C'est en prêchant une retraite en 1985 à la communauté des moines de Soligny que j'ai découvert l'existence de Gabrielle Bossis. J'ai été très étonné d'apprendre que, pour faire oraison, des trappistes trouvaient grand profit à lire et à relire les messages personnels que Jésus adressa pendant quatorze ans à cette actrice qui, à quarante-neuf ans, sur la suggestion de son curé, s'était mise à jouer avec beaucoup de succès, à travers le monde, des comédies dont elle composait le texte et la mise en scène et dont elle confectionnait les costumes et les décors.
Et voici qu'en lisant ces comédies, je me suis aperçu qu'elle glissait régulièrement dans les réparties de ses personnages des paroles de Thérèse dont elle voulait diffuser la spiritualité. Et, dans les messages qu'elle reçoit à partir de 1936, Jésus lui demande de vivre de beaucoup plus près sa « Petite Voie ».
Il nous semble donc intéressant de voir comment Jésus demande à une femme très engagée dans le monde de vivre jour après jour un profond coeur à coeur avec Lui, à l'école de la petite Thérèse. Jésus lui dit d'ailleurs explicitement : si s'Il l'a choisie comme confidente, c'est pour montrer à tous ceux et à toutes celles qui méditeront ces messages, qu'il est possible de vivre une très grande familiarité avec Moi sur les planches ou dans les coulisses d'un théâtre comme dans l'obscurité d'un carmel.
Extrait
Abréviations utilisées
Introduction
Une situation paradoxale
L’art général des conjectures : un discours de la méthode
Une méthode individualisée
Le concept de conjecture
Les principes et les règles de la méthode
Plan de l’oeuvre
Premier livre
Second livre
Note sur la traduction
LES CONJECTURES
[Première Partie]
[Prologue]
Chapitre 1. L’origine des conjectures
Chapitre 2. Le nombre est l’exemplaire symbolique des choses
Chapitre 3. La progression naturelle
Chapitre 4. Les quatre unités
Chapitre 5. La première unité
Chapitre 6. La deuxième unité
Chapitre 7. La troisième unité
Chapitre 8. La dernière unité
Chapitre 9. Unité et altérité
Chapitre 10. Explication
Chapitre 11. [Participation]
Chapitre 12. Les trois mondes
Chapitre 13. Les trois distinctions trines
[Deuxième Partie]
[Prologue]
Chapitre 1. [De la racine profonde de toutes les recherches scientifiques]
Chapitre 2. [Suite]
Chapitre 3. Différence et concordance
Chapitre 4. Les éléments
Chapitre 5. Élément et composé élémentaire
Chapitre 6. Éclaircissement
Chapitre 7. Le sénaire, le septénaire et le dénaire
Chapitre 8. La différence des individus
Chapitre 9. Les différences des modes d’être
Chapitre 10. Les différences des composés d’âmes et de corps
Chapitre 11. La vie
Chapitre 12. Nature et art
Chapitre 13. La nature de l’intellectuel
Chapitre 14. L’homme
Chapitre 15. [Concordance et différence des hommes entre eux]
Chapitre 16. De l’âme humaine
Chapitre 17. De la connaissance de soi
Glossaire
Bibliographie
Table des figures
Index des citations bibliques
Index des notions
Index des noms
Disparu en mars 2014 à l'âge de 86 ans, Serge Gut compte au nombre des figures majeures de la musicologie française des dernières décennies. Spécialiste de Franz Liszt, auquel il consacra deux grands ouvrages et de nombreux articles, il fut également un analyste réputé. Après une première formation de compositeur, il avait commencé sa carrière musicologique, dans les années 1960-1970, par des publications traitant surtout de questions de langage musical - un domaine qui, bien que parfois négligé par les milieux universitaires, constitue le pont naturel entre composition et théorie. Au terme de cinquante années d'une activité brillante, qui le vit notamment présider aux destinées de l'Institut de musicologie de la Sorbonne, Serge Gut devait revenir dans ses dernières années à cette passion de jeunesse. Son expérience unique, aussi bien dans les domaines de la recherche que de l'enseignement supérieur ou de la publication scientifique, lui inspira le présent ouvrage, qu'il qualifiait lui-même de testament. Théorie et histoire y tiennent un passionnant dialogue.
Resté inédit au moment de la disparition de Serge Gut, le manuscrit des Principes fondamentaux de la musique occidentale a été préparé pour la publication par Vincent Arlettaz, disciple de Serge Gut, rédacteur en chef de la Revue Musicale de Suisse Romande et professeur dans le cadre des Hautes Écoles de Musique suisses.
Table des matières
Abréviations
Avant-propos
Un itinéraire biographique croisé
Première partie : Leoš Janácek
1. Les précurseurs du chant populaire : František Sušil (1804-1868) et Karel Pavel Krízkovský (1820-1885)
2. Její pastorkyna (1894/1904)
3. Príhody Lišky Bystroušky (« L’Histoire de la Petite Renarde rusée ») (1921/24)
Deuxième partie : Jean Sibelius
4. Les sources du Kalevala. Le collecteur Elias Lönnrot (1802-1884)
5. Pohjolan tytär (« La Fille de Pohjola »), op. 49 (1906)
6. Le cycle de Lemminkäinen, Lemminkäis-sarja, op. 22 (1893/1939)
Troisième partie : Ralph Vaughan Williams
7. Le folk-song et le concept de National Music
8. John Bunyan (1628-1688) et The Pilgrim’s Progress (1678/84)
9. The Pilgrim’s Progress mis en musique par Vaughan Williams
Conclusion
Dictionnaire biographique
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Bibliographie
Index des noms
L'orthopraxie catholique en matière de jeûne se fonde sur le respect de trois règles : un seul repas complet par vingt-quatre heures, auquel on a ajouté, à partir du xiiie siècle, une légère collation vespérale ; l'abstinence des viandes et des laitages ; l'heure imposée pour l'unique réfection quotidienne, soit la mi-journée. Cadre disciplinaire général que nombre de théologiens se sont efforcés d'assouplir pour rendre les contraintes du Carême plus supportables. Dès lors s'est développée une ample casuistique dont les interrogations ont pu surprendre. S'il est vrai que les liquides ne rompent pas le jeûne, est-il permis en Carême de boire entre les repas du café, du chocolat, de la bière, de l'eau-de-vie, ou de manger de la pastèque ? Si les poissons sont incontestablement des aliments maigres, qu'en est-il des oiseaux aquatiques, des canards, des poules d'eau, des flamants, des crocodiles, des reptiles ou, au Brésil, du caïman yacare ? Entre les tenants de la rigueur et les partisans de l'indulgence, l'opposition a été telle que le magistère romain a dû réagir : entre 1741 et 1745, le pape Benoît XIV publie trois encycliques pour tenter de raffermir une discipline du Carême dont les observances tendaient à se relâcher. En dépit du geste pontifical, la pratique quadragésimale apparaît très fortement affaiblie à la mi-xixe siècle. Avec l'effacement du respect du précepte du jeûne ecclésiastique se donne à voir la sortie du catholicisme de l'ordre pénitentiel qui a longtemps été le sien.
Né en 1972, ancien élève de l'École nationale des chartes, agrégé et docteur habilité à diriger des recherches en histoire moderne, ancien membre de l'École française de Rome, Sylvio Hermann De Franceschi est directeur d'études à la ve section (Sciences religieuses) de l'École Pratique des Hautes Études (PSL), où il occupe la chaire « Religions, savoir et politique dans l'Europe moderne », et directeur du Laboratoire d'études sur les monothéismes (UMR 8584). Ses recherches portent sur l'histoire des idées politiques et religieuses de l'époque moderne.
Ces dernières décennies, le chant liturgique a connu de profondes évolutions. Il a même suscité débats et tensions. Comment le chant liturgique, aujourd'hui en France, est-il révélateur des évolutions du langage théologique, des sensibilités spirituelles, des orientations pastorales ? Plus de cinquante ans après le concile Vatican II, ne devons-nous pas nous interroger et évaluer comment il répond à sa fonction ministérielle en liturgie et nous aide à mieux célébrer ?
C'est pour approcher ces questions que les journées d'études organisées en juin 2017 par l'Institut pastoral d'études religieuses de Lyon et les Amis de Marcel Godard ont réuni différents acteurs, universitaires, professionnels, acteurs de terrain et pastoraux, de façon à conjoindre différentes approches de cette action d'Église, du point de vue de l'histoire et de l'ecclésiologie, certes, mais aussi en prenant largement en compte la pastorale et la technique vocale.
Au terme, nous sommes invités à une réflexion sur la manière d'assurer la communion ecclésiale dans le contexte de la diversité actuelle des pratiques liturgiques. Par-delà cette variété des communautés qui prient et qui chantent, c'est le même Christ qui célèbre et se rend présent à notre monde.
Extrait
1936
La première phrase notée sur un transatlantique en route pour le Canada lors d'un concert à bord : Ma petite fille. C'était le 22 août 1936, il lui sembla avoir déjà entendu cette voix, mais elle n'y avait pas pris garde.
Le lendemain, la voix se fait à nouveau entendre. Gabrielle croit que c'est Jésus et commence à répondre en assurant que tout, en elle, est pour Lui, même si elle ne l'exprime pas. La voix lui répond que cela Lui fait plaisir qu'on le dise et qu'on le répète souvent. Quand on se sait aimé on éprouve le besoin de l'entendre dire.
A 28 reprises un bref message de 1 à 3 lignes est donné au cours des cinq mois suivants de l'année 1936.
Le voyage au Canada commencé en août se terminera en novembre 1936. Le 2 septembre, elle est dans le train (Canadian Pacific) et voit la main du Christ d'où coule le sang qui purifie ses lèvres. Le 25 octobre lors de la fête du Christ-Roi, elle est consacrée à Dieu par un prêtre au cours d'une messe. Elle entend Jésus lui dire : Occupe-toi de Mon Amour ... il n y a pas un orphelin aussi délaissé que Moi.
Rentrée en France elle retourne à Nantes dans sa maison, rue de Launay, où une messe est célébrée chaque jour. C'est par un chemin de croix qu'elle commence ses journées. Jésus lui demande de prier : Je change tes prières en Mes Prières. Un bref échange, le 15 décembre : Gabrielle : Je Vous adore. Réponse : Aime-Moi surtout!
Il y aura une devise chaque année, celle de 1937 est : Purement et simplement.
Table des matières
Avant-propos
INTRODUCTION
Portraits croisés
Esquisse d’une vocation
Une expérience de vie contemplative
Un témoin de son temps
CORRESPONDANCES
LETTRES À STANISLAS FUMET (1924 et 1958-1979)
Non datée, avant 1924
Rome, 19 décembre 1958
Rome, 9 janvier 1963
Rome, 7 novembre 1966
Rome, Immaculée Conception 1967
Rome, 30 décembre 1972
Rome, lundi de Pâques 1972
Rome, 29 juillet 1978 70
Lettre de la soeur de Dom Jean-Baptiste Porion, 3 janvier
1979
LETTRES À GEORGES BORGEAUD
(1930-1944)
Valsainte, 6 septembre 1930
Valsainte, 9 mars 1932
Valsainte, 4 août 1932
Valsainte, 21 juillet 1933
Valsainte, 18 août 1933
Valsainte, 8 septembre 1933
Valsainte, 9 septembre 1933
Valsainte, 25 mars 1933
Valsainte, 15 octobre 1933
Valsainte, 11 mars 1934
Valsainte, 11 décembre 1935
Valsainte, 22 février 1938
Valsainte, 10 mai 1938
Valsainte, 22 mai 1938
Valsainte, 8 septembre 1938
Valsainte, 14 septembre 1940
Valsainte, 14 août 1941
Valsainte, 10 octobre 1941
Valsainte, 6 décembre 1941
Valsainte, 25 octobre 1942
Valsainte, 29 octobre 1942
Valsainte, 25 novembre 1942
Valsainte, 28 novembre 1942
Valsainte, Noël 1942
Valsainte, 20 janvier 1943
Valsainte, 21 juillet 1943
Valsainte, 7 août 1943
Valsainte, 20 août 1943
Valsainte, 5 septembre 1943
Valsainte, 14 octobre 1943
Valsainte, 10 novembre 1943
Valsainte, 28 mai 1944
LETTRES À ANGÈLE DERADKOWSKI ET À SON MARI
GEORGES-HUBERT DERADKOWSKI (1949-1982)
Rome, 6 juillet 1949
Rome, 29 juin 1963
Rome, 31 décembre 1966
Rome, 9 mai 1967
Rome, 15 octobre 1967
Rome, 25 octobre 1967 118
Rome, 6 juillet 1968
Rome, 7 mars 1977
Rome, 5 septembre 1978
Rome, 26 février 1980
Rome, 29 juin 1980
La Valsainte, 29 juin 1982
« Naïvisme première liberté »
LETTRES À L’ABBÉ CHARLES JOURNET (1941-1969)
Interview de Dom Jean-Baptiste Porion, 13 novembre 1976
Valsainte, 2 août 1941
Valsainte, 3 décembre 1941
Valsainte, 12 août 1942
Valsainte, 29 octobre 1942
Valsainte, 13 octobre 1943
Valsainte, [14 octobre 1943]
Valsainte, 20 octobre 1943
Valsainte, 30 décembre 1943
Valsainte, Saint-Étienne 1943
Valsainte, 11 octobre 1944
Valsainte, 15 novembre 1944
Valsainte, 26 octobre 1948
Valsainte, 6 novembre 1948
Valsainte, 8 novembre 1948
Rome, 12 novembre 1948
Rome, 19 novembre 1948
Rome, 23 mars 1949
Rome, 12 décembre 1949
Rome (?), 13 décembre 1949
Rome, 30 décembre 1949
Rome, 30 mars 1950
Rome, 17 septembre 1950
Rome, 11 octobre 1950
Rome, 27 octobre 1950
Rome, 14 mars 1951
Rome, 30 mars 1954
Rome, 17 février 1955
Rome, 21 juin 1955
Rome, 12 juillet 1955
Rome, 18 juillet 1955
Rome, 15 avril 1959
Rome, 16 septembre 1961
Rome, 1er octobre 1961
Rome, 10 décembre 1962
Rome, lundi de Pâques 1963
Rome, Pentecôte 1963
Rome, 8 octobre 1963
Rome, 26 janvier 1965
Rome, 30 septembre 1965, suivie de la lettre du Prieur de la Grande-Chartreuse à Mgr Ancel et du « Texte concernant les contemplatifs » (22 septembre 1965)
Rome, 10 octobre 1965
Rome, 14 octobre 1965
Rome, 10 décembre 1965
Rome, 20 décembre 1965
Rome, 19 mai 1966
Rome, le 20 juillet 1967
Rome, Sainte-Anne, 26 juillet 1967
Rome, 6 août 1967
Rome, 3 juin 1969
Lettre non datée
Note de lecture
LETTRES À JACQUESMARITAIN ET À RAÏSSA MARITAIN (1937-1971)
Lettres à Jacques Maritain
13 avril 1937
[8 août 1938]
28 avril 1939
6 juillet 1939
Rome, 7 mai 1965
16 mai 1965 (réponse de Jacques Maritain à Dom Jean-Baptiste Porion)
Rome, 27 novembre 1966
Rome, 29 janvier 1971
Lettres à Raïssa Maritain
Rome, 26 juin 1947
1er janvier 1948
Rome, Fête-Dieu 1948
Rome, 22 janvier 1949
Rome, 9 mars 1951
LETTRES À GEORGES CATTAUI (1941-1968)
Valsainte, 7 mars 1941
Valsainte, 17 octobre 1945
12 juillet 1947
Rome, 16 août 1947
Rome, 9 février 1950
Rome, 3 avril 1960
Rome, 22 février 1962
Rome, 28 juin 1965
Rome, 6 juillet 1968
CORRESPONDANCE AVEC BERNARD ET GENEVIÈVE ANTHONIOZ (1949-1982)
Rome, 1er novembre 1949
Rome, 20 décembre 1967
Rome, 26 juillet 1968
Rome, 9 août 1974
Rome, 11 mai 1975
Rome, 26 octobre 1976
Rome, 6 avril 1977
Valsainte, 7 janvier 1982
Valsainte, 8 janvier 1982, lettre de Dom Nicolas Barras
Valsainte, 29 avril 1985, lettre de Dom Nicolas Barras
Valsainte, 18 octobre 1985, lettre de Dom Nicolas Barras
LETTRES À UNE CARMÉLITE DE ROME (1956-1972)
Rome, 17 novembre 1956
Rome, 30 janvier 1957
Rome, 16 février 1957
Rome, 18 juin 1957
Rome, 21 juillet 1957
Rome, 28 décembre 1957
Rome, 6 mars 1958
Rome, 19 août 1958
Rome, 24 août 1958
Rome, 4 mars 1959
Rome, 27 mai 1959
Rome, 14 juillet 1959
Rome, 1er janvier 1960
Rome, 6 mars 1960
Rome, 24 juin 1960
Rome, 20 août 1960
Rome, Noël 1960
Rome, 12 juillet 1961
Rome, 1er janvier 1962
Rome, 12 juin 1962
Rome, 5 janvier 1963
Rome, fête de la Sainte-Trinité 1963
Rome, 25 juillet 1964
Rome, 6 décembre 1964
Rome, 7 novembre 1966
Rome, 31 décembre 1969
Rome, 5 mai 1972
CORRESPONDANCE AVEC DOM GVD, MOINE CHARTREUX (1957-1986)
GVD, mars 1957
JBP, Pentecôte 1957
JBP, 21 septembre 1957
JBP, 6 octobre 1957
JBP, 19 octobre 1957
JBP, 25 juillet 1960
JBP, Ascension 1961
JBP, 25 juillet 1961
JBP, 2 septembre 1961
JBP, 19 septembre 1961
JBP, 30 janvier 1963
GVD, 28 février 1963
JPB, 19 août 1963
JPB, 12 septembre 1963
GVD, 5 mai 1964
JBP, 18 mai 1964
JBP, 9 avril 1965 352
JBP, 30 avril 1965
JBP, 18 août 1965
JBP, 29 août 1965
JBP, 3 septembre 1965
JBP, 29 octobre 1965
JBP, 31 octobre 1965
GVD, 15 novembre 1965
JBP, 30 novembre 1965
JBP, 4 mai 1966
JBP, 29 juillet 1966
« Réflexions sur la conférence de R. P. Schillebeeckx » GVD, 1er août 1966
« Entretien du Père Porion avec L.-H. Parias »
JBP, 15 octobre 1966
JBP, 21 février 1967
JBP, 28 mai 1967
JBP, 30 mai 1967
JBP, 6 juillet 1967
GVD, 14 juillet 1967
JBP, 30 juillet 1967
JBP, 28 janvier 1968
JBP, 6 mai 1968
JBP, 6 juin 1968
JBP, 27 mai 1969
GVD, 23 juin 1969
JBP, 9 juillet 1969
JBP, 15 juillet 1969
JBP, 1er février 1970
JBP, 5 mai 1970
GVD, 13 octobre 1970
JBP, 20 octobre 1970
JBP, 11 janvier 1971, à Dom benoît Lambres
JBP, 26 janvier 1971
JBP, 18 août 1971
GVD, 26 août 1971
JBP, 1er septembre 1971
JBP, 26 janvier 1972
GVD, 1er juillet 1976
JBP, 22 janvier 1980
JBP, 6 mai 1982
JBP, 9 juillet 1982, à Dom Marc Vinel
GVD, 28 avril 1984
JBP, 9 mai 1984
GVD, 12 avril 1986
LETTRES À JEAN DE MENASCE (1964-1968)
Rome, 12 octobre 1965
Rome, 15 octobre 1965
1968, extrait d’une lettre
11 novembre 1969, au Père Pierre-Marie Emonet
Rome, 28 janvier 1971
Rome, 23 juillet 1972
LETTRE AU PÈRE PRIEUR DE LA VALSAINTE (1967), À L’UN DE SES CONFRÈRES, DOM JPG (1967),
AU PÈRE PRIEUR DE LA CHARTREUSE DEMONTRIEUX (1967-1974),
AU PÈREMAÎTRE DE LA GRANDE-CHARTREUSE (1968),
AU PRIEUR DE LA CHARTREUSE DE PORTES (1974),
AU CARDINAL PRÉFET DE LA SACRÉE CONGRÉGATION DES RELIGIEUX (1975)
7 février 1967, au Père Prieur de La Valsainte
21 juillet 1967, à Dom JPG
16 novembre 1967, au Père Prieur de La Valsainte
17 novembre 1967, au Père Prieur de la chartreuse de Montrieux
16 février 1968, au Père Prieur de la chartreuse de Montrieux
5 mars 1968, au Père Prieur de la chartreuse de Montrieux
4 avril 1968, au Père Prieur de la chartreuse de Montrieux
15 juin 1968, au Père Prieur de la chartreuse de Montrieux
23 juin 1968, au Père Prieur de la chartreuse de Montrieux
10 juillet 1968, au Père Prieur de la chartreuse de Montrieux
23 juillet 1968, au Père Maître de la Grande-Charteuse
6 août 1968, au Père Prieur de la chartreuse de Montrieux
« Texte du prieur de Montrieux sur le jeûne »
18 octobre 1968, au Père Prieur de la chartreuse de Montrieux
« Rapport sur l’obéissance du prieur de Montrieux »
30 octobre 1968, au Père Prieur de la chartreuse de Montrieux
25 août 1974, au Père Prieur de la chartreuse de Portes
12 juin 1975, au Cardinal Préfet
LETTRES À LOUIS-HENRI PARIAS (1970-1986)
Rome, 30 mai 1970
Rome, 21 juin 1972
Rome, 22 juin 1978
Rome, 8 janvier 1981
Valsainte, 21 septembre 1982
Valsainte, 16 octobre 1982
14 novembre 1982
Valsainte, 18 mars 1983
Valsainte, 29 mars 1983
Valsainte, 4 avril 1983
Valsainte, 29 avril 1983
Valsainte, 10 octobre 1983
Valsainte, Noël, 1983
Valsainte, 7 mai 1984
Valsainte, 8 novembre 1984
Valsainte, 14 décembre 1984
Valsainte, 18 septembre 1986
« Croissance limitée et naissance éternelle », essai, 1978
CORRESPONDANCE AVEC DOM TC, MOINE CHARTREUX (1971-1984)
TC, 30 novembre 1971
JBP, 4 décembre 1971
JBP, 26 novembre 1974
TC, 10 décembre 1974
JBP, 22 décembre 1974
JBP, 2 juillet 1975
JBP, 2 décembre 1979
JBP, 11 janvier 1980
JBP, 2 septembre 1980
JBP, 25 avril 1982
JBP, 7 avril 1984
BIBLIOGRAPHIE DE DOM JEAN-BAPTISTE PORION
Index des noms
Index des lieux
Index des périodiques, collections, dictionnaires
Index du Concile
(Les index portent sur les correspondances et les notes.)
Connaissez-vous beaucoup d'inventeurs d'instruments de musique ? Ceux dont l'histoire a retenu les noms se comptent sur les doigts d'une main. Jean- Christophe Denner a inventé la clarinette, Adolphe Sax le saxophone. Et puis ? On connaît des facteurs d'instruments, Stradivarius, par exemple. Mais il n'a pas inventé le violon. Alors qui ? Qui le piano ? Qui a inventé le tambour, la flûte, la harpe ? Autant demander qui étaient Adam et Ève ! »
En octobre 1980 mourait accidentellement, à Paris, Maurice Martenot, musicien, pédagogue, inventeur des ondes musicales. Trois mois plus tôt, l'auteur était allé l'interviewer à sa maison de campagne de Noirmoutier.?Ce livre relate l'histoire des ondes Martenot, instrument électronique de musique exceptionnel qui a séduit des personnalités aussi diverses que Mau- rice Ravel, Rabindranath Tagore ou Jacques Brel, et des compositeurs connus, tels Olivier Messiaen, Darius Milhaud, André Jolivet, Arthur Honegger, Edgar Varèse, Maurice Jarre, Akira Tamba - auxquels se sont ajoutés, depuis la première édition de ce livre, parmi bien d'autres, Jacques Hétu, Jonny Greenwood, ou encore Akira Nishimura.
Au-delà de la technique, c'est à une nouvelle aventure de l'âme que le lecteur est ici convié : à une rencontre du génial inventeur et rusé bricoleur qu'était Maurice Martenot - lui qui passa une grande partie de sa vie dans son atelier, qu'il avait baptisé « La Lutherie électronique ».
Cette nouvelle édition comprend un supplément évoquant les « Nouveaux luthiers de l'électronique - type Martenot », pour tenir compte des vingt-six ans écoulés depuis la première édition.
Après des études en ondes Martenot à Paris avec Jeanne Loriod et Maurice Martenot, Jean Laurendeau revient au Canada en 1965. Depuis, il a fait des tournées pour les Jeunesses musicales du Canada et donné des concerts sous l'égide d'organismes tels la Société de Musique Contemporaine du Québec, le New Music Concert, Espace Musique. Plusieurs fois artiste invité des principaux orchestres du Canada et des États-Unis, ses tournées l'ont également emmené dans divers pays d'Europe ainsi qu'au Japon.
Sommaire
Foreword (avant-propos) - Anna Usacheva (Université Saint Tikhon de Moscou)
Sur des principes généraux
- Anders-Christian Jacobsen (Université d'Aarhus, Danemark) : Monotheism as a Key Concept in Early Christian Theology
- Gilles Dorival (Université d'Aix-Marseille) : Continuités et innovations de l'écriture théologique des Pères grecs
- Pietr Mikhaylov (Université Saint-Tikhon de Moscou) : Ascension ou exposition ? Les types généraux de systématisation théologique d'Irénée à Jean Damascène
Le second siècle et la confrontation avec le paganisme, le judaïsme et le gnosticisme
- Bernard Pouderon (Université François-Rabelais de Tours) : Entre Paul, Moïse et Platon,
découvrir et dire Dieu chez les Apologistes du IIe siècle
- Enrico Norelli (Université de Genève) : Dire et parler sur Dieu chez Marcion (titre provisoire)
- Géraldine Hertz (Université de Nantes) : Un Dieu « pas même indicible ».
Examen de la théologie basilidienne (Élench. VII, 20-27) dans son rapport polémique aux théologies contemporaines
- Tobias Georges (Université Georg-August de Göttingen) : Tertullien, Dieu et les Juifs
L'apport de la réflexion origénienne, du maître à ses disciples cappadociens
- Lorenzo Perrone (Université de Bologne) : Dire Dieu chez Origène, la démarche théologique et ses présupposés spirituels
- PierFranco Beatrice (Université de Padoue) : Eusebius and Marcellus, Conflicting theological discourses in the age of Constantine
- Olga Alieva (National Research University Higher School of Economics, Moscou) : Philosophie et rhétorique dans l'Observe-toi toi-même de Basile de Césarée
- Anna Usacheva (Université Saint Tikhon de Moscou) : Theological manual by Gregory of Nazianzus, genre, style and methodological design of the orations 27, 28
Vers des principes herméneutiques nouveaux
- Isabelle Bochet (Centres Sèvres, Paris - Laboratoire d'Études sur les Monothéismes, CNRS, Paris) : Comment parler de Dieu ? Les livres I et II du De Trinitate d'Augustin
Valery V. Petroff (Institut de philosophie. Académie des sciences de Russie) : Corpus Areopagiticum as a Project of Intertextuality
Table des matières
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Première partie LES MINISTÈRES FÉMININS DANS L'ÉGLISE ACTUELLE
I. LA LÉGISLATION DU MINISTÈRE FÉMININ
1. Les services liturgiques
Les ministres extraordinaires de l'Eucharistie
Lire en public et service la messe
Les animatrices liturgiques
2. Les services pastoraux
Essais d'institutionnalisation
Difficultés et impasses
RÉACTIONS DE FEMMES AUX PROPOSITIONS DE L'ÉGLISE
1. Les demandes de participation
Des témoins
Réactions publiques
2. Quelles femmes se mobilisent
Les religieuses
Les laïques
CONCLUSION
Deuxième partie FEMMES MINISTRES DU NOUVEAU TESTAMENT
GRANDEURS ET HUMILIATIONS DE LA FEMME JUIVE
Les juives et le salut d'Israël
La femme dans le judaïsme tardif
La femme avec le Christ
II LA DIACONIE DES FEMMES DANS LES ÉCRITS PAULINIENS
1. Équipières et ministres : Phoebé
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2. Le ministère de prophétie à Corinthe
Ce voile tant critiqué
L'homme, tête de la femme ?
La consigne du silence dans l'assemblée
3. Les diacres femmes de la 1re à Timothée
4. Le partage entre frères
L'animation communautaire
Servante des pauvres
L'eucharistie, liturgie du pauvre
Dans l'esprit du serviteur souffrant
CONCLUSION
Troisième partie LES DIACONESSES EN ORIENT ET EN OCCIDENT, JADIS
I. EN ORIENT: L'AURORE D'UNE INSTITUTION
Martyres et hérétiques
La reconnaissance officielle des diaconesses
Évolution des structures ecclésiales jusqu'au IVe siècle
SOPHIE, OLYMPIAS… ET LES AUTRES. ORGANISATION DE LA CLÉRICATURE FÉMININE DU IVe AU Xe SIÈCLES
1. Le tournant du IVe siècle
Une nouvelle confirmation officielle des diaconesses
Situation à l'Est de l'Empire
2. Développement des diaconesses du IVe au VIIIe siècles
Leur statut dans les documents officiels : protégées et surveillées
L'anthropologie des pères de l'Eglise : d'Eve à Phoebé
Où les retrouve-t-on?
Qui sont ces diaconesses?
3. L'institution s'éteint
Les dernières diaconesses
Les motifs de cette disparition
III. LA RECHERCHE DES DIACONESSES LATINES
1. Les prudences de l'Église jusqu'au VIIe siècle
En Afrique une condition fémine contradictoire
L'Espagne redoute les prophétesses
Rome et en Gaule : oppositions, statuts divers et incertains
2. Diaconesses et moniales du VIIe siècle à nos jours
De véritables diaconesses
Des diaconesses higoumènes
Survivances historiques: des moniales liturges
LA CONDITION DE LA FEMME OCCIDENTALE ET LE STATUT CLÉRICAL
1. Les femmes des temps barbares aux temps médiévaux
Les Barbares: femmes cultivées et apôtres !
Les religieuses du Haut Moyen-Age
La Carolingienne : femme puissante et controversée
La féodalité : âge d'or pour la femme
2. Les points de vue clercs
Les ministres du «culte»
Canonistes, mystiques, théologiens
Le sacerdoce et les sept sacrements
Une diaconie sans diacres
CONCLUSION
Quatrième partie L'ORDRE DE LA CHARITÉ
I. LES DIACONESSES CHRÉTIENNES ACTUELLES
1. Les diaconesses protestantes
2. Les diaconesses ordonnées
3. Orientations dans les églises orthodoxes
Traditions et restaurations
Le point de vue des théologiens
Les propositions des femmes
LE MOUVEMENT DIACONAL DANS L'ÉGLISE CATHOLIQUE
1. Les recherches officielles
Développements à Rome
Travaux d'Évêques
Le féminisme : une diablerie?
2. Réflexions. Expériences, dans le peuple de Dieu
Assemblées de recherche et de formation
Vocations diaconales
III. VERS LA CRÉATION D'UN « ORDRE MAJEUR » POUR LA FEMME
1. Le contexte ecclésial
L'Église a de nouveaux serviteurs
Une nouvelle querelle presbytérienne?
2. Perspectives
En regardant l'icône de la Trinité
Il m'a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres »
De la beauté pour la femme et pour l'Église
Un ordre ecclésial qui doit inventer ses tâches et sa vie
Épouses, veuves, religieuses
CANA
CONCLUSION GÉNÉRALE
BIBLIOGRAPHIE
Après l'Alsace, la Bretagne, Lille, Lyon et le Limousin, la Savoie prend place dans la série régionale du Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine.
Ouvrage de référence et instrument de travail, ce volume reflète l'état de la
À la mort de saint Bruno le 6 octobre 1106, les Titres funèbres où sont recueillis les éloges du défunt soulignent sa maîtrise dans l'art du commentaire exégétique, sa rigueur dans l'observance monastique et son attachement au Christ dont il épousa la pauvreté, selon le titre 55 : « Il méprisa tout et, pauvre, il adhéra au Christ » (métropole de Reims, PL 152, col. 571). Guigues Ier, cinquième prieur de Chartreuse et législateur de l'Ordre, montra les mêmes dispositions à suivre le Christ et ses Méditations en rendent compte dans une formulation ramassée qui frappe par la radicalité du regard posé sur la Croix : « Sans éclat ni beauté, et clouée à la Croix, ainsi doit être adorée la Vérité » (SC 308, Paris, 1983, p. 105). L'adhésion au Christ est un présupposé général de l'amour de Dieu caractéristique du monachisme depuis les origines, mais, dans l'Ordre chartreux, cet aspect de la christologie prend une intensité particulière liée à la solitude et à la vocation de pénitence, ainsi que l'énonce Guigues Ier dans ses Coutumes, au chapitre consacré au novice (SC 313, Paris, 1984, chap. 22, p. 213). Dès lors, il est évident que la figure du Christ en parallèle à celle de Marie - dont la vénération fut liée à l'influence de saint Bernard sur les chartreux - a marqué les pratiques et enrichi les écrits cartusiens d'un nombre considérable de thèmes, parmi lesquels certains sont propres à éclairer leur vocation, comme la pauvreté, la vie cachée de Jésus à Nazareth, l'humilité, l'amour de Dieu, la sensibilité à la Croix et la rédemption par la Croix.
La première partie des actes aborde de ces thèmes parmi les plus marquants et la seconde les influences exercées par les chartreux sur leurs contemporains, tels Ignace de Loyola, lecteur assidu de la Vita Christi de Ludolphe le chartreux, et Catherine de Sienne qui entreprit une correspondance avec les chartreux des environs de Sienne sur la dévotion au Sang du Christ.
En marge des lectures cartusiennes, le dernier chapitre évoque la sensibilité flamboyante de Margery Kempe dont le Livre fut hautement apprécié des chartreux de Mount Grace.
Ont participé à cet ouvrage : Dominique Ancelet-Netter ; Gilles Berceville, op ; Monique Caravel ; Philippe Lécrivain, sj ; Anita Higgie + ; Nathalie Nabert ; Pascal Pradié, osb ; Sylvie Robert, aux ; Audrey Sulpice-Pérard ; René Tixier.
Sommaire
Prologue .– Gérard Lebrun contemporain (Michèle Cohen-Halimi)
I.– Comment peut-on être hégélien ?
Chapitre 1.– D’un ton irreligieux en philosophie (Pierre Macherey)
Chapitre 2.– Le pari de Lebrun, la raison de Hegel (Isabelle Thomas-Fogiel)
Chapitre 3.– La tentation spéculative et les "eschatologies post-kantiennes" (Flamarion Caldeira Ramos)
Chapitre 4. – Lebrun, unique en ses particularismes (José Arthur Gianotti)
II.– Le kantisme de Gérard Lebrun
Chapitre 5.– Kant et l’aporétique de Lebrun (Paulo Licht Dos Santos)
Chapitre 6.– Les mésaventures de la pensée. Erreur et problème chez Kant, Lebrun et Deleuze (Emma Ingala Gomez)
III.–Mises en perspectives
Chapitre 7.– La réflexion, le concept et la vie. Georges Canguilhem dans l’épistémologie critique de Gérard Lebrun (Nuria Sanchez Madrid)
Chapitre 8.– Du régime kantien de l’esthétique au régime esthétique de l’art. Notes sur Gérard Lebrun et Jacques Rancière (Eduardo Maura Zorita)
IV. Epilogue
Chapitre 9.– Sur le principe d’"action réciproque" ou de "communauté", Kant, Hegel, Nietzsche, Spinoza (Juliette Simont)
Chapitre 10.– La philosophie en tant qu’art, ou la "topique indéfinie" de Gérard Lebrun (Marcio Suzuki)
Inédit
Le Pascal de Gérard Lebrun, chapitre 1, traduit par Francis Wolff
Bibliographie raisonnée (Victor Béguin)
Présentation des auteurs
Extrait
Nathalie Nabert : Prologue
I- L’âme du jardin, temps humain, temps divin en solitude
Bernard Forthomme : Le goût du Paradis : jardins cartusiens et franciscains
Marie-Geneviève Grossel : Les simples dans le premier jardin selon Hildegarde de Bingen
Nathalie Nabert : De l’hortus conclusus au jardin de l’âme
Audrey Sulpice-Perard : Une nourriture d’herbes et de lait d’après les Coutumes de Chartreuse
II- Des fruits, des fleurs et des herbes, savoir-faire et transmission
Pauline Delafon : L’histoire de la pépinière du jardin du Luxembourg, le verger de la chartreuse de Paris
Jean-Claude Mauget : « Le jardinier solitaire » de Dom François le Gentil de la chartreuse de Vauvert, un traité d’horticulture du XVIIe siècle
Michel Steinmetz : Histoire de la liqueur de Chartreuse
Salué par Paul Ricoeur comme un de ses maîtres mais souvent ignoré du public, Jean Nabert (1881-1960) est un des plus grands moralistes du XXe siècle. Son oeuvre est habitée à la fois par une haute exigence philosophique et par une affirmation éthique qui rejoint tout lecteur dans son cheminement existentiel.
Les quinze études réunies dans le présent ouvrage conjuguent la volonté de rendre plus accessible la lecture de ce penseur difficile et, en le confrontant à d'autres pensées (Heidegger, Bergson, Ricoeur et d'autres), d'attester de la fécondité d'une oeuvre qui nous permet de penser l'éthique aujourd'hui.
Ont participé à cet ouvrage :
Paul Naulin, Frédéric Worms, Emmanuel Doucy, Yasuhiko Sugimura, Maria Villela-Petit, Laszlo Tengelyi, Fabio Rossi, Carla Canullo, Jean-Christophe Goddard, Jean Greisch, Stéphane Robilliard, Philippe Capelle.
Textes inédits de Jean Nabert
Morphologie du temps (1941)
De l'exigence d'une certitude suprême en philosophie (1940)
Dialectique des vertus (1972)
Ce livre envisage un aspect encore peu connu de l'oeuvre de maître Eckhart : sa lecture des Pères latins. Un certain nombre de sources de la pensée eckhartienne ont déjà été étudiées, mais le fait qu'il cite, par exemple, Augustin quelque cinq mille fois dans son oeuvre n'a pas été beaucoup retenu. Or, un dialogue s'est effectué entre les deux auteurs par-delà les siècles, dialogue qui a infléchi la pensée du Thuringien.
Dans le cadre du projet ANR -17- FRAL - 0002 TEAPREA (Teaching and Preaching with Patristic auctoritates. Meister Eckhart in France and Germany, past and present ), nous réalisons une étude systématique des sources patristiques d'Eckhart, ce qui donnera lieu à la publication d'un Index, regroupant ces sources. Nous étudions aussi les références qu'Eckhart fait aux Pères latins et aux Pères grecs, tant sur le plan thématique que sur celui de ses oeuvres, dans deux ouvrages.
Ce premier volume est consacré à la lecture qu'Eckhart fait des Pères latins, un second suivra pour les Pères grecs. Ces deux volumes, explicitant l'Index, renouvelleront la compréhension de l'oeuvre eckhartienne.
Ont participé à ce volume : Silvia Bara-Bancel , Julie Casteigt , Régis Courtray , Jean Devriendt , Jacques Elfassi , Jana Ilnicka , Christian Jung , Jean-Claude Lagarrigue , Dietmar Mieth , Harald Schwaetzer , Marie-Anne Vannier , Markus Vinzent .
Jean-Luc Nancy et Sarah Kofman, deux lecteurs de Blanchot en différend.
Jean-Luc Nancy dialogue avec Maurice Blanchot sur le fil historique du communisme et d'un fondement théologique inavouable de la communauté comme étant d'emblée humaine et politique. Y a-t-il entre communisme et communion une déconstruction possible du « commun » qui restitue le tragique ? Trois interlocuteurs l'interrogent ici dans cette configuration, où c'est la « déconstruction du christianisme » qui opère l'autocritique de la modernité.
Sarah Kofman traverse et déplace le texte-Blanchot, sa pensée de l'écriture et de l'« absolu » de l'histoire, pour revenir à la parole et à la lecture « après Auschwitz ». Dans cette épreuve, l'intellectuel est le témoin contraint de dire. Parvenir à renverser cette contrainte périlleuse en « parole sans pouvoir » rouvre un pouvoir de tenir parole, laisser parler, promettre, qui seul s'oppose au « pouvoir de tuer ».
Sans spéculer, mais sans renoncer à la rigueur philosophique, ce livre appose ces deux dialogues en valorisant leur différend. Et avec Nancy lui-même, deux interlocuteurs interrogent le geste méconnu de Kofman.
Les interrogations du livre arpentent un espace pluriel négligé de l'autoréflexion culturelle marquée par la perte de la modernité - perte de l'expérience de la liberté et du temps, et perte de la confiance dans la culture. Pour frayer d'autres voies dans le rapport des sociétés contemporaines à elles-mêmes, où règnent trop uniment le présentisme, le désenchantement politique et la disjonction des sphères publiques.
AVANT-PROPOS
Les discours sur la performance et sur la dignité humaine représentent aujourd’hui les ultimes figures de l’idéalisme dans une société où les idéologies ont toutes été discréditées les unes après les autres. Ils appartiennent respectivement à des ordres de langage différents, peutêtre irréductibles, mais dont la réconciliation devient le grand défi des institutions publiques, notamment des établissements de santé partout en Occident. Leur montée en puissance dans les débats confine désormais à l’inflation, à telle enseigne que la multiplication des recours à ces deux vocables procure à la fois les identifiants et les mots de passe qu’il faut posséder pour accéder à une reconnaissance dans la société. Cependant, plus leur usage se propage, plus leur signification les rend solubles dans le magma des évidences communes dont les fondements semblent nébuleux, voire étrangers à l’esprit critique. D’un côté, la performance attire l’attention sur l’univers des moyens, parce qu’elle se développe dans la recherche de l’efficacité optimale et du rendement à tout prix. De l’autre, la dignité humaine avive la lumière d’une finalité minimale dans la torpeur des systèmes de sens où le relativisme et le « polythéisme des valeurs », comme disait Max Weber, ont achevé le nivellement des références à des croyances universelles. La rupture du productivisme avec les derniers relents de l’humanisme moderne fait-elle échec à l’espérance d’éviter la dislocation de la culture occidentale dont les deux piliers se trouvent dans l’antagonisme des deux verbes de base dans la plupart des langues européennes : avoir et être ?
Table des matières
Préface
Jean-Marie Auwers
Judéophobie païenne, antijudaïsme chrétien
Pierluigi Lanfranchi
La recherche sur les relations entre juifs et chrétiens dans l’Antiquité et ses enjeux contemporains
Marie-Anne Vannier
Au-delà de la polémique, l’héritage du judaïsme chez les Pères
Dan Jaffé
Contrepoint : Le Serpent de l’hérésie ou la présence de judéo-chrétiens parmi les Sages du Talmud
Nouvelles considérations
Paul Mattéi
Ambroise antijuif dans l’affaire de la synagogue de Callinicum ? Hésitations et errements de l’historiographie (XVIIe-XXe s.). Essai de mise au point
Guillaume Bady
Quelques éléments de réflexion sur les Sermons contre les juifs et les judaïsants de Jean Chrysostome
Alban Massie
Augustin, théoricien de l’antijudaïsme chrétien ?
Jérôme Lagouanère
L’image des juifs dans La Cité de Dieu d’Augustin
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Régis Courtray
« Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ». L’exégèse de Matthieu 27,25 chez saint Jérôme
Michel Van Parys
Hésychius de Jérusalem face à la Synagogue
Dominique Cerbelaud
Les Pères syriens et les juifs
Abréviations
Index des citations, par Marguerite Roman
Sommaire
Marie-Anne Vannier, Présentation
Marie-Anne Vannier, Le renouveau actuel des études patristiques,?source ou fruit de l’œcuménisme ?
Archevêque Job de Telmessos, Le renouveau des études patristiques et?les progrès du dialogue œcuménique
Archevêque Job de Telmessos, L’actualité d’Ignace d’Antioche?pour l’ecclésiologie
Michel van Parys, La réception des Pères dans le dialogue œcuménique
Alexandre Siniakov, Patristique et dialogue entre chrétiens. Expérience des chrétiens orthodoxes russes
Rémi Gounelle, L’étude des apocryphes chrétiens et l’ouverture interconfessionnelle
Alfons Fürst, Le renouveau des études origéniennes et l’œcuménisme. ?La théologie d’Origène sur la charité, la paix et la tolérance et l’effort?œcuménique des Platoniciens de Cambridge au dix-septième siècle
Lorenzo Perrone, Actualité d’Origène:? l’apport des Nouvelles Homélies sur les Psaumes
Agnès Bastit, La redécouverte des Commentaires? de Fortunatien d’Aquilée sur les Évangiles
Gérard Nauroy, Relecture actuelle d’un Père de l’Église latine: ?Ambroise de Milan à la lumière d’études récentes
Ugo Zanetti, L’actualité des Pères du désert
Jacques Elfassi, Le renouveau des études isidoriennes en Europe de l’Est (2008-2014)
Pablo Argárate, Le renouveau des études patristiques en Autriche, en Roumanie et en Hongrie et le développement du dialogue œcuménique
Antoine Lambrechts, Thomas a Kempis parmi les saints Pères de Russie
Léonide A. Ouspensky, La descente du Saint-Esprit sur les Apôtres
Les auteurs
Placer les pages qui suivent, consacrées à l'acte de lire en milieu monastique féminin et à la place du livre et de l'écrit dans la formation, la spiritualité, voire la polémique dans la vie religieuse féminine, sous les auspices d'un roman libertin, peut sembler provocateur. Pourtant, ce célèbre roman rappelle à la fois que le livre tient une place discrète, mais essentielle, dans les monastères, et que cette place reste malgré tout difficile à définir, pour l'historien d'aujourd'hui comme pour les contemporains, tentés de prêter à la religieuse, à la fois une ignorance qui confine à la niaiserie, et un irrépressible désir de livres. L'acte de lire se situe au croisement de deux éléments : d'une part, un environnement livresque, et d'autre part un accès, permissif ou transgressif, aux livres. Ces deux conditions réunies, se déploient des pratiques variables et inventives d'appropriation des textes. Ce sont et ces conditions, et leur résultat en situation monastique que nous souhaitons mettre ici en évidence, dans le contexte particulier d'un lectorat féminin ayant, après une année de noviciat et au moment de la cérémonie des voeux, accepté de se fondre dans un corps collectif, dont chaque membre n'est plus que la déclinaison d'un idéal de pauvreté, d'obéissance et de chasteté, auquel s'oppose le livre, symbole de richesse, d'émancipation et de dérèglement de l'imagination.
Fabienne Henryot est docteur en histoire moderne, responsable des collections de théologie et de sciences des religions à la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne (Suisse) et maître de conférences associée à l'École nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques. Ses travaux portent sur les pratiques de lecture et d'écriture dans le monachisme français d'Ancien Régime.
Philippe Martin est professeur d'histoire moderne à l'université Lumière-Lyon 2 et directeur de l'Institut Supérieur d'Études des Religions et de la Laïcité. Ses travaux portent sur l'histoire du livre et de la lecture de piété entre le XVIIe et XIXe siècle.
Avec la collaboration de Caroline Bowden, Matthieu Bréjon de Lavergnée, Amélie Candéla, Véronique Castagnet-Lars, Marie-Élisabeth Henneau, Bernard Hours, Odon Hurel, Simon Icard, Claude Langlois, Jean-Marc Lejuste, Alix Mérat, Pierre Moracchini, Claire Pibarot, Juliette Pinçon, Antoine Roullet, Sabrina Stroppa, Éric Suire.
In common popular imagination as well as in the most part of historiography, a nun would read very little, if not at all. It is widely believed that, due to numerous constraints limiting her reading opportunities, as well as the obligation for her to report what she read to her spiritual adviser, her confessor, her abbess or her novice supervisor, and faced with scant material community resources, she would eventually do without books, except of course her prayer book, an Imitation and some Saints' lives. The time has come to reconsider those preconceived notions.
This work, made up of seventeen contributions mostly focusing on France but also Italy, the Lowlands and Spain, aims at showing how surprisingly varied reading practices were in women secluded convents between the Renaissance days and the late 19th century, between Thérèse of Avila and Thérèse de Lisieux. The places, times and reading gestures helped prop up various activities, ranging from personal devotion and liturgy to teaching, conscience supervision, spiritual evolution along tricky lanes, if not academic knowledge. Not all nuns were critical and full-fledged readers. Still, it is possible to find in a monastery, whatever its form may be, a rich imagination world related to reading , materializing or not in the common or personal libraries of the nuns, making it possible to put preconceived ideas right as far as the relationship between cloistered women and books is concerned.
Ferronnier d'art dans sa jeunesse, entré à la Trappe de Soligny à vingt-quatre ans, le Père Marie-Bernard y devient l'homme à tout faire, le réparateur sans cesse sollicité. Malgré une santé fragile, il y vivra jusqu'à l'âge de quatre-vingt-douze ans.
À la demande du Carmel de Lisieux, il réalise dès 1919 une statue de Thérèse: il la représente assise, en train de méditer la Parole de Dieu. Il en sculpte beaucoup d'autres, notamment celle qui sera repro- duite à 300000 exemplaires à travers le monde: Thérèse couvrant de roses son Crucifix.
Surnommé «professeur de joie» par ses frères, il vivait intensément la spiritualité du sourire qu'il avait découverte chez Thérèse et il la faisait aimer en composant toutes sortes de poèmes, de chants et de contes. « La joie, aimait-il dire, est le vernis de l'amour : une âme chantante est une âme enchantée de Dieu ».
Textes réunis par Guillaume Bady et Diane Cuny.
Cet ouvrage en hommage à Bernard Pouderon rassemble vingt-quatre contributions qui éclairent d'un jour nouveau le rôle des polémiques religieuses du Ier au IVe siècle de notre ère. Il illustre la variété des approches et l'importance des discussions scientifiques menées par des chercheurs de divers pays. Divisé en quatre chapitres, il s'organise autour de quatre questions : quel rôle jouent les origines pour les courants religieux de l'Antiquité ? Jusqu'où vont l'apologétique juive et les polémiques antijuives ? Quels sont les enjeux des controverses entre auteurs chrétiens et païens ? Quels sont la teneur et la visée des débats au sein du christianisme ?
Textes juifs, païens et chrétiens, mais aussi gnostiques, manichéens ou orphiques sont ici convoqués et étudiés. De Flavius Josèphe à Grégoire de Nysse, les auteurs montrent comment l'histoire a été instrumentalisée, les citations scripturaires détournées, les sources altérées. Ce faisant, ils mettent en lumière la fécondité des polémiques dans cette période d'effervescence qui est déterminante pour comprendre les religions et leur histoire.
Les auteurs : Guillaume Bady, Pier Franco Beatrice, Christian Boudignon, Régis Burnet, Marie-Ange Calvet-Sebasti, Matthieu Cassin, Laetitia Ciccolini, Diane Cuny, Gilles Dorival, Michel Fédou, Benoît Gain, Anthony Glaise, Anders-Christian Jacobsen, Alain Le Boulluec, Bernard Meunier, Simon Claude Mimouni, Sébastien Morlet, Olivier Munnich, Tobias Nicklas, Paul-Hubert Poirier, Maryse Robert, Madeleine Scopello, Frederick Stanley Jones, Anna Usacheva, Andrea Villani.
This collection of twenty-four essays in honor of Professor Bernard Pouderon sheds new light on a number of 1st century through 4th century A. D. religious polemics. These essays combine a variety of academic viewpoints and scientific approaches from researchers who hail from many countries. They cover four questions, each in their own chapter: what role do the origins play for ancient religious currents? How far do Jewish apologetics and anti-Jewish polemics go? What are the stakes of the controversies between Christian and pagan authors? What are the content and purpose of debates within Christianity? These essays delve into Jewish, pagan and Christian, as well as Gnostic, Manichaean or Orphic texts. The authors explain how history was used to further specific objectives, how biblical quotations were made to serve the ideologies of the time, and how sources were altered to shape the desired narrative. The collection shows the importance of polemics from Flavius Josephus to Gregory of Nyssa from this stirring period that is crucial to the understanding of religions and their history.