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Ouvrage des éditions Clé en coédition avec NENA La Veste de fer expose l'un des facteurs du dysfonctionnement de l'État colonial et post-colonial en Afrique qui consiste à décourager et à étouffer toutes les velléités inventives des nationaux, et cela dans tous les domaines. Prenant appui sur la condamnation de la fabrication de l'alcool local communément appelé « Arki », Bidoung MKPATT démontre ici qu'au-delà des interdictions et des restrictions on gagnerait davantage à canaliser une telle initiative dans le sens de l'émergence d'une véritable industrie locale de liqueur. Monsieur le Préfet (primée au 8ème concours théâtral interafricain en 1978), est une satire politique qui dénonce la véritable plaie du continent africain : l'incurie administrative. En effet, l'impéritie de certains préfets et autres agents de l'administration pousse la petite communauté d'Ebeng à se fabriquer un préfet à la taille de ses ambitions.
Né le 16 novembre 1953 à Nanga-Eboko,Bidoung MKPATT est un dramaturge prolifique. Il s'est particulièrement distingué par l'initiative des veillées théâtrales de Yaoundé à travers lesquelles il a promu de nombreux comédiens camerounais. Universitaire, éducateur et animateur social, il dirige actuellement l'Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS) de Yaoundé, où il s'efforce de former des cadres camerounais et africains au développement des Sports et aux activités de jeunesse et d'animation.
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« Le boa et la fourmi », « la feuille verte et la feuille morte », « le villageois dodu et le berger », « les deux orphelins », « le malade et la maladie », « la force du silence », « le taro et ses voisins », etc., sont autant de récits sous-tendus par un dessein précis : transmettre aux jeunes les valeurs fondamentales de la vie, à savoir l'honnêteté, la solidarité, et la paix. Au fil des pages, l'auteur utilise le langage du cour pour aider les lecteurs (principalement les jeunes) à se regarder dans la glace et à envisager l'avenir dans la pugnacité de vaincre, en dépit du pessimisme ambiant.
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Ouvrage des éditions Clé en coédition avec NENA Avec ce roman, dont on pourrait tout aussi bien dire qu'il est un conte, puisqu'il reprend le rituel des soirées au coin du feu, Joseph Befe Ateba donne à réfléchir sur une situation sociale qui risque de dynamiter nos sociétés : la crise familiale.
La famille est au centre de nos sociétés et même au coeur de nos vies d'Africains.
Joseph Befe Ateba est né le 25 avril 1962 à Nkoabe (un village de l'arrondissement de Ngomedzap), dans la province du Centre, au Cameroun. Il a été ordonné prêtre le 20 juin 1987 à Yaoundé. Ancien secrétaire exécutif du Comité épiscopal panafricain pour les communications sociales (CEPACS), ancien Attaché de presse du Symposium des conférences épiscopales d'Afrique et de Madagascar (SCEAM), Consulteur au Conseil pontifical pour les communications sociales, il est actuellement évêque du diocèse de Kribi au Cameroun.
Ouvrage des éditions Clé en coédition avec NENA La thèse exposée dans cet ouvrage est qu'il existe aujourd'hui, dans les pays africains, une entente implicite autour de la corruption des fonctionnaires, une entente qui équivaut à une capitulation générale. Le versement aux fonctionnaires de « salaires de capitulation » est, en effet, presque un encouragement, sinon un consentement, à leur corruption. Pour reprendre le mot d'un humoriste, « l'Etat fait semblant, en Afrique, de payer ses agents, qui font eux-mêmes semblant de travailler », et les fonctionnaires se cherchent, et se trouvent, dans un consensus généralisé, des compléments de salaires par une corruption quotidienne, au vu et au su de tout le monde. Certes, il existe des fonctionnaires honnêtes, et dévoués, et qui ont le sens du service public. Ils constituent, malheureusement, des « aberrations statistiques », perdus au sein d'un système où l'on se sert le plus souvent, en totale impunité, depuis le sommet jusqu'à la base. La corruption, en Afrique, est à l'origine d'un véritable cercle vicieux: il est difficile d'être honnête lorsque l'on est pauvre, et que l'on doit faire face à des dépenses incompressibles, et le coût de la corruption empêche d'investir efficacement pour lutter contre la pauvreté. L'application de l'analyse économique permet néanmoins d'établir des principes utilisables pour mettre en place un système de gestion administrative permettant de limiter les effets néfastes de la corruption, en la confinant à son « niveau optimal » qui n'est pas l'absence, cependant, de toute corruption, le niveau zéro, en la matière, étant un concept plutôt moral qu'économique. Encore faudrait-il cependant, pour mettre ces principes en pratique, que les africains soient majoritairement convaincus qu'il faut combattre la corruption, ce qui est loin d'être certain.
L'auteur, de nationalité malienne, est économiste de formation. Agrégé de sciences économiques du Conseil Africain et Malgache pour l'Enseignement Supérieur (CAMES) et Professeur titulaire de l' Université Cheikh Anta Diop de Dakar, il a occupé de hautes fonctions dans l'administration de cette université. Ancien Directeur du Programme de Troisième Cycle Inter-universitaire en économie (PTCI), et membre-fondateur de la Fondation du Forum de Bamako, il est, depuis 2005, Administrateur de Programmes au Département des Programmes de Formation de la Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique (ACBF).
Ouvrage des éditions Clé en coédition avec NENA Le présent recueil comporte des thèmes variés. Jean-Claude Awono a préféré se laisser conduire par les impressions et sollicitations du moment. Comme au détour du chemin, face à un évènement inattendu, ou alors face à face avec soi-même, à travers des souvenirs ou un souvenir particulier qui remonte à la conscience, une scène vécue. On peut même dire que l'extrême variété de sa thématique est le juste reflet de la vie quotidienne faite d'interrogations, de joies autant que de peines, d'inquiétudes et de compassion. C'est ainsi que « A l'affût du matin rouge » n'a pas manqué de réserver une bonne place à l'amour, avec des poèmes comme « Eyéméyémé », « Baiser d'amorce », « Petit bosquet noir », « Amombo », « Madame », etc.
Des poèmes tout empreints de pudeur romantique, en harmonie avec la tournure élégiaque plus prononcée de quelques autres.
Né en 1969 à Sa'a au Cameroun. Après le baccalauréat en lettres, il s'inscrit en lettres modernes françaises à l'université de Yaoundé et obtient une licence LMF option langue et civilisation anglaises en 1993. Puis il entre à l'École normale supérieure de Yaoundé et en sort, deux ans après, professeur de langue et de littérature. Il travaille depuis lors dans les lycées, où par ailleurs, il se consacre à l'animation culturelle. Parallèlement à cette activité académique et professionnelle, il a créé en 1996, avec quelques autres poètes camerounais, La Ronde des Poètes du Cameroun. Au sein de cette association sont nés sous sa houlette Hiototi, revue camerounaise de poésie, de lettres et de culture, l'Observatoire camerounais de la culture, le Centre culturel Francis Bebey, le Festival de Poésie des Sept Collines de Yaoundé. Il a participé à des festivals de poésie en Afrique, en Europe et en Chine. Il a été en 2011, lauréat du Prix international de poésie de Bretagne-Réunie en France. Ses poèmes, dont plusieurs ont été publiés dans des anthologies internationales, sont déjà traduits dans plusieurs langues : roumain, anglais, créole, breton, etc.
Ouvrage des éditions Clé en coédition avec NENA Mon projet, dans ces quelques chapitres, est de porter un regard rétrospectif sur le génocide rwandais et la période ayant suivi cette tragédie. Je me suis attaché surtout au rôle que les églises ont joué et à ce que la foi chrétienne a signifié dans ces événements bouleversants. Je l'ai fait en tant que pasteur réformé néerlandais, envoyé par les églises réformées des Pays-Bas comme pasteur missionnaire au service de l'église presbytérienne au Rwanda pendant deux périodes : de 1973 à 1982 et de 1995 à 1999. Le but de cet essai est surtout d'essayer de déceler les leçons à tirer de ce passé récent et de voir dans quelle mesure ces événements nous ont touchés, nous les chrétiens qui les avons vécus de près ou à distance. Ma conviction profonde est que les questions posées par le génocide rwandais concernent aussi les chrétiens des autres parties du monde. Partager les problèmes me semble être une des nécessités de base de l'ocuménisme. Pourquoi les églises du Rwanda, qui avaient la réputation d'être vivantes et fortes, n'ont-elles pas été capables de créer une résistance contre la violence et la haine ? De son côté, le régime rwandais au pouvoir depuis juillet 1994 a lancé des accusations. Il tient la mission chrétienne pour responsable, en grande partie, du génocide, puisque ce sont les missionnaires qui étaient les conseillers des forces coloniales responsables des divisions dans la population rwandaise ; ces divisions qui ont eu comme conséquence ultime le génocide. L'église Catholique n'a pas encore réagi. Du côté protestant, quelques contributions ont été proposées. Cette analyse en fait partie.
Dr Gérard van't Spijker (1939) est pasteur de l'Église protestante aux Pays-Bas. Il a écrit un thèse de doctorat : Les usages funéraires et la mission de l'Église. Une étude anthropologique et théologique des rites funéraires au Rwanda (1990). Il a été rédacteur en chef de la revue de théologie interculturelle Wereld en Zending.