Une femme égarant la parure de diamants qu'une amie lui a prêtée pour la soirée. Un lâche à la veille du duel qu'il a imprudemment provoqué. Un vieux cheval devenu inutile. Un petit paysan que ses parents, par amour, ont refusé de vendre au couple aisé qui voulait l'adopter. Un vieillard moribond qui ne se décide pas à mourir. Autant de personnages dont le destin, sous la plume acérée de Maupassant, va prendre un tour cruel.
Satire aiguisée, peinture sociale, art de la chute : cinq contes drôles et terribles par l'un des maîtres du récit réaliste.
« On n'a vraiment peur que de ce qu'on ne comprend pas », écrit Maupassant. En effet, ces Histoires fantastiques ont toutes en commun le surnaturel, l'incompréhensible, et l'insurmontable frayeur qu'ils engendrent. Mais, là où nous parlerions volontiers de monstres, d'extraterrestres ou de fantômes, Maupassant, lui, décrit des faits. Une paysanne mange un oeuf frais pondu en plein hiver : elle devient folle. Le mobilier d'une gentilhommière prend vie et s'enfuit, piétinant au passage le propriétaire. Un homme se croit atteint d'une maladie étrange avant de se rendre compte qu'une créature invisible, douée d'intelligence, lui vole son souffle pendant son sommeil... frissons garantis ! Dans ce recueil : « La peur », « Apparition », « Le Horla » (première et deuxième versions), « Un fou ? », « Qui sait ? », « Conte de Noël », « L'homme de mars », « La peur ». Textes réunis par Christian Poslaniec
Mathilde Loisel n'est pas pauvre, mais elle n'est pas riche non plus. Elle qui ne rêve que de luxe et du grand monde, comment peut-elle répondre à l'invitation d'un ministre sans toilette digne de ce nom ? Elle emprunte alors le collier en diamant d'une de ses amies et se rend à la réception, plus belle que jamais. Elle ne sait pas encore que cette parure signera sa chute...
Peut-on mourir d'avarice comme certains oiseaux meurent d'amour ? oui répond guy de maupassant en deux histoires qui nous font, l'une rire, l'autre maudire la chasse.
Sept autres contes de maupassant, les plus célèbres, mettent en scène toutes les grandes émotions humaines la peur, l'émerveillement, la tendresse, la lâcheté, l'enthousiasme, la bonté, et également la fidélité, la passion, la légèreté, l'avarice.
Ecrites il y a un siècle, ces nouvelles restent tout à fait d'actualité, du point de vue de l'écriture qui n'a pas vieilli, contrairement au style de tant d'écrivains du siècle passé ; mais aussi du point de vue des personnages mis en scène car la nature humaine ne se démode pas en si peu de temps !.
" Le papa de Simon " (un gamin harcelé par ses camarades parce qu'il n'a pas de père), " Le condamné à mort " (qu'on cherche à faire évader parce qu'une exécution capitale coûte cher), " La roche aux Guillemots " (un chasseur convoyant le corps d'un proche s'attarde à la chasse), " Toine " (un gros homme paralysé à qui sa femme fait couver des oeufs afin qu'il soit quand même utile à quelque chose), " Le père Mongilet " (à qui une journée à la campagne suffit à la lui faire détester pour toujours), " Le voleur " (que ses victimes, ivres, décident d'exécuter), " Mademoiselle Perle " (qui n'épousa jamais l'homme qu'elle aimait pour cause de convenances), " Ma femme " (un homme ivre se trompe de chambre et, surpris, se retrouve obligé d'épouser son occupante), huit histoires qui puisent leur source dans une réalité simple qu'un détail insolite ou un concours de circonstances font basculer dans le rire ou l'émotion.
Deux amis doivent-ils renoncer à leur partie de pêche, sous prétexte que le canon gronde aux portes de Paris ? Faut-il livrer à la justice un domestique, lorsqu'après des années de bons et loyaux services, il surgit en pleine nuit dans votre chambre, un couteau à la main ? Ramasser une ficelle : ce geste peut-il peser sur le destin d'un homme ?
Maupassant s'interroge sur ces instants de bonheur fragile ou de cruauté inouïe qui décident d'une vie, elle aussi ordinaire et par là même exemplaire.
Un homme hanté par un double invisible... Une statue maléfique qui tue par jalousie... Un voyageur amoureux du fantôme d'une jeune femme... Quand nos peurs troublent notre raison, comment distinguer le rêve du réel?
«Le Horla», «La Vénus d'Ille» et «La Cafetière», trois chefs-d'oeuvre de la littérature fantastique du XIXe siècle réunis en un seul volume.
Une brillante adaptation de Charlotte Moundlic qui remet au goût du jour une nouvelle de Maupassant datant de 1879. Le style classique et reconnu de François Roca permet d'ancrer ce texte fort de notre patrimoine dans des ambiances et de beaux paysages de la campagne normande. Un vrai régal pour les yeux !
Le narrateur, un jeune homme solitaire de bonne famille, tombe peu à peu sous l'emprise d'une étrange créature, une présence menaçante, sans forme ni consistance. A-telle débarqué d'un navire brésilien qui remonte la Seine? Lui en veut-elle à luipersonnellement, à la maison des bords du fleuve... ? Rêve ou réalité, suggestion, surnaturel, phénomènes paranormaux, délires hallucinatoires ? Le lecteur est très habilement entraîné dans le cauchemar du personnage sans que jamais, l'un comme l'autre, ne puisse distinguer l'intrusion du fantastique dans une existence, que l'on suppose jusque-là plutôt paisible, d'une chute lente et tétanisante vers la folie.
Servante chez Mme Aubain depuis ses dix-huit ans, Félicité est l'image même de l'amour et du don de soi. Elle chérit sa maîtresse et ses enfants, à qui elle offre sa vie et son affection.
Simon n'a pas de papa. Lorsqu'il arrive dans sa nouvelle école, tous ses camarades se moquent de lui. Alors qu'il s'apprête à se jeter dans la rivière, Philippe lui propose d'être son père.
Louis avait tout. Une belle famille, une étable bien peuplée et des terres à perte de vue. En une angoissante et interminable nuit, la nature lui reprend tout.
Trois nouvelles réalistes du XIXe siècle, à travers lesquelles Flaubert, Maupassant et Zola, chacun à leur manière, dressent le portrait de leur temps.