« Je rêve d'un itinéraire qui m'apprenne à danser, à me départir de la dictature du on, pour progresser vers une complète déprise de soi. L'homme qui écrit ces lignes, pourquoi le cacher, a sombré au fin fond d'une addiction qui a bien failli le perdre. [...] C'est cette aventure que je m'apprête à retracer, convaincu que le philosophe ne plane pas en dehors de la cité, dans le ciel des idées, mais qu'il s'assigne pour tâche de traverser les tourments d'une vie, de scruter ce qui met en échec sa volonté et le tire vers le bas, d'aider tout un chacun à ne plus craindre le chaos pour l'habiter, allègrement. » Ce voyage au fin fond de la dépendance, cette invitation au gai acquiescement de soi emprunte deux versants. Sous la forme d'un traité, sont explorées les voies qui conduisent à la grande santé, au joyeux dire oui. En contrepoint, dans des fragments, une autre voix se donne à entendre. A la troisième personne, lointaine et pourtant si intime, l'auteur narre sa singulière quête de liberté en plein chaos. Chemin faisant, Alexandre Jollien nous livre un carnet de route, un véritable traité de déculpabilisation. Cet essai de philosophie pratique dessine un lumineux art de vivre surgi du fond du fond.
Ceci n'est pas un livre. Ceci est un manifeste. Celui de la vie, des coquelicots dans les champs de blé, des oiseaux au bord du chemin, des abeilles. Une véritable apocalypse les fait disparaître par milliers, par millions, par milliards, et tout le monde connaît le nom des coupables :
Les pesticides. Une industrie devenue folle détruit tout ce qui nous est cher, jusqu'à notre santé, et l'heure n'est plus à la discussion de salon. Il faut se lever, ensemble, dans un soulèvement pacifique de toute la société. Ce monde qui s'efface est le nôtre, et chaque couleur qui succombe, chaque lumière qui s'éteint est une douleur définitive.
Rendez-nous nos coquelicots ! Rendez-nous la beauté du monde !
Le texte que vous allez lire annonce que l'heure est venue de relever la tête après tant de coups reçus. Car c'est l'heure, et elle ne reviendra peut-être pas. Lecteur, c'est à toi que ce texte s'adresse. À toi. Veux-tu continuer à nourrir les tiens avec des aliments frelatés ? Veux-tu vivre sans le chant de l'alouette ou le violon des cigales ? Une société vivante a le droit et le devoir de rappeler à ses maîtres provisoires ce qu'elle veut. Et ce qu'elle ne veut plus. L'Appel des coquelicots commence...
Les réponses de Proust au questionnaire qui porte son nom à deux époques de sa vie, une question toutes les deux pages, des lignes vierges pour y répondre, un troisième jeu de questions-réponses datant du 25 juin 1887 en fin de carnet.
«Tu m'appartiens et tout Paris m'appartient, et j'appartiens à ce cahier et à ce crayon.» . Paris est une fête, 1964. Ernest Hemingway.
Roman, journal " d'un seul hiver ", livre de nature, long poème, cet ouvrage est né de dix années d'affût, et d'un si long regard que l'oeil qui observait s'est peu à peu identifié à l'oiseau qu'il pourchassait, dans une vallée débouchant sur les marécages de l'estuaire de la Tamise.
" Mon faucon pèlerin, dit J. A. Baker, c'était mon Graal. Maintenant il est parti. La longue poursuite a pris fin. Peu de faucons pèlerins sont encore en vie. Beaucoup d'entre eux meurent, couchés sur le dos, tentant de se raccrocher désespérément au ciel dans leurs dernières convulsions. J'ai donc tenté, avant qu'il ne soit trop tard, de reconstituer l'extraordinaire beauté de cet oiseau et de communiquer la magie du pays où il vivait.
C'est un monde qui s'éteint, comme Mars, mais dont le rayonnement est encore le même ".
Semainier classique de janvier à décembre.
Préface de Michel Le Bris (Les écrivains voyageurs), une citation chaque semaine, les grandes fêtes, les anniversaires d'écrivains, des anecdotes littéraires, un cahier de pages blanches : croquis & notes. Un cahier vierge ligné : citations & notes, mes lectures, mes envies de lectures...
«De l'autre côté des maisons et des livres, de l'autre côté des pages de l'air..» Poèmes, 1912. Léon-Paul Fargue.
«Il y a d'admirables possibilités dans chaque être. Persuade-toi de ta force et de ta jeunesse. Sache te redire sans cesse "Il ne tient qu'à moi."» Les nourritures terrestres, 1917. André Gide.
«Il s'assit devant sa table, trempa sa plume dans l'encrier, prit son front dans sa main et chercha des idées.» Bel-Ami, 1885. Guy de Maupassant.
«J'ai fait le premier pas et le plus pénible dans le labyrinthe obscur et fangeux de mes confessions. Ce n'est pas ce qui est criminel qui coûte le plus à dire, c'est ce qui est ridicule et honteux.» Titre de Jean-Jacques Rousseau, repris en Bibliothèque de la Pléiade en 1933.
Mais avec quels codes et pour quels lecteurs ? Exploration du roman d'amour, genre en pleine forme. Nous analyserons aussi ce que documentaires et BD disent des grandes interrogations intemporelles et des questions du temps présent : réseaux sociaux, parents séparés, sexualité dévoilée...
«Merci, vous êtes vraiment... Merci... Beaucoup. Vous avez observé qu'on remercie toujours beaucoup? Jamais peu. » Merci, 2004. Daniel Pennac.
«Cette année-là, le printemps était venu de bonne heure, accompagné d'averses tièdes et brèves.» Autant en emporte le vent, 1936. Margaret Mitchell.
Actualités et nouveautés du livre pour la jeunesse.
«Tous les matins du monde sont sans retour.» Tous les matins du monde, 1991. Pascal Quignard.
Titre d'Antoine de Saint-Exupéry, paru en 1939 dans la collection blanche
Titre de Nathalie Sarraute, paru en 1983 dans la collection blanche
«La vie, voyez-vous, ça n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croit.» Une vie, repris en Folio classique en 1974.
Guy de Maupassant.
Titre de Rabelais, repris en Bibliothèque de la Pléiade et en Folio classique
Titre de Christophe Ono-dit-Biot, paru en 2017 dans la collection blanche
La trousse contient 1 carnet, «Carnets», 11,8 × 18,5 cm, 192 pages lignées.
Dimensions de la trousse : 25 × 18 cm - coton 300 g, avec une fermeture zippé rouge.
Titre de Raymond Queneau, paru en 1947 dans la collection blanche
Voici l'histoire de la Wild Idea Buffalo Company, l'entreprise familiale de Dan O'Brien consacrée à l'élevage et la production du bison dans le respect de l'éthique indienne. Le récit d'une lutte héroïque et folle pour la restauration d'un patrimoine écologique inestimable, par l'un des plus grands auteurs de nature writing.