L'énigme essentielle à propos de l'Univers a été énoncée au dix-huitième siècle par le philosophe et mathématicien Gottfried Leibniz : Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Question à laquelle la Modernité a ajouté : Qu'est-ce qui fait gravir à ce quelque chose les échelons de complexité ? En Europe occidentale les deux traditions qui se sont penchées sur cette question sont celles de la Sagesse - religieuse et laïque - et des sciences exactes.
Dans cet ouvrage l'auteur s'essaye à expliquer ce que pouvait signifier, dans le cadre de l'existence de Jésus de Nazareth, l'expression "accomplir les Ecritures" et, en particulier, en quoi cet accomplissement a-t-il pu être qualifié, d'abord pour l'époque du Christ, ensuite pour toutes les époques suivantes, d'"Evangile", c'est-à-dire de "Bonne Nouvelle".
Si la question du rapport science/foi n'est pas neuve, la science contemporaine en a renouvelé l'approche. C'est ainsi que les conséquences philosophiques des avancées en physique quantine laissent le choix entre voir le monde comme le résultat des lois de la Nature ou comme celui d'une action extérieure. Ce qui maintient ouverte la question de dieu. La première partie de cet ouvrage est consacrée à cette question. Dans une seconde partie est abordée la problématique du rapport entre une foi, qui est un phénomène éminemment personnel, et l'appartenance à une religion. Rapport qui, pour les chrétiens, peut s'articuler autour de la foi dans le message des Evangiles et l'appartenance à la religion chrétienne. Rapport résumé dans une phase-choc due au théologien Joseph Comblin : « L'Evangile vient de Jésus ; la religion ne vient pas de Jésus. »
L'objet de cet ouvrage est de proposer une lecture des onze premiers chapitres de la Genèse - considérés comme une de ses parties les plus signifiantes - à la lumière des travaux d'auteurs contemporains dont les résultats ne sont souvent accessibles que dans des revues et des ouvrages spécialisés. En particulier, une attention toute spéciale est prêtée au rapport "science-foi" et à la dichotomie "vérité scientifique - vérité humaine".
"Vers de nouvelles Alliances" est le deuxième volume de l'ouvrage "La genèse autrement". Il propose via le texte de la Genèse, un panorama des grandes questions existentielles avec de très nombreuses références à des auteurs modernes. La lecture proposée du cycle d'Abraham n'est pas présentée comme un substitut des lectures juive et chrétienne traditionnelles, mais comme une continuation, un accomplissement.
Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Le mystère ultime de l'univers est bien son existence et son sens. En Europe occidentale, deux traditions ont cristallisé ce désir de connaître, de se situer : celle qui s'appuie sur les spiritualités et celle qui a recours au scientifique. L'une privilégiant la recherche de sens, l'autre la recherche de la vérité scientifique. Cet ouvrage veut mettre en évidence la complémentarité, mais aussi la relativité de ces deux traditions.
La rivalité et la traîtrise des acteurs du cycle de Jacob ne doivent pas nous faire oublier que la saga de Jacob et l'histoire de Joseph se terminent toutes deux sur le pardon. Pour l'ordre apparent des choses, rêve et rouerie sont les thèmes principaux, pour l'ordre caché des choses, c'est le pardon le grand thème directeur qui éclaire le récit de la Genèse, racontant l'histoire de l'humanité.
L'objectif de cet ouvrage est d'abord de revisiter la vie de Jésus de Nazareth à partir de faits considérés comme presque indiscutables. Le but étant que les chrétiens puissent fonder leur foi sur des événements concrets, bien situés dans le temps et dans l'espace, et non sur des embellissements ou des récits à vocation symbolique. La (re)découverte de l'importance des symboles ayant marqué le vingtième siècle, la seconde partie du livre revisite certains des récits symboliques des Evangiles.
"L'énigme essentielle à propos de l'Univers a été énoncée au dix-huitième siècle par le philosophe et mathématicien Gottfried Leibniz : Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Question à laquelle la Modernité a ajouté : Qu'est-ce qui fait gravir à ce quelque chose les échelons de complexité ? En Europe occidentale les deux traditions qui se sont penchées sur cette question sont celles de la Sagesse - religieuse et laïque - et des sciences exactes."
En Europe occidentale, deux traditions ont durablement influencé la vision de l'Homme et du Monde : la pensée judéo-chrétienne et les sciences (humaines et exactes). Si la quête biblique s'inscrit dans une recherche de sens, en opposition au non-sens ou à l'absurde, la quête scientifique est une recherche de vérité, en opposition à l'erreur ou à l'approximation. Cet ouvrage présente une intercritique des deux, dépassant leurs limitations et leurs clivages, tout en maintenant leur identité.
La problématique de l'existence de Dieu est de celles qui n'ont cessé de traverser le genre humain. Tout en reconnaissant l'insurmontable distance entre science et religion, certains ont malgré tout entrepris d'utiliser ces deux modalités de la connaissance dans le cadre d'une critique constructive et réciproque de l'une par l'autre. C'est cette critique que l'auteur voudrait poursuivre dans le contexte de l'approfondissement de l'idée de Dieu, idée qui ne se bâtit qu'à travers les doutes, les espérances et les dialogues.