques. L'oncle se remémore par bribes des épisodes de la vie du village : tantôt plaisants ou drôles, tantôt tragiques.
Les Terres oubliées fait renaître un fragment de cette humanité paysanne disparue avec l'arrivée du Progrès et l'exil des jeunes vers les villes. Le roman ravive les modes de vie et les traditions de ce monde : les grands repas de famille, le lever de table les jours de fête, la veillée des morts, la chasse vers les cimes... Mais aussi la lutte constante et acharnée pour vivre de cette terre à laquelle les paysans étaient si attachés.
Le roman est un hymne vibrant à la montagne. Une émotion contenue, parfois même intense, se dégage du récit, véritable requiem en hommage à ces paysans tombés dans l'oubli.
L'auteur est leur voix : il dit la beauté sidérante des paysages, le tragique des jours ordinaires, la fuite irréparable du temps et le deuil sans cris, sans larmes.
Pendant la dernière guerre mondiale, par peur des représailles à la suite d'une aventure rocambolesque, un adolescent sous le pseudonyme de Bonaventure Arjalac rejoint le maquis local.
Par sa détermination, son implication et la fougue de son jeune âge, il sera apprécié du groupe et de son chef, qui à la fin des combats l'orientera vers les concours de la police parisienne en pleine restructuration. C'est sous sa vraie identité : Gaston Coumes qu'il réussira le concours de commissaire, après des études longues et acharnées.
Lors de la formation de son équipe, il rencontrera l'amour dans le restaurant où il a ses habitudes.
Les combats menés contre le milieu parisien seront marqués par la perte d'un collaborateur de l'équipe.
Pendant une intervention professionnelle au sein de l'école des officiers de la police à Saint Germain au Mont d'Or, il retrouvera un ancien maquisard marié à une provençale, et habitant à Cassis. Il exerce à Marseille au commissariat central. Une profonde amitié va naître entre les deux couples. Les calanques attirent les parisiens qui décident de venir s'y installer. Un cabanon mitoyen en vente fait l'affaire. Mais un drame ourdi en coulisses va perturber cette harmonie.
L'enquête fera apparaître les intouchables de l'époque... Bien que couverts par une pseudo-immunité, ces derniers seront les victimes fatales d'un « accident de travail »...
À l'aube de la cinquantaine, supportant mal la solitude, une veuve encore jolie se prend à penser qu'elle pourrait peut-être partager à nouveau sa vie avec un homme. Rien d'évident pour autant.
Après une longue hésitation, Jeanne recourt d'abord à deux sites de rencontres gratuits trouvés sur Internet. Puis, pour accélérer les choses, elle décide de se tourner moyennant finance vers une agence spécialisée.
Entre réel et virtuel, la grande difficulté réside dans le choix de l'élu parmi la profusion de mâles de toutes sortes qui lui sont proposés, ce qui la conduit, dans un premier temps, à papillonner en tout bien tout honneur, avant de jeter enfin son dévolu sur un bon vivant, lequel bizarrement lui rappelle son mari. Mais le destin veille qui viendra une première fois contrecarrer ses plans.
Une malédiction planerait-t-elle sur la belle Jeanne ? Serait-t-elle appelée à connaître des aventures d'un autre genre ?
Vous le saurez à la fin de ce roman psychologique au style classique, empreint d'une certaine ironie, dans lequel l'auteur montre une parfaite connaissance de l'âme humaine, de ses faiblesses face à la tentation, comme aussi de sa capacité de sublimation pour contenter un idéal.
Le froid a ceci de regrettable, il n'épargne personne, surtout pas les ventres creux. Manger... Un bout de pain, juste un bout de pain. Rares sont les passants, ils sont pressés, emmitouflés dans leurs capes au tissu épais. Elles sont deux, deux ventres creux en quête de pain. Louis est boulanger, un honnête travailleur. Le pain, c'est son quotidien...
La vie a la mémoire tenace. Elle se fige parfois autour d'une miche de pain dérobée. Elle la sert et la ressert jusqu'à l'indigestion. Louis n'imaginait pas que, dans la chaleur de son four, c'est son purgatoire qu'il faisait dorer...
Les livres nous apprennent l'histoire, celle des autres, celle de l'humanité. Histoire, humanité, hommes, méritent-ils un « H » majuscule ? Ce roman invite à pousser différentes portes, du Moyen-Age à nos jours. Une traversée, siècle après siècle, durant laquelle une poignée de personnages tente de dénouer la même problématique qui se joue dans différents contextes, rôles, positions sociales... À leur image, l'humanité semble prisonnière de récurrences, ce qui pose l'inévitable question de l'évolution du coeur de l'homme.
Vengeance et violence marchent souvent côte à côte. Jeux de pouvoir, exclusion, chosification des êtres vivants, les suivent de près...
Joe, musicien noyé par ses démons, purge une courte peine de prison, alors que sa femme Emma, romancière, a disparu depuis deux ans sans donner de nouvelles. Elle n'a laissé qu'un début de roman, révélant une expérience vécue enfant dans l'asile psychiatrique dirigé autrefois par son père.
Joe est persuadé que des indices laissés dans ce récit lui permettront de retrouver sa femme, mais la romancière ne jouerait-elle avec la réalité pour brouiller les pistes ?
C'est en rejoignant son père, avec qui il est en froid depuis quinze ans, sur une colline aux pouvoirs étranges, que Joe percera enfin le secret de cette troublante histoire.
Fraîchement retraité de l'enseignement, Jules apprend qu'il ne lui reste peut-être que peu de temps à vivre. Comme son épouse Simone lui refuse l'accès à son caveau familial, il se met en quête d'un emplacement funéraire pour lui seul. La première annonce trouvée dans le journal est la bonne : pour un euro symbolique et sans en aviser Simone, il fait l'acquisition précipitée d'un majestueux tombeau, remarquable imitation de celui de son homonyme le pape Jules II. Subjugué par son raffinement architectural, Jules entreprend de l'aménager et y passe de plus en plus de temps, jusqu'à en faire son refuge secret. Il emploie toute son énergie à améliorer le confort de sa nouvelle et supposément dernière demeure. Dans son temple entouré de défunts et de visiteurs en deuil, et avec la complaisance intriguée du gardien du cimetière, Jules reprend goût à la vie...
Cette étrange demoiselle, enfant, adolescente et jeune fille, méprise ses parents pour leur médiocrité et leur modestie, et ne leur est nullement reconnaissante des sacrifices qu'ils s'imposent pour lui permettre de faire des études, qui seront brillantes, car elle est d'une intelligence remarquable. Ses débuts professionnels en Allemagne sont prometteurs, mais, sollicitée par une relation, elle abandonne son emploi pour en occuper un autre, en France cette fois. Elle y joue un jeu très dangereux et trompe son monde. Plus tard, sa vie reprend un cours plus normal, elle se marie, devient mère de deux garçons, trouve un équilibre... qui bascule brutalement ! Et elle entraîne dans des périls inouïs son amant et quelques autres qui n'en peuvent mais...
Un roman surprenant, plein de rebondissements et d'imprévus, de personnages inquiétants, certains malfaisants, traversé par un général cynique et des ecclésiastiques hors normes... Et une fin totalement inattendue.
Née d'une liaison interdite entre Pierre, un jeune psychiatre avant-gardiste passionné d'art-thérapie et Sabine, une de ses patientes, Zoé, petite fille rêveuse, trouve son équilibre dans la danse.
À l'âge de 20 ans, elle quitte son lieu de naissance, les Pyrénées-Orientales, pour rendre visite à son père à New York où il est devenu peintre.
Elle découvre là une autre façon de danser, une autre façon de vivre, une autre façon de voir le monde.
Une suite de rencontres avec des maîtres de la danse orientera son parcours et la conduira à la création de sa propre compagnie de danse.
Mais la rencontre la plus déterminante sera celle de Mathusi, un jeune métis qui lui fera découvrir sa propre féminité.
Situé dans les années 60, dans un perpétuel mouvement entre l'Ancien et le Nouveau monde, Métissage Forever fait l'apologie du métissage sous toutes ses formes, tant au niveau humain qu'artistique, et rend hommage à l'esprit de liberté qui flotta dans les années 60, si propices à l'expérimentation.
Entrez dans la danse.
Denis, célibataire endurci, vit son quotidien d'éleveur dans la campagne vosgienne. Absorbé par son travail et par l'amour qu'il porte à ses bêtes, les journées s'enchainent entre soins des animaux, cueillettes de champignons et soirées arrosées avec son seul et unique ami, Albert. Ce mode de vie solitaire lui convient, jusqu'au jour où sa route croise celle de Théo... Ce jeune, qui a toujours connu les barres d'immeubles, le chômage et le bitume, se retrouve envoyé, de force, par sa mère, à la campagne. Amené à découvrir une vie plus proche de la nature et des saisons, isolé de ses amis et sans réseau téléphonique, comment vivra-t-il cette punition ?
La rencontre de ces deux mondes diamétralement opposés promet des situations hilarantes, empreintes d'authenticité. Sous ces airs bon enfant, Peanut propose une réflexion autour de la déconnexion à la nature subie par de plus en plus de citadins.
Octobre 2335, une Terre dévastée. Recul drastique des techniques, effondrement démographique d'une ampleur inédite ; les populations survivantes ont adopté une innocuité écologique presque totale, regroupées en formes embryonnaires de gouvernement.
La plus vaste d'entre elles, la DOFCCE en Europe, est sous la responsabilité de Celeste Bretton, jeune femme brillante mais tourmentée. Elle espère sous sa mandature améliorer les conditions de vie de ses semblables, mais se heurte au réel d'une violence extrême. En deuil, elle attend un enfant et aspire à devenir l'épouse de Garreth auprès de qui elle a grandi, adoptés par l'une des dernières familles riches, l'entreprise Bretton.
Aux confins du continent deux groupes sectaires ambitionnent une ultime scission létale. Les Irradiés arpentent les territoires les plus lourdement touchés par les Explosions, leurs corps et leurs vies altérés. Menés par Mehmet ils entendent se venger d'exactions qu'ils ont subies. La Secte de l'Espagne libre menace l'écorce terrestre ; Naomi, Miguel et Diego en sont prisonniers. Dans les cieux, un microcosme vit au sein de l'Arche, structure de sauvegarde de l'humanité savante.
Fresque sur la géopolitique, l'art, l'amour, le rapport au temps et à la famille, Epos interroge le libre-arbitre et la fatalité.