Yves Charnet a transformé une passion qui, comme beaucoup d'aficionados, le conduit chaque été par le train sur la route des arènes, en errance et en objet poétique. Avec ses Lettres à Juan Bautista, la figure du torero s'était déjà installée comme celle d'un double du poète, au centre de sa quête du sens et de soi. Trains, hôtels, femmes, attentes, gradins : la puissance du spectacle taurin fait que regarder le torero des gradins, le suivre de triomphes en échecs, le deviner, le guetter pour seulement l'entrevoir, place l'écrivain en posture de voyeur de sa propre condition, et le torero en muse de ses états d'âmes.Fragments dévoilés au rythme d'interrogations, de réminiscences ou de dialogues volés, de voyages, de rencontres, de choses banales, entre journal et prose... Il en résulte des pages sublimées par le dialogue intime entre littérature et tauromachie. Un accès de l'absolu à l'existence proche de « l'état de poésie » de Georges Haldas.
Comment un jeune torero nîmois est devenu cavalier et dresseur de chevaux ? Alain Bonijol, l'homme qui parle aux chevaux de picador, raconte son aventure, des arènes françaises aux plus prestigieuses ferias espagnoles, et ses ambitions pour la tauromachie du futur. Un document passionnant sur une histoire culturelle du Sud français.
« Jacky Simeon ne s'est pas imposé par la force de tonitruantes déclarations, mais bel et bien par la bouleversante loyauté de son raset et par cette chance qu'il donnait aux cocardiers de l'attraper. Ce qu'ils firent... » Jacques Durand
Un cavalier hors norme, artiste et figura, raconte son incroyable destin et son extraordinaire relation avec ses chevaux.
Pablo Hermoso de Mendoza compte parmi les plus grands cavaliers mondiaux et parmi les rejoneadores
les plus importants de l'histoire. Il a dominé sa spécialité, triomphé dans les plus grandes arènes et éblouit les spectateurs du monde entier. La parfaite connexion qu'il entretient avec ses chevaux, fondée sur l'harmonie et l'acceptation, a provoqué une révolution dans l'équitation taurine et ouvert des horizons nouveaux, reculant les frontières de la performance et créant de nouveaux gestes de dressage. De souvenir en souvenir, il raconte ici l'aventure d'une vie incroyable écrite par les sabots de ses chevaux, les grands Cagancho, Chenel ou Pirata, qui revivent ici.
Avant d'embrasser les ténèbres et la béatitude de l'éternité, Juanita de la Cruz, torera mexicaine, entonne un dernier chant de piété et de grandeur... La nouvelle lauréate d'un auteur à découvrir d'urgence, d'une beauté souveraine, ouvre ainsi une magnifique et étonnante liturgie en douze nouvelles où l'on visitera couvents et monastères, l'on empruntera chemins reculés et routes secondaires et connaîtra bien des lumières avant de se retrouver au paradis et autres arènes virtuelles - taurines ou littéraires -, pour finir par la magistrale et inédite participation d'un écrivain mort depuis l'avant-dernier siècle. Olé !
Le 24 avril 2010, José Tomás a failli perdre la vie dans les arènes d'Aguascalientes au Mexique, après une très grave blessure infligée par le taureau Navegante. Une dramatique cornada qui le maintint à l'écart des arènes pendant de longs mois. C'est de cette expérience, et des conversations que le matador entretint alors avec le taureau qui lui a laissé la vie sauve, qu'est né Dialogue avec Navegante.Dans ce livre événement, les écrivains, professeurs et éditorialistes espagnols, mexicains et français Mario Vargas LLosa, Luis Abril, Paco Aguado, Araceli Guillaume-Alonso, Zabala de la Serna, François Zumbiehl, Agustin Morales et Natalia Radetich ajoutent leurs réflexions sur la tauromachie et la figure légendaire du maestro José Tomás.
Années 1980. La Feria de Nîmes est à son apogée. Dans les arènes, un certain Paco Ojeda enchaîne les triomphes, alors que pendant près d'une semaine se pressent sur les boulevards et dans les rues étroites de la ville plusieurs centaines de milliers de personnes. Le très médiatique Yves Mourousi profite d'une Feria pour s'y marier. La Pentecôte nîmoise est une étape obligée sur le trajet officiel des peoples, entre Roland Garros et Festival de Cannes. Une centaine de définitions et de dessins qui manient, autour de la tauromachie et de la Feria de Nîmes, l'absurde, la dérision et juste ce qu'il faut de mauvaise foi... Un livre vite épuisé, et dont un exemplaire a été mis en ligne par un petit malin sur un site d'enchères américain au prix de 150 dollars ! Vingt ans plus tard, auréolés des lauriers de la reconnaissance et le trait encore plus vif, nos deux lascars remettent le couvert et vous invitent au festin, à la table du Diable (de Vauvert, bien sûr !) On retrouvera ici l'ouvrage parut en 1991, enrichi de nouvelles définitions et illustrations prenant en compte ces deux dernières décennies, taurines autant que festives...
Simon Casas a produit la corrida historique donnée par le matador Jose Tomas le 16 septembre 2012 à Nîmes. Cet achèvement est pour Casas le point d'orgue d'une vie vouée au toro dès l'enfance. Il en raconte la genèse dans ce récit, qui retrouve la forme de son premier livre entre journal intime et confession.La corrida parfaite est le centre autour duquel se noue la réflexion existentielle en forme de retour sur soi, de bilan et d'aveu, via une correspondance sans réponse avec l'écrivain et ancien torero Alain Montcouquiol, compagnon des jeunes années. Des pages sublimes sur les faenas de Jose Tomas concluent ce livre en trois temps.Déjà deux livres, dont l'un du philosophe Francis Wolff, sur la Corrida du 16 septembre 2012 au cours de laquelle le matador mythique Jose Tomas mis à mort seul six taureaux de combat provenant de six élevages différents. Le maestro interdisant toute retransmission télévisuelle de ses prestations, cette corrida historique fut regardée par 18.000 spectateurs qui restent à jamais seuls témoins de ce sommet, décrit par la presse mondiale unanime comme « une corrida historique » bouleversant à jamais les canons de la tauromachie, et reçue comme un don d'esthétique universelle pour tous les présents, stupéfaits, unis par une extase muette du callejon aux amphithéâtres.
"Après dix ans de compétition, le Prix Hemingway est reconnu internationalement, s'est affirmé comme un tremplin pour les auteurs et essaime en tous lieux et toutes saisons les lectures publiques des nouvelles sélectionnées chaque année.
Un cru 2014 impressionnant de variété, de réalisme et d'imagination, qui s'ouvre par la nouvelle lauréate sur la magnifique histoire du secret d'une belle Tunisienne, se poursuit à Madrid, USA, pour la corrida 'un cow-boy, et nous convie à surprendre des épisodes inconnus de la vie du Che et d'Hemingway, à rencontrer des nains au grand coeur, un torero amnésique, une prostituée et la très séduisante femme d'un charcutier !"