L'île de Timor, à la limite des mondes asiatique et pacifique, occupe une place très particulière dans l'histoire du christianisme.
Le catholicisme y fut introduit dès les années 1550 par les dominicains portugais, suivis un siècle plus tard par des protestants hollandais. Ces religions sont restées minoritaires jusqu'au milieu du 20e siècle, avant de devenir en quelques décennies un élément majeur d'identité locale. En effet, dans un archipel pourtant en majorité islamisé, 95 % des Timorais sont aujourd'hui chrétiens, à l'ouest comme à l'est.
L'actualité internationale a surtout retenu le drame du peuple de Timor Oriental de 1975 à 1999. Le pape Jean-Paul Il lui-même a dit qu'il priait spécialement, tous les jours, pour que cesse sa souffrance. Cette cause à valu à Mgr Belo, l'évêque de Timor-Est, de devenir le premier dignitaire catholique à recevoir le Prix Nobel de la Paix en 1996. La partie occidentale est moins connue. Pourtant les rivalités entre cultes traditionnels, catholicisme, protestantisme et islam y sont vives.
Timor ouest a aussi été le théâtre de mouvements de renouveau chrétien, dont le plus important en 1965 aurait aboutit selon de nombreux témoins à la réalisation de tous les miracles décrits dans le Nouveau Testament. Selon l'évangéliste américain Kurt Koch " Dieu avait quelque chose à dire à l'ensemble du monde " à travers ce qui se passait à Timor. L'histoire s'est trouvée une nouvelle fois bouleversée en 1999, lors des troubles consécutifs au référendum pour l'indépendance du Timor Oriental.
Pendant des mois, des centaines de milliers de déplacés ont vécu dans des camps à l'ouest, amenant les Eglises des deux moitiés de l'île à réfléchir à s'interroger sur la place du christianisme dans les sociétés timoraises d'aujourd'hui et de demain.
Depuis des temps immémoriaux, l'humanité a été amenée à migrer, par curiosité, pour l'aventure, pour la conquête, ou bien pour fuir la misère, la persécution ou la guerre. Ces déplacements et exodes ont modelé le monde que nous connaissons et ils continueront de le faire à l'avenir, d'autant qu'une contrainte impérieuse s'impose de plus en plus : le changement climatique. Imaginant les causes et supputant les conséquences des migrations du futur, qu'elles soient terrestres, marines, sous-marines, spatiales ou même intersidérales, seize auteurs se sont penchés sur cette brûlante question.
Alternant tonalités sombres, émouvantes ou humoristiques, leurs textes explorent l'avenir et n'hésitent pas parfois à pousser la prospective jusqu'à la distorsion de la réalité.
Sur la route d'une histoire marquée par maints épisodes tragiques, Timor-Est a accédé à l'indépendance le 20 mai 2002, sous le nom de Timor Lorosa'e, Timor " Lever de Soleil ".
Mosaïque ethnolinguistique située aux confins de l'Asie du Sud-Est et du monde océanien, ce territoire couvre une superficie de 14 610 km², soit un peu plus que le Liban. Comptoir puis colonie portugaise pendant quatre siècles, il a été envahi par l'armée indonésienne en décembre 1975. Dans les jours qui ont suivi, l'Organisation des Nations Unies a déploré l'intervention et demandé le retrait immédiat des troupes de Jakarta.
Ces résolutions sont restées sans effet. Plus de 250 000 Est-timorais ont péri, tandis qu'une résistance s'efforçait de maintenir un fragile espoir de liberté. En 1998, des manifestations populaires ont poussé le général Suharto à la démission de la présidence de la République d'Indonésie. Timor-Est a alors obtenu la tenue d'un référendum d'autodétermination. Et c'est ainsi que le 30 août 1999, plus de 78 % de la population ont voté pour l'indépendance, mettant un terme à vingt-cinq années d'occupation.
Le présent atlas s'est fixé pour objectif de réfléchir sur l'originalité de ce territoire et, en mobilisant les ressources documentaires statistiques et cartographiques disponibles depuis l'époque coloniale, d'essayer d'expliquer comment des contraintes matérielles et des enjeux locaux, régionaux ou mondiaux ont pu jouer et continuent d'influer sur le destin timorais.
Il existe mille façons de tisser et de renforcer la structure des sociétés, d'élever ces architectures imperceptibles mais essentielles pour créer les noeuds qui maintiennent ensemble les mailles des communautés.
Qui sont ces personnes, mais aussi ces androïdes, robots ou extraterrestres qui contribuent à façonner nos mondes, pour le meilleur ou pour le pire ?
Pour cette anthologie de nouvelles, treize auteurs francophones se sont penchés sur ces questions, avec des réponses souvent surprenantes, anticipations réalistes, projections inquiétantes et fables humoristique ou philosophiques.
Auteurs : Olivier Boile, Jean Bury, Jean-Yves Carlen, Loïc Daverat, Stéphane Dovert, Sophie Fedy, Tesha Garisaki, Tarik Kellou, Sylvain Lamur, A.R. Morency, Bruno Pochesci, Xavier Portebois, Franck Stevens
1er janvier 2036, des vaisseaux aliens arrivent au voisinage de la Terre et annoncent que le réchauffement climatique a atteint un point de non-retour qui menace l'existence de la vie sur la planète. Ils proposent d'aider les hommes. Mais les opérations traînent, déraillent et des doutes apparaissent sur leurs intentions réelles : capturer le CO de l'atmosphère ou stériliser les humains. et les chats.
De la face cachée de la Lune à l'Amérique profonde, en passant par le Japon et l'Australie, un professeur d'économie de Harvard, une philosophe New Age, un métis Sioux amnésique, Cécilia une ado déjantée et un Renégat alien qui a récupéré la soucoupe volante de Roswell, partent à la recherche de la vérité.
Guidés par un code de couleurs et des indices laissés par Steven Spielberg dans ses films, ils disposent de trois semaines pour réussir, car la fin du monde pourrait bien se dérouler le mardi 22 janvier 2036.