C'est d'abord une histoire simple. Juste la poésie primale d'une rencontre. Et ce minimalisme se fait hymne à l'universel, à l'irréductible.
1997. Un soir de mai. Deux garçons. C'est devant la mer, océan Indien, à Saint-Pierre de la Réunion. Le mauricien se raconte. Le français est sous le charme. C'est le début d'une liaison. Ils décident de vivre ensemble. Aucune loi ne le leur permet, nulle part. Alors commence un interminable chassé-croisé entre les deux îles. Ce récit réfracte les impacts du no man's land sur leurs existences. Contraints à la rébellion et à l'insoumission, ils larguent les amarres.
Amour, engagement, fraternité, amitié, solidarité, citoyenneté du monde : autant de caps à franchir.
En cette fin de millénaire, des missels étaient infiltrés et brandis illégalement dans les hémicycles de la République par des fanatiques intégristes. C'était le temps du débat sur le Pacs. Aussi, cette ode à la liberté est dédiée à Gisèle Halimi et Roselyne Bachelot, à tous ceux et toutes celles qui ont eu le courage de fronder ces oriflammes menaçantes et immuniser, un temps, contre leurs sauvageries doctrinaires d'un autre âge.
Cette histoire ne soutient aucune idéologie. Simple témoignage pour plaider l'abolition des aliénations imposées par les tyrans, les prêtres et les esclaves, tous impuissants selon Spinoza.
Pema, jeune tibétaine de 21 ans, étudiante à la Sorbonne, commet l'irréparable. Les quelques jours qui précédent, elle fait de Matthieu son dernier interlocuteur et lui adresse des lettres testamentaires. Elle présente son histoire, celle du Tibet, les raisons et le sens qu'elle entend porter à son acte. Elle exprime sa peur de la mort et offre un manifeste, dérisoire et pathétique. Révoltée, parfois injuste ...Elle a 20 ans. Pema se glisse dans nos mémoires, habite notre espace et nous bouleverse jusqu'au fond des tripes : elle crie la soif des Tibétains pour la liberté. Pema est chacune de ces extraordinaires jeunes femmes ukrainiennes, kurdes, iraniennes, syriennes ou ouïghours qui opposent leurs vies aux obscurantismes régressifs de notre temps.
"Atteint d'un véritable toc obsessionnel dès qu'il s'agit des concepts, de l'histoire et de la vie de Martin Heidegger, Hector décide de s'attaquer frontalement à l'icône.
Sa révolte le conduit devant la justice et il profite de cette tribune pour ouvrir un procès en déshabilitation du penseur allemand.
Dans ce roman aux allures d'essai, Hector plaide la déconstruction de tous les diktats et souligne l'absurdité des obscurantismes mortifères. Au-delà, il pose les questions de la responsabilité éthique de l'intellectuel, du sens de la philosophie et de la justice, des droits et des devoirs qui permettent de faire advenir une société heureuse.
À travers l'odyssée de cet Hector candide et vintage, David Farmer nous parle d'aujourd'hui, de nous, de notre conscience et de notre aptitude à penser par nous-mêmes un monde joyeux et fraternel.
« S'il veut être un poète faiseur de mondes, le philosophe ne peut pas être un bourgeois conformiste, il ne peut pas être celui qui s'installe ostensiblement au premier rang des meetings politiques pour être nommé ministre. Le philosophe-poète est un homme révolté. Le philosophe-poète est l'homme révolté de la mesure. »"
Struggling with insomnia and guilt after the disappearance of his best friend, Evan discovers a cache of photographs that reveal that someone is stalking him and begins to suffer profound psychological distress stemming from a growing conviction that his missing friend is trying to hurt him.