À la suite d'un héritage, la rivalité entre deux frères aux tempéraments très différents s'exacerbe et aboutit à la révélation d'un douloureux secret de famille.
Sous la forme d'un journal, Maupassant rapporte les hallucinations d'un homme obsédé par la mystérieuse présence, chez lui, d'un être invisible auquel il donne le nom de Horla. Cet être, petit à petit, impose sa propre volonté et absorbe toute l'énergie vitale de sa victime...
Les Rolland passent leur retraite au Havre avec leurs fils, Pierre et Jean. Les deux frères, le premier médecin, le second avocat, sont très différents. Mais la famille est unie et la vie coule agréablement... Jusqu'au jour où un vieil ami de la famille laisse en mourant toute sa fortune au cadet, Jean. Pour Pierre, c'est le début d'un drame qui ne laissera personne indemne.
Jamais Maupassant n'a autant ironisé. Rien n'échappe à son regard, ni le ridicule des prix de vertu, ni l'ignorance de la jeune épousée qui confond rage et jouissance, ni l'apparence trompeuse de la plupart des couples. Ecrites cinq ans avant sa mort, ces nouvelles ne sont pas pessimistes mais réalistes. Maupassant célèbre le plaisir de l'instant, le goût d'un baiser, la beauté de la Normandie. On guérit de tout chez les paysans comme chez les bourgeois. Pour supporter les accidents de l'existence, il suffit d'avoir de l'humour, et Maupassant en avait. Cruel ou gai, il nous fait prendre du recul. Son ironie est clairvoyance. Voilà pourquoi ses récits sonnent aussi juste.