Rudolf Steiner part d'une agriculture totale. Pour lui, l'idéal est qu'une exploitation agricole forme un tout "organique" dont les parties sont accordées entre elles, en sorte que cette exploitation, autant que possible, vive de ses propres ressources et se développe en un organisme agricole individuel et clos. E. Riese. "Le cultivateur matérialiste, lorsqu'il ne se contente pas d'une vie bornée, mais prend la peine de penser un peu...
Est en mesure de prévoir à peu près dans combien de décennies les produits agricoles seront tellement dégénérés qu'avant la fin de ce siècle, ils ne pourront plus servir à l'alimentation." Rudolf Steiner
Voyez-vous, les mouvements de la volonté et ceux de l'intellect sont des déploiements de forces en l'être humain qui ont deux vitesses très différentes. L'intellect bouge très vite dans notre espace-temps alors que la volonté bouge lentement. Si bien que, puisque nous appartenons au dévdoppement de toute l'humanité, nous avons un intellect qui a dépassé notre volonté. Ce dépassement est un fait de civilisation. Les êtres hunains sont très fortement intellectuels mais ils ne savent pas en faire grand chose, c'est pourquoi ils savent intellectuellement si peu. Mais ils considèrent ce qu'ils savent intellectuellement comme si cela leur donnait une certaine sécurité dans l'action. La volonté se développe lentement. L'eurythmie est aussi, en dehors du reste, une tentative de réintroduire de la volonté dans tout le développement de l'humanité.
Le sur-développement de l'intellect retentit aussi dans les phénomènes organiques accompagnant le développement de la parole. 8 conférences, 1922.
Lorsqu'on parle des voies et buts de l'être humain spirituel, on pose toujours la question suivante : pourquoi faut-il songer à emprunter ces voies ?
Pourquoi la science de l'esprit nous invite-t-elle à cela ? La réponse que nous donnons doit se transformer en un sentiment et en une sensation. Nous avons toujours dit que dans la nature et en l'entité de l'être humain sommeillaient des forces qui ne demandent qu'à se développer. Tout être humain comporte, en plus de son corps physique, un être humain supérieur qui est présent comme sous forme de germe. La science de l'esprit nous le porte sans cesse à la conscience. Il s'agit d'un être humain dont la conscience normale n'a normalement pas connaissance.
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Le nombre des rencontres des hommes entre eux est immense. Chaque individu est constitué de la rencontre avec d'autres dès sa plus tendre enfance. Comment, en une démarche consciente et volontaire, rendre les rencontres transparentes ?
« Chaque homme devra découvrir en l'autre le divin. » (Rudolf Steiner).
Telle est la démarche de ce livre : tenter de résoudre cette énigme.
- Conférence d'introduction pour l'hiver 1911/1912.
- Les témoins des temps révolus dans la culture humaine de notre temps. -Le hasard et la conscience humaine actuelle. Une méditation pascale.
- Les forces de lame humaine et leurs inspirateurs.
- Le Kalevala, l'épopée finlandaise.
- L'apparition de l'idée de la réincarnation dans la culture occidentale.
- Une individualité en précurseur du christianisme.
- La mission de la terre. Étonnement, compassion et conscience.
- La nature permanente de l'impulsion christique.
- La signature du développement humain.
- Pérennité de l'individualité.
- Apparition du soi-esprit dans l'être humain.
- Conscience, mémoire et karma.
- Formes de la pensée.
- Forces formatrices intérieures.
- Principe du progrès dans l'évolution.
- Gravité de l'heure.