A brilliant and touching portrait of an atheist's encounter with the inexplicable, and her ongoing attempts to rationalise and unravel it
In an attempt to understand the lives of Americans earning near-minimum wages, Ehrenreich works as a waitress in Florida, a cleaning woman in Maine, and a sales clerk in Minnesota.
Focuses on the world of white-collar unemployment as seen through the eyes of the unemployed, describing the woes of "surplus" employees who are forced to confront the realities of financial hardship with few social supports or security.
Denounces the twenty-first-century's first political decade as the cruelest in memory, in a report that analyzes such modern challenges as political and corporate corruption, the widening economic gap, and a rise in extreme conservatism.
Explores the tyranny of positive thinking, and offers a history of how it came to be the dominant mode in the USA. This book argues that the insistence on being cheerful actually leads to a lonely focus inwards, a blaming of oneself for any misfortunes, and thus to political apathy. It reveals the dark side of the 'have a nice day' nation.
Essai concis et incisif sur les racines historiques de l'establishment médical, Sorcières, sages-femmes et infirmières s'inscrit au coeur de la seconde vague féministe.
Publié aux États-Unis en 1973, il est le fruit d'une indignation face aux maltraitances infligées aux femmes par le corps médical - diagnostics infondés, traitements aussi intensifs qu'hasardeux...
Barbara Ehrenreich et Deirdre English, engagées dans le Mouvement pour la santé des femmes, s'interrogent alors sur la diabolisation des guérisseuses populaires au XVIe et au X VIIe siècle en Europe, à la mise à l'écart des sages-femmes au XIXe et à la construction du personnage de l'infirmière façon Florence Nightingale. À qui ont profité ces chasses aux « sorcières » issues des milieux populaires ? Et si, derrière cette professionnalisation forcée, se cachait une véritable monopolisation politique et économique de la médecine par les hommes de la classe dominante, reléguant peu à peu les femmes à la fonction subalterne d'infirmière docile et maternelle ?
Quelques mois après Sorcières, sages-femmes & infirmières, Barbara Ehrenreich et Deirdre English publient un second pamphlet contre le système de santé étatsunien qui, depuis le XIXe siècle, est le plus puissant instrument en matière de promotion de l'idéologie sexiste.
B. Ehrenreich et D. English décrivent la vie dans les riches demeures et les quartiers pauvres du New York du XIXe siècle pour nous montrer comment la médecine a invoqué la « science » pour attester de l'infériorité « naturelle » des femmes, ces êtres « malades », « hystériques » et « contagieux », et comment elle a contribué à créer des rapports au corps radicalement différents en fonction des appartenances sociales.
A l'aide d'exemples frappants, tels que les nombreux «traitements» et «cures de repos» infligés aux femmes au fil des décennies, les auteures analysent la logique biomédicale servant à justifier la discrimination de masse fondée sur le sexe dans la culture états-unienne. Depuis Hippocrate, les médecins traitent les femmes comme le sexe «faible». Fragiles ou contagieuses lève le voile sur cette période et affirme la nécessité de repenser la pratique médicale dans son rapport aux femmes. Un nouvel essai percutant !
La réponse scientifique au problème des femmes telle qu'elle a été élaborée au siècle dernier par une nouvelle classe d'experts médecins, psychologues, spécialistes en économie domestique et en éducation des enfants. Ensemble, ils prétendirent résoudre l'angoissante énigme de la véritable nature des femmes !