Aux États-Unis, 1931-2001. « Ils ont dit que j'avais tué ma mère. Puis ils ont dit que j'avais tué mon père. Enfin, ils ont dit que chez nous, les Hemingway, de génération en génération, tout le monde se tuait. » Ce roman est une histoire vraie, celle de Gloria, née Gregory Hemingway (1931-2001), plus jeune enfant d'Ernest Hemingway.
Avril 1955, Françoise Sagan, dix-neuf ans, est en tournée promotionnelle aux États-Unis à l'occasion de la sortie de Bonjour tristesse. Fatiguée par les interviews, les séances photo et les dîners mondains, elle ne veut plus quitter sa chambre d'hôtel. Tennessee Williams l'invite alors à le rejoindre à Key West où il demeure avec son amant, Frank Merlo, et Carson McCullers, l'auteure du roman culte Le coeur est un chasseur solitaire.
Huit ans plus tard, juste avant sa mort, Frank Merlo prend la parole pour raconter ces deux semaines qui ont bouleversé sa vie.
"Voilà, le livre est fini. J'ai posé le point final. Le titre : Une autobiographie. Je ne me sens pas très à l'aise. Mon éditeur va s'en rendre compte... Des pages manquent : ma disparition à l'hiver 1926. Pourtant, j'ai bien écrit ce chapitre. Des pages et des pages, presque un livre entier. Mon secret. Ma vie privée. Une semaine et demie qui n'appartient qu'à moi." C'est une histoire vraie. Un mystère jamais totalement élucidé.
Une zone d'ombre qui demeure dans la vie d'Agatha Christie. Pourquoi et comment la reine du crime s'est-elle volatilisée dans la nature durant l'hiver 1926 ? Qu'a-t-elle fait pendant ces onze journées ? Pourquoi toute la presse a-t-elle cru qu'elle avait été kidnappée ou assassinée ? Dans ce roman passionnant, Brigitte Kernel se glisse dans la peau d'Agatha Christie pour reconstituer cette étrange disparition.
Une histoire d'amour, de vengeance et de trahison.
Quand, en 1842, Charles Baudelaire rencontre Jeanne Duval, come´dienne au The´a^tre de la Porte-Saint-Antoine qui peine a` se faire un nom, le jeune homme a^ge´ de vingt et un ans entame tout juste la re´daction des poe`mes qui constitueront Les Fleurs du Mal.
Si la relation passionnelle qui se noue lui inspire certains de ses plus beaux poe`mes (« Le serpent qui danse », « Les Bijoux », « La Chevelure »...), elle est mal accueillie par ses contemporains. Jeanne est en effet une « mula^tresse ». La couleur de sa peau de´range autant que ses origines populaires, sa gouaille, son gou^t pour les faubourgs et les guinguettes.
S'ils sont jaloux, se disputent, se de´chirent, se trompent, en viennent me^me aux mains... les amants demeurent inde´fectiblement lie´s.
Cette biographie romanesque restitue les tumultes de cet amour, en s'appuyant notamment sur la riche correspon- dance de Baudelaire.
À la mort de Louise, disparue au cours d'un reportage dans un pays en guerre, Léa, sa compagne, se réfugie chez un couple d'amis, affrontant avec eux le deuil, la violence de l'actualité, le revirement des passions...
Peu à peu, l'amitié entre Léa et la narratrice se teinte d'une troublante et irrésistible attirance, tandis que le souvenir de Louise devient de plus en plus douloureux, de plus en plus présent. Que devient le désir quand un drame survient ?
Que diriez-vous d'un moment en compagnie d'un grand écrivain, d'un peu de son monde, de ses idées, de son souffle ? C'est ce que nous offre ici, pour notre plus grand bonheur, Brigitte Kernel, en mettant noir sur blanc les paroles échangées avec Pascal Bruckner, Nina Bouraoui, Philippe Labro, Christine Angot, Frédéric Beigbeder, Fred Vargas, Tahar Ben Jelloun, Zoé Valdès, Vincent Ravalec et tant d'autres.
Depuis 1997, les littérateurs se dévoilent dans l'émission «Un été d'écrivains», ils parlent d'eux et de leurs oeuvres, acceptent de se soumettre à des questions d'enfants désarmantes et de se prêter à un quiz endiablé. Ces rencontres avec les auteurs, au-delà de textes qui nous ont émus, interpellés ou qui nous attendent encore, sont un véritable rendez-vous plein de complicités et de surprises.
Des chalets de mer abandonnés se fracassent par
pans entiers sur les galets. Les volets couverts de
planches cloutées sont muets. Plus un battement.
Pas un crissement. Juste le vent qui frappe, perdu,
voyageur sans visage qui cogne aux portes et aux
fenêtres. Sur cette terre, les falaises sont bordées de
belles bâtisses toutes oubliées par les humains, des
humains qui y ont ri, aimé, joui les yeux dans les
yeux, des humains qui se sont disputés, ont cultivé
des tomates, des salades, ont nettoyé les moules
trouvées à marée basse, des poissons pêchés au
filet, bu du calva après le café, du cidre en mai
quand il fait chaud, et ont vu grandir des enfants,
des chiots, des lapins, des poussins, puis se fermer
une à une les portes de ces maisons pour l'éternité.
Ici à Varengeville, dans le pays de Caux, deux seules
maisons prêtes à s'affaisser dans la Manche sont
habitées. Elles ont été revendues «pour rien»,
comme on dit dans le pays. Un couple de vieillards
bientôt octogénaires, monsieur et madame Tropardi,
s'y est installé, il y a deux ans. Et grand-mère
Marthe qui ne surveille jamais assez sa petite-fille
Olive. Olive et ses quinze ans... Olive qui va croiser
la peur...
Après trois ans de complicité et d'amour, une femme est tiraillée entre celle qu'elle considérait comme la compagne parfaite et une autre femme qui l'envoûte en un baiser.
« Longtemps, très longtemps, j'ai partagé mes goûts littéraires avec les auditeurs de France Inter. Ce furent sur ces ondes, de beaux moments de vie, de forts instants d'actualité littéraire et de découvertes d'écrivains.
Longtemps, très longtemps, je n'ai plus eu le temps, le loisir, de lire les classiques, ma vie était occupée par la littérature d'actualité.
Souvent l'été pourtant, j'ajoutais au choix de romans actuels quelques ouvrages plus anciens.
Ainsi, il ne s'est pas passé un été sans que je relise un roman de Stefan Zweig, quelques pages de William Blake, sans que je furète dans Les Carnets de Léonard de Vinci, dans le théâtre de Shakespeare ou dans plus étonnant Le Livre des Tables de Victor Hugo.
Puis vint le temps de la dernière émission de radio et de mes adieux aux auditeurs. Le moment, toutes ces soirées désormais libres à relire toutes les pages cochées à même mes livres au crayon à papier.
Alors le temps d'une année, j'inscrivis dans mes carnets les phrases de ces auteurs, d'Oscar Wilde à Platon, de Lucrèce à Nietzsche, de Maupassant à Flaubert, de Pierre Louÿs à Anaïs Nin, de Charles Cros à Baudelaire, de Rilke à Andrea Lou Salomé...
Voici ces extraits, aimés, adorés, lus, relus, certains si essentiels, si prés de nous, d'autres si intrigants, déconcertants.
Ils sont comme la nourriture de l'heure que l'on pourrait nommer « le moment du coucher ».
La nuit fut ma vie, le soir l'est devenu avec ce livre amoureux... ».
Brigitte Kernel
« Elle dit qu'un jour elle fera réviser son procès ; elle dit que les moyens scientifiques à l'époque de l'affaire n'étaient pas suffisants pour l'innocenter ; elle dit qu'aujourd'hui on saurait exactement ce qui s'est passé ; elle dit que celui que l'on pense mort, que l'on nomme sa victime est en fait toujours vivant, il a dû refaire sa vie, on ne sait pas où, avec quelqu'un peut-être, il y a des gens qui disparaissent comme ça, d'un coup, en allant acheter un paquet de cigarettes... » Quand un auteur de polar rencontre une vraie criminelle, la réalité dépasse de loin la fiction.
Un roman-choc inspiré d'un fait réel.
" La suivre est un exercice délicat mais jouissif, du muscle et du temps, voilà ce qu'il faut, respiration souple, sens de l'observation, je m'offre à fond et je l'aurai.
Elle ne m'échappera pas, ne quittera pas mon esprit, je le lui interdis. " Dans les couloirs du métro, dans la rue, derrière des lunettes sombres ou les pages froissées d'un journal, une femme suit une autre femme. S'agit-il de sa rivale, de sa psy, de son amante ? Comme un oiseau de proie, elle avance dans l'ombre de ses pas. Jusqu'où la mènera cette traque haletante et mystérieuse ?
La voisine d'Annie Moore vient d'apprendre la mort soudaine de son époux. Prise au dépourvu, ne sachant que faire de sa fille Margot, 7 ans, elle la confie à Annie le temps de faire les démarches officielles...
En 1968, quelques semaines après l'attentat qui faillit lui coûter la vie, Andy Warhol, par la plume de Brigitte Kernel, se rend de manière étrangement rythmée chez un psy à New York. Il essaie de comprendre la femme qui a tenté de le tuer. Il a du mal à survivre et se sent dans un étrange état d'irréalité. Au cours de onze séances fictives, toutes ses angoisses et frustrations remontent à la surface : son rapport compliqué avec sa mère, le poids de la religion, son homosexualité bridée à l'extrême et son voyeurisme qu'il ne supporte plus. Andy a l'impression d'être une imposture, il compose son art et multiplie les images comme pour effacer ce qu'il juge être taché en lui. Se considère-t-il lui-même comme sa propre oeuvre ? Il s'interroge devant le psy silencieux. Mais qui est donc ce psy ?
Après avoir hésité entre deux femmes, la narratrice de ce roman se retrouve confrontée à la question de la reconstruction de son couple. En amour, une seconde chance est-elle possible ?
Marre de passer pour un ringard ?
Ras-le-bol d'être pris pour un mongol ?
Plein le dos de ne plus piger les ados ?
Avec le vrai langage des jeunes expliqué aux parents, tout cela va changer. Vous allez enfin pouvoir décrypter des phrases aussi étonnantes que c'est un findus cette feumeu ou il a flippé sa mère quand son reup l'a marave.
Indispensable pour comprendre, utile pour renouer le dialogue, voici enfin le dictionnaire qui décode les mots et les expressions d'aujourd'hui et propose leurs équivalents en argot des années 50 et 70.
Une méthode efficace et amusante. Giga-top, vraiment.
Une fois par semaine, pendant une année, Andrée Chedid et Brigitte Kernel se rencontrent, se découvrent et s'apprécient.
Rituel immuable où la poète, sensible et généreuse, se livre toujours un peu plus à la journaliste qui écoute, interroge, admirative et curieuse. Du Caire à Paris, entre Nil et Seine, Andrée Chedid passe d'une rive à l'autre. Pudique, aimant plus que tout la vie, elle se dévoile par bribes, évoque l'Egypte, le pays de son enfance, sa famille, mais surtout sa fascination pour l'être humain, inépuisable source d'inspiration, qui constitue l'essence même de son ouvre littéraire.
Des sourires échangés autour d'une intimité partagée, des souvenirs évoqués aux anecdotes dévoilées, Andrée Chedid nous offre des moments emplis de grâce qui laissent entrevoir ce que la vie a de plus précieux...