Dans son livre Comment Jésus est devenu Dieu, Frédéric Lenoir exprime ses convictions sur l'identité de la personne de Jésus de Nazareth. Pourquoi lui "répondre"? Parce qu'il donne à penser que l'Eglise avait finalement décidé de la divinité du Christ au IVe siècle sous la pression des empereurs romains. Selon ce livre toujours, "les évangiles laissent planer un doute sur l'identité de cet homme hors du commun"... Une mise au point sur un sujet aussi important apparaît donc nécessaire, faite à la fois en historien et en croyant. En historien, parce que la thèse fondamentale de l'auteur n'est pas fondée au regard des données qui ont été l'objet d'une recherche considérable. Dès l'époque apostolique les chrétiens de la "grande Eglise" ont cru que Jésus de Nazareth était Fils de Dieu et donc Dieu au sens fort de ce terme. En croyant aussi, parce que si le Jésus de Frédéric Lenoir reste un personnage exceptionnel, celui-ci semble réduire la figure de Jésus et relègue au loin tout mystère.? Les réponses solides et argumentées du théologien Bernard Sesboüé.
La foi chrétienne va-t-elle résister à l'analyse des contradictions internes entre les évangélistes et des écarts entre ce que disent les historiens et ce qui est raconté dans les Évangiles ? Oui, répondent Colette et Jean-Paul Deremble, Car la foi chrétienne n'a rien à craindre de la recherche historique ; au contraire, elle n'en devient que plus lucide, mieux armée pour faire comprendre sa spécificité et sa grandeur aux générations à venir.
En un temps où la transmission de la foi chrétienne est en péril, péril du fondamentalisme, péril de l'oubli des textes, ce livre propose une lecture de l'évangile de Matthieu qui regarde en face les données de l'histoire et tient compte des résultats des recherches actuelles. Il s'adresse à l'homme de bonne volonté, chrétien ou non, pratiquant ou non, qui cherche à comprendre sans a priori et sans problématique le sens que les évangiles avaient en leur temps.
Fruit de la première thèse de doctorat en français sur le démon, cet ouvrage de théologie convoque aussi les analyses de l'histoire et des sciences, les textes de la Bible et des Pères de l'Église ainsi que ceux des religions non chrétiennes.
Sont décrits les diaboliques tactiques ordinaires (tentations) et extraordinaires (vexations, obsessions, infestations et possessions), et les liens maléfiques, en particulier la magie, le spiritisme ou les vices. Mais le démon reste soumis à Dieu. C'est pourquoi sont détaillés également les armes pour la contre-attaque et les remèdes que saint Thomas propose, avec la Tradition de l'Église, contre l'Ennemi infernal.
" Maurice Zundel est un mystique immense.
Certainement l'un des plus grands des temps modernes. Ses intuitions, ses illuminations sont fulgurantes. Ainsi que l'avait bien compris le pape Paul VI, qui le connut très tôt, Zundel est un véritable génie spirituel. Là est sans doute la raison, paradoxale, pour laquelle il fut totalement incompris par ses supérieurs et demeure encore aujourd'hui si peu connu du monde. Car, l'histoire nous l'apprend, il faut aux hommes ordinaires souvent des dizaines d'années, voire plusieurs siècles, pour se familiariser avec de tels génies et commencer à en prendre la vraie mesure".
Qui suis-je ? Quel est le sens de ma vie ? Comment vivre ? À ces questions fondamentales, l'Église catholique répond par l'annonce cette bonne nouvelle : Dieu nous aime et nous a créés pour que nous partagions sa vie divine.Avec À l'école du Christ, le père Louis Pelletier rend la révélation intelligible dans sa beauté et sa cohérence.Il touche les coeurs en conduisant au Christ par sa parole claire et vivante. Il nous accompagne dans un chemin de conversion concrète, qui tient compte des difficultés actuelles et unifie nos vies.
« L'enseignement de la foi et celui de la conversion de notre coeur constituent un seul et même chemin de vie. Le Père Pelletier aspirait à vivre et à transmettre - car on ne donne que ce que l'on porte en soi - cette unification progressive de toutes nos facultés de mémoire, d'intelligence et de volonté comme une éducation à l'amour. »Mgr Michel Aupetit, Archevêque de Paris À l'école du Christ comprend trois volumes :Volume 1 : S'ouvrir au PèreVolume 2 : S'enraciner dans le ChristVolume 3 : Vivre dans l'Esprit Saint Le Père Louis Pelletier (1960-2015) a été enseignant à l'École Cathédrale de Paris pendant 15 ans. Il a accompagné spirituellement tant de personnes d'horizons différents. Les conversions ont été extrêmement nombreuses, car il touchait les intelligences et les coeurs. Il a consacré les dernières années de sa vie à la rédaction d'À l'école du Christ.
Qui suis-je ? Quel est le sens de ma vie ? Comment vivre ? À ces questions fondamentales, l'Église catholique répond par l'annonce cette bonne nouvelle : Dieu nous aime et nous a créés pour que nous partagions sa vie divine.
Avec À l'école du Christ, le père Louis Pelletier rend la révélation intelligible dans sa beauté et sa cohérence.
Il touche les coeurs en conduisant au Christ par sa parole claire et vivante. Il nous accompagne dans un chemin de conversion concrète, qui tient compte des difficultés actuelles et unifie nos vies.
« L'enseignement de la foi et celui de la conversion de notre coeur constituent un seul et même chemin de vie. Le Père Pelletier aspirait à vivre et à transmettre - car on ne donne que ce que l'on porte en soi - cette unification progressive de toutes nos facultés de mémoire, d'intelligence et de volonté comme une éducation à l'amour. ».
Mgr Michel Aupetit, Archevêque de Paris.
À l'école du Christ comprend trois volumes :
Volume 1 : S'ouvrir au Père.
Volume 2 : S'enraciner dans le Christ.
Volume 3 : Vivre dans l'Esprit Saint Le Père Louis Pelletier (1960-2015) a été enseignant à l'École Cathédrale de Paris pendant 15 ans. Il a accompagné spirituellement tant de personnes d'horizons différents. Les conversions ont été extrêmement nombreuses, car il touchait les intelligences et les coeurs. Il a consacré les dernières années de sa vie à la rédaction d'À l'école du Christ.
Les deux premiers tomes de la Bible pas à pas ont mis en lumière les grandes figures de l'Ancien Testament d'Adam à Jacob, puis celle de Joseph et son combat contre l'idolâtrie en Égypte.
Dans ce troisième volume consacré à l'Exode, surgit la puissante stature de Moïse, le prophète par excellence. Les symboles qui le concernent, bien qu'universellement fameux, sont en réalité assez méconnus quant à leur rôle dans l'économie de la Révélation : les dix plaies, la Pâques, le passage de la mer des Joncs, la manne et les cailles, les tables de la Loi, et tant d'autres... Évoquer Moïse et l'Exode, c'est brosser la fresque épique de « l'homme le plus humble que la Terre ait porté » (Nb 12,3), lequel a libéré le peuple hébreu non seulement de la servitude d'Égypte, mais bien davantage d'un esclavage plus profond que tous les hommes ont en partage, à savoir la « peur de la mort » (Hb 2,15).
En effet, Dieu n'a eu aucun mal à faire sortir le peuple d'Égypte, même au prix de la mer fendue en deux, afin qu'il y passe à pied sec ! À l'inverse, faire sortir l'Égypte du coeur de l'homme, tel est le défi véritable dévolu à Moïse sans qu'il parvienne à le relever. Jésus, nouveau Moïse, l'a accompli, lui, pour toute l'humanité, au prix de sa Passion et de sa résurrection. Scruter Moïse, c'est voir se dessiner en filigrane le visage du Christ, « le grand prophète » promis par Dieu au Sinaï (Dt 18,15) afin que quiconque l'écoute, vive éternellement (Jn 5,24).
Parmi les grandes figures de l'Ancien Testament, Joseph occupe une place majeure, en particulier par le lien étroit qui relie nécessairement le dernier des patriarches à la terre d'Égypte.
Et pour les chrétiens, Joseph se comprend aussi dans l'économie du salut qui trouve sa plénitude en Jésus de Nazareth à la fois "fils de Joseph" et "fils de David", descendant de Juda, le quatrième fils de Jacob. La tradition juive affirme qu'à la fin des temps apparaîtra un Messie "fils de Joseph", Messie souffrant et anéanti, ouvrant la voie à un Messie triomphant "fils de David". Ce second volume de La Bible pas à pas s'appuie donc sur les symboles qui se rapportent à cette belle figure, comme autant de clés dévoilant son mystère (Joseph et la tunique, Joseph et les songes, Joseph et la citerne...) et puise aux sources de la tradition juive qui a longuement ruminé les textes saints.
Voilà le combat prodigieux que Joseph initie en terre d'Égypte contre l'idolâtrie. Dieu désigne l'Égypte comme la "maison de servitude". Bien au-delà de l'esclavage physique que Pharaon impose aux Hébreux, c'est de l'oppression des âmes dont il est question, celle dont le Christ est venu nous délivrer.
...l'homme dont les diacres doivent s'inspirer, pour le pape François. Ce livre original répond à cette invitation, et constitue la première étude substantielle sur le sujet.La première partie se lit comme une énigme policière : « À la recherche du diaconat souvent méconnu de François d'Assise ». Elle met en valeur cette dimension du plus populaire des saints. La seconde, partant du développement du diaconat permanent depuis Vatican II, dévoile une convergence remarquable entre ce qu'a vécu en son temps François d'Assise et ce que l'Église demande aux diacres d'aujourd'hui.Et puisque « à chaque vocation commune a tous les chrétiens correspond aussi une consécration spéciale de quelques-uns, destinée a en renforcer le signe » (Y. Congar), on peut dire que non seulement les diacres mais tous les baptisés peuvent s'inspirer de saint François d'Assise, diacre. Voici donc un livre pour tous les baptisés.
Didier Rance, diacre, franciscain séculier depuis plus de 30 ans, ancien directeur national de l'AED et historien. Il a publié une trentaine de livres dont John Bradburne, le Vagabond de Dieu, Grand Prix Catholique de Littérature 2013, Spiritualité du diaconat (2017) et À travers la grande épreuve (Artège, 2016).
Préfet de la congrégation pour la Doctrine de la Foi, successeur de Pierre, J. Ratzinger-Benoît XVI a côtoyé aussi bien qu'habité la fonction pétrinienne. Benoît XVI a pensé le ministère qu'il a accompli et il a illustré par des gestes concrets la conception qu'il en avait. Il a notamment mis en exergue la dimension martyrologique du primat, jusqu'à, selon l'intuition profonde du philosophe G. Agamben, user tragiquement de son pouvoir par mode du renoncement à son exercice. Dans son enseignement, il a préféré s'appuyer sur l'autorité de la vérité plutôt que sur l'investissement ou le titre de l'organe magistériel qui propose cette vérité.
« Le livre de l'abbé Christian Gouyaud représente une somme désormais incontournable pour qui veut comprendre en profondeur le pontificat de Benoît XVI. Christian Gouyaud a eu l'intuition novatrice de faire une véritable lecture théologique de ce pontificat. Il a su en dégager la cohérence interne et en exposer les lignes fondamentales en une synthèse magistrale. Il a également montré comment Joseph Ratzinger a élaboré, dès les premières années de son enseignement, une conception originale du ministère pétrinien et de la fonction épiscopale. Je désire le remercier pour ce travail qui fera date » (cardinal Robert Sarah).
«Plus peut-être que celle de l'homme d'autrefois, la mentalitécontemporaine semble s'opposer au Dieu de miséricorde, etelle tend à éliminer de la vie et à ôter du coeur humain la notionmême de miséricorde. » Ces mots de saint Jean-Paul II résumentbien la raison pour laquelle le thème de la miséricorde s'est de plusen plus imposé dans l'enseignement du Magistère.Il existe pourtant dans notre société une véritable promotion dela compassion, qui semble même être devenue la seule normeadmise pour construire une éthique. De fait, cette dispositiontouche à ce qu'il y a de plus intime à l'homme, son agir moral et sa dignité de personne humaine. Elle ne peut laisser indifférent.Pour répondre aux appels de l'Église comme aux défis que lancela société contemporaine, cet ouvrage s'attache à dégager lesprincipaux aspects de la vertu de miséricorde. Comment passer d'unsimple sentiment à une vertu efficace ? La miséricorde se rattache-t-elle à la justice ou à la charité ? Est-ce une vertu essentiellement chrétienne ou existe-t-il une miséricorde naturelle ? Quel rôle joue-t-elle sur le plan social? Voilà les questions auxquelles ce livre tentede répondre en scrutant la pensée de saint Thomas d'Aquin.Né en 1983, le père Jean-Baptiste Cazelle est entré au monastèrebénédictin de Notre-Dame de Fontgombault en 2003. Il a achevéses études de théologie à l'institut Saint-Thomas-d'Aquin (Toulouse)en 2018.
"Dans ces pages, Pauline Jaricot nous laisse percevoir son ardeur missionnaire et ses talents d'organisatrice, mais elle se montre avant tout pédagogue de la foi et maîtresse de vie spirituelle.
Ses écrits sont le fruit de sa propre contemplation, et ses méditations sur les mystères du Rosaire sont un véritable joyau. Laissons-nous guider par soeur Marie-Monique de Jésus, qui nous fait découvrir l'oeuvre du "Rosaire Vivant", mais laissons-nous conduire par Pauline elle-même, sur le double chemin de la prière et de la mission, à la lumière de l'Evangile et à l'école de la Vierge Marie" - Thierry Brac de la Perrière, Evêque auxiliaire de Lyon.
"Nous pouvons le dire avec certitude, partout où se forme cette union de prières, la vertu du rosaire, comme au temps de saint Dominique, encourage la ferveur, réveille la foi et enfante des oeuvres de salut" - Pauline Jaricot.
Pendant plus de dix ans, Jocelyne Tarneaud a raconté la Bible sur les ondes de Radio Notre-Dame.
Pour elle, la Bible est fondamentalement une histoire de famille, avec tous ces moments de l'histoire d'Israël où la Création elle-même est venue au secours de la foi : la colombe de Noé, la baleine de Jonas.... Puiser aux sources de l'exégèse hébraïque permet d'entrer plus avant dans l'intelligence de la Parole comme le Christ nous y invite à travers la Samaritaine, lui qui est l'accomplissement des Ecritures, en affirmant : "le salut vient des juifs".
C'est pourquoi, "raconter" est la nourriture indispensable à la croissance de la foi. Ce premier tome propose de cheminer d'Adam à Jacob à travers les symboles qui jalonnent le livre de la Genèse. Il sera suivi d'autres tomes permettant d'avancer dans tout l'Ancien et le Nouveau Testament et d'aider les lecteurs à acquérir les clés d'interprétation qui ouvrent au mystère des Ecritures.
La théologie du droit est une matière académique récente dans le cursus des études en droit canonique. Les canonistes savent pourtant que la théologie est essentielle à leur démarche scientifique et pratique. La loi canonique sert la Révélation et est finalisée ultimement par le salut des âmes. L'ouvrage entend proposer aux étudiants en droit canonique une analyse des notions théologiques éclairant leur objet d'étude et leurs futurs offices dans l'enseignement ou la pratique du droit.
L'analyse des notions fondamentales vise une juste découverte du droit canonique. La première partie est consacrée à l'étude de la justice, de la loi et du droit dans la Révélation et dans la théologie. La deuxième partie s'intéresse plus spécifiquement à la question de la théologie du droit canonique. Pourtant, ce manuel pourra aussi intéresser les enseignants et praticiens de droit civil et public, leur permettant de comprendre sous une lumière nouvelle leur propre matière.
Enfin, la justice, la loi et et le droit sont appréhendés comme des notions du champ de la théologie éclairant la compréhension de l'Église et de son autonomie juridique.
On dit souvent que le mal n'est pas justifiable, qu'il ne peut être réduit à une solution simple, tant il demeure incompréhensible. Il est scandale et provocation pour la conscience humaine. Or, la question de Dieu donne à celle du mal des proportions redoutables qui ne placent cependant pas la raison dans l'incapacité de dire quelque chose d'intelligible et de sensé sur ce qui apparaît à la fois comme un problème et un mystère. La théologie, qui est exercice de la raison dans la lumière de la foi, n'est pas condamnée à se taire. Dieu, certes, est inconnu en lui-même, et le mal demeure irréductible à toute entreprise de réduction, mais, à partir de tout ce que nous pouvons affirmer de Dieu par la raison et par la réflexion croyante, il est possible de donner quelques repères à ce qui demeure pour l'esprit un défi. Ces balises ne cherchent pas à justifier ou expliquer le mal, mais sont comme des tentatives raisonnées de comprendre et dégager de l'intelligibilité dans ce qui se présente, surtout en christianisme, comme un rapport difficile à penser : Dieu et le mal.
Cet ouvrage recueille différentes interventions données à l'occasion d'une journée d'études sur le gouvernement des instituts de vie consacrée organisée par la faculté de droit canonique de l'Institut catholique de Paris.
Dans une approche interdisciplinaire, les interventions prennent en compte l'aspect théologique et canonique de cette question fort délicate mais également les considérations pastorales, humaines et spirituelles. Il est donc question dans cet ouvrage de donner des repères pour aider les communautés et leurs membres à mieux vivre la vie fraternelle à laquelle ils sont appelés par grâce.
Les intervenants, membres de communautés religieuses ou de société de vie apostolique, partagent également dans ces lignes leur expérience de gouvernement et leurs réflexions sur des notions aussi importantes que celles de gouvernement, de charisme, d'autorité ou encore d'actes hiérarchiques ou collégiaux. Face aux abus constatés dans l'histoire de l'Église, et malheureusement encore aujourd'hui, nous sont présentés des moyens canoniques pour y faire face et y remédier.
Dans l'imaginaire collectif Saint Martin reste celui qui a partagé son manteau avec un mendiant ; pourtant, au-delà de ce geste fondateur, la vie de Martin de Tours, né en 316, est riche d'événements qui vont lui assurer de son vivant une immense popularité, que le succès de l'ouvrage Vita Martini, écrit par son contemporain Sulpice Sévère, contribuera à renforcer. Cette popularité a traversé les siècles, et aujourd'hui Saint Martin est considéré comme l'un des principaux évangélisateurs de l'Europe.
Si la souffrance humaine appelle avant tout le chrétien à la compassion et à l'engagement, elle n'en exige pas moins un effort de réflexion de la part du théologien. En effet, la manière dont nous concevons l'origine et la fin de la présence du mal dans notre monde conditionne notre vision de Dieu et de son dessein d'amour sur l'humanité. Il y a ici un véritable défi pour l'intelligence de la foi, défi que cet ouvrage s'attache à relever.
On ne saurait, certes, présenter une solution rationnelle et suffisante à ce qui demeure le secret de Dieu. Cependant, un esprit en recherche ne peut esquiver des questions brûlantes : comment concilier amour divin et permission du mal ? Dieu est-il affecté par notre souffrance ? La passion du Christ était-elle nécessaire à notre salut ? Sans tomber dans une apologétique facile, l'auteur apporte des réponses claires et argumentées, offrant au lecteur une vaste synthèse inspirée par l'enseignement de saint Thomas d'Aquin.
Cette étude magistrale nous invite non seulement à une réflexion renouvelée sur le drame de la souffrance, mais encore à la contemplation du visage d'un Dieu innocent et miséricordieux, un Dieu qui a daigné prendre sur lui la peine des hommes afin d'en faire un instrument de salut.
En 1928, le père Marie-Joseph Lagrange publiait L'Évangile de Jésus-Christ. Le succès fut immédiat, car il s'adressait à un public plus large que celui des exégètes et des spécialistes. Le fondateur de l'École biblique et archéologique française de Jérusalem était alors au sommet de son expertise - aussi bien dans la connaissance de la Terre sainte que des écrits bibliques qui y sont nés -, il venait de présenter, à l'usage de ceux qui entendaient puiser eux-mêmes aux sources directes, le texte intégral des quatre évangiles dans une synopse grecque.
L'Évangile de Jésus Christ avec la synopse évangélique propose donc le commentaire du P. Lagrange, avec, en tête de chaque section, et pour en faciliter la lecture, les colonnes de la synopse traduite en français par le P. Lavergne.
L'originalité du P. Lagrange tient à l'harmonie qui existe entre sa science exégétique et sa foi ardente. Attaché au sens littéral des Écritures et à la méthode historico-critique qu'il a développée, le dominicain ne recherche pas la seule érudition, mais un acte de foi et l'union intime avec Dieu. C'est pourquoi cet Évangile de Jésus Christ, malgré quelques marques du temps, se laisse aujourd'hui encore lire avec bonheur par quiconque est désireux d'approcher les évangiles de manière informée, historique et contemplative à la fois.
Puisse cet ouvrage aider chacune et chacun dans ce pèlerinage aux Écritures dont on ne revient jamais indemne.
Reprenant ses travaux sur la direction spirituelle, le père Jean-Pierre Putois les a enrichis de nombreuses références scripturaires, mais également d'une proposition de Jalons propres à former les actes de la vie spirituelle qui sont objets d'un accompagnement.À travers des morceaux choisis, ce livre est une présentation de la grande tradition de direction spirituelle qui a, des siècles durant, illuminé la chrétienté. De manière pratique, cet ouvrage aborde toutes les questions : qu'est-ce que la direction spirituelle ? Quelle est sa fonction spécifique, entre confidence intime et confession sacramentelle ? A-t-elle encore une fonction aujourd'hui, où son rôle semble avoir été usurpé par la psychologie et la psychanalyse ?Cette nouvelle édition présente ainsi un parcours catéchétique, véritable pilote utile à nos contemporains encore conscients du sérieux nécessaire à apporter dans nos rapports avec Dieu : « Aujourd'hui, si vous entendez Sa voix, gardez-vous d'endurcir vos coeurs... »
Un outil pratique pour connaître ce que dit le droit de l'Eglise sur le catéchuménat.
- un vademecum accessible relatif aux questions touchant le catéchuménat- une collection de petits ouvrages pour mieux comprendre et mettre en oeuvre le droit de l'Eglise.
- public des officialités et des canonistes.
- sous l'autorité de l'institut Catholique de Paris.
Les cahiers de la faculté de droit canonique de l'Institut catholique de Paris permettent d'aborder de manière simple et concise les questions relatives au droit de l'Eglise sur des sujets divers comme ici le catéchuména
Le 8 septembre 2015 était publié le motu proprio Mitis iudex Dominus Iesus du pape François.À travers le prisme de l'élaboration et de la réception de cette nouvelle norme, cet ouvrage veut apporter sa contribution à travers une réflexion en trois temps :- L'élaboration et la réception d'une nouvelle norme- Tribunaux ecclésiastiques et compétence en matière matrimoniale- Questions de droit et pratique judiciaire.
Avec les contributions de : Gérard NISON, Astrid KAPTIJN, Maurice MONIER, Markus GRAULICH, Luc-Marie LALANNE, Maria Chiara RUSCAZIO, Brigitte BASDEVANT-GAUDEMET, Emmanuel PETIT, Albert JACQUEMIN, Bruno GONÇALVES, Nicolas de BOCCARD, Christian PAPONAUD, Cédric BURGUN, Jean-Jacques BOYER, Philippe TOXÉ, Ludovic DANTO.
Bruno Gonçalves c.o. est maître de conférence, chargé de la coordination et la promotion des journées d'études et colloques de la Faculté de droit canonique de l'I.C.P.