"Si la culture se définit comme une somme des connaissances, des croyances, des normes morales et des formes d'habitudes acquises par l'homme, l'interculturalité, quant à elle, se veut une prise en compte de la diversité des cultures, des croyances et des visions du monde qu'elle comprend non pas comme une menace, mais plutôt comme une richesse. Car toutes les cultures apprennent les unes des autres, elles sont complémentaires et interdépendantes. C'est pourquoi le principe fondamental de la philosophie de l'interculturel est de lutter contre toute forme de suprémacisme, d'ethnocentrisme, de repli identitaire, de « xéno-culturo-phobie » et de favoriser l'échange entre les cultures."
L'anthropologie africaine est-elle une dilution dans une autre culture ou une confusion avec une autre culture? Pour répondre à cette question, cet ouvrage propose de mettre à profit "l'anthropologie de la refonte" dans l'éducation. Elle consiste à prendre des valeurs anthropologiques non africaines et à les assimiler, tout en les réinterprétant à partir des critères propres à la culture africaine.
Qu'est-ce que l'Homme ? Si pour certains, l'Homme est défini comme un animal rationnel et politique, composé d'un corps, d'une âme et d'un esprit, pour d'autres il est une créature de Dieu faite à son image et à sa ressemblance. Cependant, dans sa folie de grandeur, l'Homme veut désormais devenir Dieu et dépasser sa finitude en recherchant l'élixir d'immortalité. Si les religions lui promettent la continuation de son existence après la mort, les techno-prophètes lui proposent d'augmenter ses capacités grâce aux avancées scientifiques et à la convergence croissante entre les nanotechnologies, les biotechnologies, l'informatique et les sciences cognitives. Comment comprendre cette identité polycéphale de l'homme depuis la nuit des temps jusqu'à aujourd'hui ? À quels enjeux éthiques, soulevés par ces nouvelles technologies, les transhumanistes ont-ils recours ?
Aujourd'hui, plusieurs mythes-obstacles semblent s'immortaliser dans les esprits de différentes générations à propos de l'histoire de l'Afrique. Si pour Hegel, l'Afrique n'est pas une partie historique du monde, car elle n'a ni mouvement, ni progrès à montrer, pour d'autres, jusqu'à David Livingstone, l'Afrique proprement dite n'avait pas eu d'histoire. La majorité de ses habitants étaient restés, durant des temps immémoriaux plongés dans la barbarie. C'est également dans cette logique de pensée que beaucoup d'autres encore continuent à croire que ce continent n'a rien donné à l'humanité, il n'a produit ni Euclide, ni Aristote, ni Galilée, ni Lavoisier. De ce fait même, ses épopées n'ont été chantées par aucun Homère.
Comment relever ce défi de la façon la plus satisfaisante, la plus conforme aux règles de l'histoire ? Ce livre, par une vraie critique et une analyse approfondie, révèle à la fois la volonté et l'esprit idéologique de celui qui écrit l'histoire dite « universelle » ; il permet également aujourd'hui, de transcender ces barrages dressés contre l'Africanité, en proposant la voie de la justice qui doit être faite à l'histoire de l'humanité en vue d'une possible inter-culturalité.
L'Afrique, ce continent très contrasté, conditions de vie déplorables mais richesses naturelles en abondance, ne mérite désormais qu'assistance et pitié, comme si cela était son destin. Pourquoi ce fatalisme, ces conditions catastrophiques ? Pour mieux comprendre cette situation, ce livre permet de remonter à la genèse du non-progrès de l'Afrique et de démontrer sa structure afin de proposer une issue.