L'apocalypse écologique est-elle inéluctable ? L'économie mondiale va-t-elle se disloquer ? Allons-nous droit vers un effondrement de la civilisation ? De plus en plus de gens en sont convaincus, et c'est ce qu'affirment collapsologues et survivalistes.
Pourtant, tenter de répondre à ces questions sans verser dans le catastrophisme ni le déni de principe, en les passant au crible de l'analyse prospective, donne des raisons d'espérer. Oui, l'effondrement est possible, mais non, il n'est ni inévitable, ni même probable.
Crises économiques, pic pétrolier, raréfaction des ressources, réchauffement climatique : Antoine Buéno livre une évaluation sans équivalent des dangers qui nous menacent et de ce que nous pouvons encore faire pour éviter le pire. Ce faisant, il nous restitue notre capacité à écrire notre avenir.
Notre civilisation va-t-elle s'effondrer ? La croissance peut-elle être durable ? Le travail va-t-il disparaître ? L'IA va-t-elle nous remplacer ? À quoi ressembleront l'art et le sexe de demain ? Serons-nous immortels ?
Par-delà collapsologie et transhumanisme, Futur apporte des réponses concrètes à toutes les grandes questions d'avenir.
Une synthèse sans équivalent et très documentée aux conclusions souvent... inattendues ! Antoine Buéno signe LE livre prospectif incontournable.
Voter ou ne pas voter, telle est la question! "Il faut voter!" : l'injonction morale se fait toujours plus pressante. La montée du FN semble ne pas laisser beaucoup de choix. Et si l'abstention, plus qu'un acte protestataire, devenait un acte politique, porteur d'une vision nouvelle ? Osons réinventer le système !
À l'heure où sept Français sur dix estiment que les élections ne changent rien, Antoine Buéno ouvre grand les portes de la réflexion... et de l'action.
L'état d'urgence ultime est décrété. La démographie le démontre : avec une population mondiale de 11 milliards en 2100, notre planète est plus que jamais en péril. Nous ne pourrons pas survivre.
Poids des religions et des traditions, politiques natalistes, système capitaliste... Tout incite à procréer. Mais les dégâts sont là : manque de ressources, migrations climatiques, détérioration de l'environnement.
Un seul constat s'impose : il faut repenser la liberté de procréer.
Dépassant le débat initié par certains auteurs anglo-saxons, Antoine Buéno, chargé de mission au Sénat pour le développement durable et la prospective, livre une réflexion taboue mais vitale dans un essai passionnant et polémique. Il propose une solution inédite pour sauver ce qui peut encore l'être.
La légende de la fin des temps raconte qu'après la mort de Sakurako le monde n'était plus que désolation. Pourtant, sur la terre désertée, s'éleva bientôt un arbre à l'endroit même où la jeune fille s'était éteinte, frappée par le sabre de son père. À la fin du monde, ne subsista plus qu'un cerisier blanc, gardé par un serpent. » Empreint de mystère et d'étrangeté, ce roman à la lisière du conte initiatique nous ouvre à la magie des bonsaïs pour révéler un secret : celui de notre part d'ombre. Un texte envoûtant.
Attention, livre infréquentable ! Un cours de mauvaise éducation. Mais pourquoi ? Pour apprendre aux petits nenfants à faire tout ce qu'il ne faut pas : mentir, fouiller, espionner, voler, violer...
En 24 leçons pédagogiques, ludiques et illustrées, « Bueno le clown » propose aux petits de 8 à 13 ans un parcours allant de la simple désobéissance à l'aboutissement de toute carrière enfantine réussie, le parricide. De 8 à 13 ans parce qu'avant, ils sont trop petits, et qu'après, ils sont passibles du Code pénal.
Entre les deux, les petits nenfants rois jouissent, dans notre société pédagogisée et psychologisée, d'une liberté totale. Une liberté qu'ils ne retrouveront plus jamais. Mais, si tout est permis aux enfants, ils l'ignorent ! Quelle intolérable hypocrisie ! Alors, poussons notre logique jusqu'au bout et donnons-leur les moyens de vraiment jouir de l'incroyable liberté qui leur est octroyée.
Telle est l'ambition du présent pamphlet qui, en aidant nos bambins à devenir de parfaites ordures, s'affranchit lui-même de toute limite. Pour des raisons évidentes, ce livre est donc interdit aux moins de 13 ans.
"Mieux vaut exercer son intelligence à des conneries que sa connerie à des choses intelligentes." Les Shadocks Nous aimons tous les Schtroumpfs. Leur univers fait partie intégrante de notre enfance. Pas question, pour l'auteur, d'en casser la magie ou d'en rompre le charme ; mais bien au contraire de prolonger le plaisir autrement...
Les Schtroumpfs peuvent être étudiés sous une infinité d'angles : culturel, esthétique, marketing, économique, juridique, historique, sociologique, psychologique, psychanalytique. Pédagogique également : ils s'adressent en priorité à un public d'enfants. Une telle approche explique certains traits saillants du monde des Schtroumpfs, comme l'absence de sexualité. Le village des Schtroumpfs peut apparaître comme la métaphore d'une classe d'école.
Mais allons plus loin dans l'analyse :
Les petits lutins de Peyo se ressemblent tous : bonnet blanc, collant blanc, corps bleu, petite schtroumpf bleue, excepté le grand Schtroumpf, ils vivent en collectivité et travaillent tous à une cause commune : réparer le village après le passage d'un méchant, bâtir un pont sur la rivière Schtroumpf... l'initiative privée est rarement récompensée, elle est même la plupart du temps réprimée, ils prennent leur repas tous ensemble dans une salle commune, ils ont un chef unique, ils sortent très rarement des limites de leur petit pays...
Cela ne vous évoque rien ? Une dictature politique par exemple ?
Antoine Bueno, professeur à l'IEP de Paris, nous propose une étude intéressante autant que divertissante émaillée d'exemples divers pris dans l'oeuvre de Peyo. Son raisonnement étayé en étonnera plus d'un, et livrera aussi toutes les réponses aux questions fondamentales que pose la série, comme la taille réelle des Schtroumpfs.
A l'issue de la lecture, nous espérons qu'il vous aura convaincu d'une chose : Le monde des Schtroumpfs semble bien un archétype d'utopie totalitaire. Alors, cela change-t-il pour autant le regard que nous portons dessus ? En aime-t-on moins les petits lutins de Peyo ? Sans doute pas. Faut-il s'en inquiéter ? C'est toute la question...